#kameldaoudi

fiel@diaspora-fr.org

#Justice #KamelDaoudi #Terrorisme #radicalisation #UltraGauche

Assigné à résidence depuis 14 ans, Kamel Daoudi le restera pour ses « liens avec l’ultragauche »

Les lectrices et lecteurs de lundimatin connaissent bien la situation de Kamel Daoudi, plus vieil assigné à résidence de France. Le ministère de l’Intérieur qui met tout en œuvre pour que M. Daoudi ne puisse pas vivre librement auprès de sa famille vient de passer une nouvelle étape dans l’ubuesque et le kafkaïen : ce serait désormais sa « radicalisation d’ultragauche » qui justifierait son enfermement à ciel ouvert. En l’occurrence, la signature d’une pétition en faveur de la libération de « Libre Flo », militant rojaviste incarcéré, un tweet de soutien à Nantes Révoltée après les menaces de dissolution agitées par M. #Darmanin et une interview dans lundimatin (À voir ici "Je suis libre dans le périmètre que l’on m’assigne).

Petit récapitulatif technique mais nécessaire. Il y a quelques mois, la cour de cassation statuait en faveur de M. Daoudi : l’interdiction de territoire français émise contre lui il y a 15 ans méritait d’être réexaminée au vu du temps écoulé et de sa situation familiale. Le 21 juin, une cour examinait donc cette requête en relèvement de peine. La veille de l’audience, le parquet national antiterroriste communiquait aux parties de nouveaux éléments attestant de la dangerosité de M. Daoudi. C’est à la lecture de ce rapport que ce dernier a pu découvrir qu’il était toujours « radicalisé » mais d’« ultragauche ». Que le ministère de l’Intérieur soit capable de la plus grande des mauvaises fois dans cette affaire n’a rien de surprenant, sans « éléments nouveaux », la peine n’aurait pu qu’être relevée et M. Daoudi libéré, ce qui est plus inquiétant c’est que des magistrats fassent leurs des raisonnements aussi absurdes qu’infondés. C’est en tout cas ce que démontre l’arrêt rendu par la cour. Nous publions ici les explications détaillées de M. Daoudi, ainsi qu’un échange avec sa femme dans lequel le couple revient sur ce quotidien fait d’attente et de rejet. lire la suite sur le site lundi-am

Voir aussi l'article d'AmnestiY international