La guerre des États contre les réseaux ouverts qui refusent d’appliquer leur politique de contrôle de l’opinion prend un nouveau tournant avec cette décision au Brésil. Puisque la cour suprême vient d’y 'interdire X, mais plus incroyable encore, de punir d’une amende de 9000$ par jour, la consultation du réseau social via VPN.

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#politique #surveillance #contrôle #1984

C’est un point de bascule et de nombreux États ou oligarchies d’État fragilisées seront tentées d’utiliser des méthodes identiques, notamment l’UE, la Grande Bretagne, et de nombreux autres, appartenant à des coalitions géopolitiques différentes. C’est un sujet mondial et il n’y a pas ici de “gentils” et de “méchants”.
Il est probable qu’à l’avenir, l’objectif de stabilité des États poussera la plupart d’entre-eux à limiter les droits des citoyens pour éviter la confrontation intérieure et la guerre civile. Les États les plus fragilisés, soit par le manque de cohésion interne de leur population, par l’incompétence de leur personnel politique ou par les tentatives de déstabilisations de leurs adversaires géopolitiques, seront donc les plus susceptibles d’adopter des mesures liberticides pour éviter l’effondrement. Chaque État sera d’autant plus liberticide qu’il sera fragile. Car seule la force de sa cohésion culturelle et normative intérieure, la compétence de son personnel politique et sa puissance dans les rapports de force mondiaux, sont des gages durables de la capacité d’un État à résister aux guerres de déstabilisation (élections, culture, normes, etc.). Et donc à maintenir un état de détente intérieur, propice au respect des libertés civiles. Bien-sûr, nous sommes heureux, comme opposants, de disposer de réseaux d’informations alternatifs mais si nous avions le pouvoir à la tête d’un État fragile et menacé de renversement par des forces extérieures, nous verrions peut-être les choses autrement. La liberté ne peut être le résultat de simples postulats libéraux et démocratiques. Le croire c’est ignorer la marche du monde. Se fragiliser, c’est tôt ou tard se condamner à l’esclavage. Fragiliser un pays, c’est le condamner à la soumission et à la tyrannie.
Sans puissance, on n’a que la liberté de la longueur de la laisse. Les États-proies incapables de se défendre contre les opérateurs de guerres de quatrième génération, laissent leurs citoyens “libres” tant que la population vote correctement. Si un risque de basculement politique réel survient, la liberté est alors suspendue. Nous en avons la démonstration chaque jour. Le degré de liberté dans les colonies de l’empire, est un indicateur exact de la confiance des dominants. Si vous êtes libre c’est qu’ils ne craignent rien.
Il nous faut chérir la liberté. Non celle que nous octroie une oligarchie confiante et toxique tout en nous détruisant, mais celle que donne la cohésion et la puissance. Dans les États souverains, la liberté des citoyens est à la mesure de la détente que donne la puissance.
Il faut choisir sa liberté.
X est mon allié, mais c’est un allié temporaire. Je le sais et le passé de cette plateforme et des autres, devrait nous servir de leçon. Notre liberté durable et réelle ne peut dépendre à terme d’un milliardaire ou d’un réseau social, mais se gagne par la puissance. Elle porte un nom : #Souveraineté .

https://x.com/LaurentOzon/status/1829789022798987723

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