Éditorial d'août 2024

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Musiciens, comme je vous envie !

Je suis un éternel dilettante. Les leçons de piano, lorsque j’étais môme, m’ont à jamais éloigné du solfège après une année passée aux côtés d’une dame austère qui m’abreuvait de dictées musicales et autres exercices abstraits (c’est ainsi que je le ressentais) plus rébarbatifs les uns que les autres.

J’étais juste un gosse impatient de pouvoir enfin poser ses doigts sur le clavier et de produire du son. Un an à reluquer avec envie ce couvercle de bois désespérément clos. Ce qui devait arriver se produisit et bien sûr, après 12 mois de calvaire je demandais à mes parents de me désinscrire, à jamais dégoûté du solfège et de la théorie musicale. Blocage.

Vers 14 ans, ma grand-mère m’offrit clandestinement une petite guitare classique sur laquelle, avec l’aide de potes plus avancés que moi, j’appris les accords et les doigtés, à l’oreille, évidemment incapable de déchiffrer une partition. Quelques tablatures secourables complétèrent cet apprentissage.

Les années ont passé et, de paliers en paliers, j’ai lentement progressé avec quelques joies et pas mal de frustrations, souvent liées à mon absence de compréhension analytique de ce que j’écoutais.

Puis vint l’ère des machines, du numérique, de MIDI et mes lacunes se révélaient cruellement face aux séquenceurs et autres boîtes à rythmes. J’ai perdu un temps fou à comprendre ou à programmer, toujours dû à mon manque de bases théoriques.

Alors vous qui lisez une partition comme une note de service, qui "entendez" la mélodie et le rythme au fur et à mesure de votre déchiffrage, oui, je vous envie !

Mais l’histoire de la musique populaire fait aussi la part belle aux autodidactes et les outils collaboratifs dont nous disposons ici, enrichis de toute l’aide de notre communauté, permettent à chacun, pour peu de la motivation soit présente, de concrétiser ses idéaux musicaux.

Cadors du solfège, gratteux autodidactes, percussionnistes de coin de table, chanteurs de karaoké, programmeurs virtuoses, un bel été à vous tous et que vive la musique libre !

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