La vérité non dite et les mesures à prendre face au chaos climatique qui ne fait que commencer.
42 000 poulets se sont noyés dans une ferme avicole de Dólar suite aux innondations en Espagne. Vous en avez entendu parlé ?
Bien-sûr que non. On s'en fout. Après-tout ce ne sont que des animaux (on disait pareil des noirs, des femmes, à une autre époque)
Pourtant, l'industrie alimentaire basée sur les animaux est la principale cause de la crise écologique et climatique *: elle détruit les océans et les forêts qui régulent le climat de la planète et *émet plus de gaz à effet de serre que tous les transports mondiaux réunis (avions, voitures, bateaux, trains). L'urbanisation incontrôlée augmente les effets des inondations.
Une transition vers des régimes alimentaires à base de plantes qui permettent une restauration efficace de la nature, de la biodiversité, des cycles de l'eau et des nutriments, afin que les forêts et les océans puissent réguler le climat planétaire, en intégrant la perspective antispéciste, est complètement négligée et exclue du débat écosocial. Trop d'intérêts capitalistes sont en jeu.
La diminution radicale de la consommation dans tous les domaines de la vie est le seul moyen de réduire les combustibles fossiles, en adoptant des modes de vie désindustrialisés plus proches de ceux de nombreuses communautés indigènes de la planète.
Autrement dit on va droit dans le mur.
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