Attention, post à polémique : que chacun se maîtrise pour conserver écoute et bienveillance, merci.
Je ne sais pas si je suis pour ou contre le pass sanitaire.
Je sais en revanche que je suis contre la façon dont cela nous a été annoncé (remarquez que je ne dis pas "imposé").
Certes, je ne suis pas vacciné contre le coronavirus.
Jusqu'ici, appliquant strictement les gestes barrières (je n'ai donc jamais contracté le virus) et n'affichant aucune comorbidité, j'ai laissé la place à ceux qui avaient besoin de se faire vacciner pour sauver leur peau ou au moins éviter d'être atteints durement.
Mal m'en a pris, apparemment.
L'association qui m'emploie à partir de septembre, courant au devant des obligations (pas encore actées, je le rappelle), exige que je présente un pass sanitaire en bonne et due forme avant fin août.
Me voici coincé, à la recherche d'une solution de vaccination dès mon retour, pas sûr de trouver ma place dans la file d'attente soudaine provoquée par l'allocution présidentielle.
Qu'avons-nous, collectivement, à gagner dans cette situation totalement provoquée, sans lien avec la réalité des risques, des besoins et des moyens ? Chacun aura sa réponse, et toutes, même les plus opposées, ne seront pas idiotes.
Quand les invectives volent d'un camp à l'autre, transformant tout débat ou simple échange en duel de gros mots historiques, il devient urgent, non de grossir les rangs des vaccinés de la 25ème heure, mais de se poser clairement la question : pourquoi le fais-je, ou ne le fais-je pas ?
Sur quoi est-ce que je base ma décision ? Qu'est-ce qui me ferait en changer ?
D'où vient la colère que je peux ressentir et exprimer, parfois avec violence ?
Quel est mon vrai combat ou ma peur réelle, les deux étant souvent liés ?
Bref, il me semble grand temps de nous examiner en conscience.
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