A écouter : Elsa Dorlin, la philosophie est un sport de combat

https://www.franceculture.fr/emissions/les-chemins-de-la-philosophie/elsa-dorlin-et-le-sport-de-combat
L'autrice de "Se défendre : une philosophie de la violence" revient sur la portée philosophique de la pratique martiale et sur le devenir des corps dans l'adversité. Cet entretien m'a particulièrement intéressée notamment parce qu'une bonne place est faite au wing chun, dont je suis pratiquante depuis plusieurs années.

Créé, selon la légende, au XVIIe siècle par une nonne, ce style de kung-fu se fonde « sur l’économie de mouvement, la fluidité et le relâchement plutôt que sur la force physique. Cette légende exprime l’idée qu’une sorte de décision théorique est à l’origine du wing chun ». Parce qu’il nécessite l’incorporation d’habitudes contre-intuitives (comme le fait d’avancer sur un coup, ou d’être le plus relâché possible au moment de frapper), le wing chun produirait « une sorte de désir de théorie ou de réflexion philosophique », donc une incitation à se défaire des mystifications qui l’entourent. (source : https://www.monde-diplomatique.fr/2018/02/HENNETON/58370)

Y a-t-il des pratiquant·e·s d'arts martiaux par ici ?
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