J'étais convaincue que cette guerre, tel un déluge, montrait enfin clairement que les hommes, la culture et l'éducation étaient des créations ridicules forgées par l'humanité elle-même pour ensuite s'entre-détruire avec une violence aveugle. Les ravages de la guerre sont peut-être le signe d'une culture épuisée. Que représente tout cela face au destin tout-puissant qui règne sur nous. [...] Il se peut mon bien-aimé, qu'avec cette guerre, le spectacle que les hommes se sont donné s'achève. Que toute l'humanité - éprouvée par la souffrance et les expériences les plus dures marche au-devant d'une vie plus vraie, plus vivante.
Lettre à Amadeus Daberlohn, février 1943