— Des records de mobilisation égalés ou battus.
L'affluence du mardi 7 mars a été la plus forte depuis 30 ans, toutes journées confondues, selon les chiffres du ministère de l'Intérieur. Du côté des données syndicales, les chiffres montrent une affluence équivalente aux records de l'automne 2010.
— Opérations "ports morts" dans plusieurs villes de France.
Comme le 7 mars, on décompte 100% de grévistes parmi les agents portuaires et les dockers. Marseille, La Rochelle, Rouen, Le Havre, Dunkerque ou encore Nantes-Saint-Nazaire sont concernés.
— Raffineries : les expéditions toujours bloquées.
Tous les salariés du secteur de l'énergie sont appelés à la grève reconductible. Les raffineries, avec les sites de TotalEnergies, Esso-ExxonMobil et Petroineos, sont donc affectées par ce mouvement social.
— Electricité : une production toujours réduite.
Mardi après-midi, les grévistes faisaient état d'une baisse de production de 13 000 MW sur les centrales thermiques et nucléaires, un niveau "historique" selon le syndicat, équivalent à une douzaine de réacteurs. Ils affirment également avoir bloqué 8 000 MW de puissance disponible sur les barrages.
— Gaz : les terminaux méthaniers de nouveau bloqués.
Dans le secteur du gaz, les blocages se poursuivent également. Plus aucun gaz naturel liquéfié (GNL) n'est déchargé des navires depuis mardi, les quatre terminaux méthaniers portuaires du pays étant bloqués par les grévistes. Selon le responsable syndical, le mouvement va se poursuivre.
— Transports : des perturbations mais une légère amélioration.
Jeudi, la SNCF prévoit un trafic à nouveau "perturbé". La grève continuera au moins jusqu'à vendredi, mais le trafic s'améliorera.
A la RATP, tous les syndicats avaient également appelé à la grève reconductible.
— Transport aérien : 20 à 30% de vols en moins dans de nombreux aéroports.
Déjà affecté mardi, le trafic aérien subit aussi des perturbations mercredi, et au-delà. La Direction générale de l'aviation civile (DGAC) a exigé des compagnies aériennes qu'elles renoncent à 20 à 30% de leurs vols jeudi et vendredi, comme les deux jours précédents.
— Déchets : les éboueurs bloquent deux incinérateurs.
Les trois incinérateurs de déchets parisiens sont toujours à l'arrêt. À Montpellier, les éboueurs sont également entrés en grève reconductible. Le dépôt Nicollin, à Sète, est fermé et le ramassage des ordures suspendu. À Niort, la collecte de poubelles est également bloquée.