Deuxième grève générale en Argentine contre le président ultralibéral Javier Milei.

Le nouveau président argentin Javier Milei a fait face à un appel à la grève générale, jeudi 9 mai, le deuxième en cinq mois au pouvoir. La rue en Argentine hausse le ton, alors que son programme d'austérité est déjà contesté par des manifestations quasi quotidiennes, mais d'ampleurs diverses.
Durant 24 heures, la capitale, Buenos Aires, a été à l'arrêt. Ni trains, ni bus, ni métro. Quelque 400 vols également annulés, affectant 70 000 passagers, selon l'Association latino-américaine du transport aérien.

Des économistes, y compris libéraux, s'inquiètent de "l'après". "Milei a (...) une seule variable en tête : l'inflation", estime Carlos Rodriguez, un ancien proche du nouveau président. "Le plan d'ajustement est simplement de ne rien payer, avec ces premiers mois une réduction des coûts dans tous secteurs. Mais je ne vois pas de plan".

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