Ce beau dimanche au ciel bleu cru, au petit vent frais-doux tempérant la chaleur, on a été marcher sur le sentier des Capitelles. :)
Bon. Ils disent "8 km", mais on en a sûrement fait plus, parce que c'est un vrai labyrinthe de sentiers qui se recoupent, le tracé "officiel" n'est pas si évident à suivre. Mais pas grave, on avait de l'eau, de bonnes godasses, et du temps. Et puis beaucoup d'ombre sous les arbres. Et ici ou là, le parfum de miel entêtant des genêts en fleur.
Les capitelles, ce sont des petites cabanes en pierre sèche, qui servaient d'abris. À mon avis, une façon de faire quelque chose des pierres qu'on enlevait des champs à cultiver, parce que dedans, c'est tout petit ! Des murs impressionnants (et magnifiques), bien plus larges que l'espace à l'intérieur.
Vu aussi un ancien pigeonnier, au toit hélas effondré, ponctuant un très long mur d'enceinte, toujours en pierre sèche.
Quel émerveillement, de pouvoir encore admirer (car il a tenu bon jusque là) le travail de ces hommes d'avant... qui n'étaient ni architectes, ni ingénieurs, mais avaient l'intelligence de l'oeil, des mains. La beauté de ces empilements, sans mortier, sans étais. Impressionnant.
La fête de la Cerise à Trausse, le matin, était plutôt décevante. Seulement deux étals de cerises hors de prix, idem pour des pépiniéristes et leurs maigres plants, hors de prix aussi, le reste... de la bimbeloterie de jour de marché. Dommage. :/
Mais à midi -et avant d'entammer notre périple- on a été croquer un bout à Peyriac, chez "Lo Bel Polet". ^^ Nickel. Leur menu offre des hamburgers maison, tapas, salades... le tout très très frais et sans façon, et avec le sourire, et avec des prix très décents.
J'en ai plein les pattes, donc. Mais ça change des dimanches forestiers, et ça fait du bien.
En plus, j'ai de quoi lire ce soir... À Trausse, dans la niche téléphonique (hélas, non, l'appareil ne marche plus !), j'ai récupéré deux magazines Système D, et Skin, un polar noir de Mo Hayder, ma thrilleuse préférée.
Oh, joie. :)
