« La vaccination de masse est inappropriée »

https://infodujour.fr/societe/54462-covid-19-la-vaccination-de-masse-est-inappropriee

Du lourd.
Pour ceux qui aiment les experts et ceux qui font des études croisées dynamiques en double aveugle inversées.
Le monsieur est Directeur de recherches au CNRS et Docteur en Biologie Cellulaire et Microbiologie.

Il est cependant établi que ce variant Omicron ne provoque que des formes légères, voire modérées de la maladie Covid-19. C’est plutôt rassurant et cela va dans le sens de la logique du comportement des virus : au cours de leurs mutations ils deviennent généralement de plus en plus infectieux mais ils perdent en virulence et ne donnent pas de formes graves ou létales.
Autre particularité du variant Omicron, les 32 mutations décrites au niveau de la protéine Spike lui confèrent une certaine résistance aux vaccins actuels. Cela justifie encore moins la vaccination de masse imposées par les autorités sanitaires. Notamment pour les enfants de 5 à 11 ans qui, certes, peuvent être infectés par le virus, mais ne font qu’exceptionnellement des formes graves et ceci en présence de comorbidités. Pour eux, comme pour le reste de la population, la vaccination obligatoire est inappropriée en période de pandémie.

Le second problème à résoudre est lié au phénomènes « ADE » (« Antibody-dependent enhancement » ou facilitation de l’infection par les anticorps) et « ERD » (« Enhanced respiratory diseases » ou facilitation des maladies respiratoires). Les phénomènes « ADE » et « ERD » facilitent l’infection des cellules par le SARS-CoV-2, ce qui n’est évidemment pas souhaitable dans le cadre d’une vaccination. Lors d’un phénomène « ADE », des anticorps anti-protéine spike sont produits mais ceux-ci facilitent l’infection (ils sont appelés anticorps « facilitants », contrairement aux autres anticorps produits dits « neutralisants » ou « neutres »). L’« ADE » est étroitement associée au phénomène « ERD » correspondant à une facilitation de l’infection cellulaire au SARS-CoV-2 indépendante des anticorps ; il s’agit par exemple d’une induction de l’orage cytokinique très délétère, ou d’une réponse immunitaire cellulaire exacerbée également délétère (immuno-pathologie à médiation cellulaire).

L’injection de cette troisième (voire quatrième) dose vaccinale a pour but d’accroître la production des anticorps « neutralisants ». Ces anticorps sont capables de neutraliser le virus et sont donc protecteurs. Néanmoins, il est vraisemblable que les rappels vaccinaux multiples augmentent -en parallèle- la proportion des anticorps « facilitants » (ces anticorps ne protègent pas et facilitent l’infection des cellules cibles par un nouveau variant du SARS-CoV-2), modifiant défavorablement le rapport bénéfice/risques anticorps « neutralisants »/anticorps « facilitants ».
Ceci conduirait à un effet opposé à celui recherché, avec des personnes vaccinées plus sensibles à une infection ultérieure au SARS-CoV-2 (variants « Delta » et/ou « Omicron » ?) et à ses effets délétères ou létaux. Ledit « remède » pourrait donc conduire à des effets plus graves sur les personnes vaccinées puis infectées par un nouveau variant du SARS-CoV-2.

Que ceux qui doutent devraient se méfier de qui ils doutent.

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