L'ODIINUC, le nouveau fichier de police.

Ce fichier ouvre la porte à encore plus de dérives autoritaires. Il a été créé par décret le 8 avril à l’initiative du ministère de l’Intérieur. Peuvent y figurer de nombreuses informations, dont certaines très personnelles : signes physiques particuliers, pseudos, situation familiale, troubles psychologiques ou psychiatriques, etc.
D’autres données — « lien avec des groupes extrémistes » — peuvent éclairer sur les opinions politiques de la personne fichée, un élément interdit par l’article 6 de la loi sur la sécurité informatique de 1978, rappellent les associations.
Cette collecte d’informations est d’autant plus inquiétante qu’il est très difficile de savoir si l’on figure sur ce fichier : « Les droits d’accès, de rectification et d’effacement sont très compliqués à mettre en œuvre. »
« Tout le monde se fait traiter “d’écoterroristes”, une disqualification morale bien pratique pour éviter de répondre aux vraies questions posées par l’ensemble de ces militants et opposants », dénonce Maxime Laisney, député NFP.

-> Le recours au Conseil d'État de vingt-neuf requérants (associations et militants antinucléaires, élus, journalistes), rendu public.

#nucléaire #politique #police #fichage #militantisme

There are no comments yet.