Paris : « S'il faut, on mettra quatre heures à démarrer le camion » préviennent les éboueurs face aux réquisitions
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Pour justifier leur mouvement, les arguments ne manquent pas : « La plupart des agents ici se lèvent à 3h30 tous les jours, pour être à 5h30 sur le pont. Qu’il pleuve, qu’il neige, qu’il vente, on est là tous les jours », ajoute Farid. Tous relève la pénibilité de leur métier. Un « tue-bonhomme » comme le qualifie Yasmine, lui aussi gréviste : « Ils nous rabâchent que l’espérance de vie augmente. Pour eux, les élus en costard oui. Mais nous, on a eu encore sept morts en deux ans. »