Les pauvres ne doivent plus être « la poubelle de la grande distribution ».

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En France, de 5,5 à 8 millions de personnes sont en situation de précarité alimentaire. Cela représente 8 à 11 % de la population qui a des difficultés pour s’alimenter.
La Banque Alimentaire (1984) et les Restos du Cœur (1985), les deux grandes associations de l’aide alimentaire, ont été fondées à la fin des années 70, après la crise économique.
Cette aide repose essentiellement sur la collecte des excédents de l’industrie agro-alimentaire. Les grandes surfaces apprécient, car cela leur permet de faire des économies.
La démarche ne résulte pas de leur bonté de cœur, mais d’un intérêt économique : les dons alimentaires sont défiscalisés à 60 %. Ces dons contribuent également à réduire le coût du traitement des déchets.

Mais ce système pose question du côté des bénéficiaires, qui récupèrent des aliments souvent de mauvaise qualité, qu’ils ne
choisissent pas et qui ne correspondent pas toujours à leurs besoins. «Les pauvres sont les poubelles de la grande distribution et de ce qu’on n’a pas voulu consommer», résume Boris Tavernier, délégué général de l’association Vrac, qui œuvre pour rendre accessible une alimentation durable et de qualité dans les quartiers populaires.

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