Ma rue en ce début d'hiver, sous ce ciel comme une page muette où l'azur, les nuages, la lumière... sont aux abonnés absents.
La vigne grouille de bruissements et de pépiements d'oiseaux qui s'y sont nichés, blottis ; qui s'envolent dans un froufrou éperdu dès qu'on passe en dessous, recevant quelques feuilles éreintées qui n'attendaient que la chute.
Tout est silence, même les pas ne font plus crisser les graviers, la rue s'est endormie transie.
Un peu de couleur jaune, une giclée de soleil, pour un réveil plus doux...