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Refus d’obtempérer à géométrie variable
lien de la #Vidéo :
https://contre-attaque.net/wp-content/uploads/2024/02/REFU.mp4
Samedi 3 février au soir, à Paris, des célébrations ont lieu dans la rue après la victoire de la Côte d’Ivoire lors de la Coupe d’Afrique des Nations. Un homme fête l’événement en brandissant un drapeau depuis sa voiture immobile, ne présentant pas de risque. Un policier surgit avec son arme à feu au milieu des fêtards, et braque l’automobiliste. Heureusement, la foule autour garde son sang froid. Et un policier calme même son jeune collègue prêt à tirer.
En septembre dernier, lors d’une manifestation sociale à Paris, un policier était sorti d’un véhicule pour braquer une foule de manifestants avec son arme à feu.
Quelques semaines plus tôt, le 27 juin, le jeune Nahel était abattu à bout portant dans une voiture à Nanterre, par des policiers qui n’étaient pas en danger.
À l’inverse, le 31 janvier dernier près d’Angers, sur un blocage d’agriculteurs, des gendarmes se trouvant devant un tracteur en mouvement s’étaient simplement écartés pour le laisser passer.
Quand les forces de l’ordre veulent faire preuve de proportionnalité et éviter d’aggraver la situation, elles savent parfaitement le faire. Braquer des automobilistes, des passants ou des manifestants avec une arme létale est un choix. Ce choix de potentiellement mettre à mort vise d’abord les personnes non-blanches, pauvres et opposants politiques. Et beaucoup moins les tracteurs de la FNSEA.
Ces dernières années, le nombre de tirs à balles réelles de la police française a explosé. La loi sur la «présomption de légitime défense» votée par le Parti Socialiste en 2017 a provoqué une augmentation immédiate de l’usage d’armes à feu et du nombre de morts pour «refus d’obtempérer». Il n’est désormais plus rare de voir des agents braquer leur arme sur des civils et parfois de faire feu.
Images : Rambaud filoche louis, CLPress
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