#saint_saëns

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#Musique #Classique #Piano #Bertrand_Chamayou #Saint_Saëns
Je découvre et l'interprète et le concerto, c'est magnifiqu ! Je vais l'applaudir ce soir dans un Concerto de #Félix_Mendelssohn à notre excellent #Auditorium à #Dijon.

Saint-Saëns : Concerto pour piano et orchestre n°2 (Bertrand Chamayou)

Bertrand Chamayou joue, avec l' #Orchestre_national_de-France placé sous la direction de #Cristian_Măcelaru , le 2e Concerto pour piano et orchestre de #Camille_Saint_Saëns. Extrait du concert donné le 20 mai 2021 à la #Philharmonie_de_Paris.

Structure :
Andante sostenuto
Allegro scherzando
Presto

Au printemps 1868, le célèbre Anton Rubinstein accepte de diriger à Paris une œuvre de son ami Camille Saint-Saëns, à condition que celui-ci en soit le soliste, et que sa partition soit nouvelle. En dix-sept jours, Saint-Saëns compose son Deuxième Concerto pour piano. L’œuvre devient vite l’une des plus célèbres de son auteur, à juste titre. Son architecture est bien proportionnée, ses thèmes séduisants et contrastés, son pianisme découle élégamment de Chopin, quoique l’orchestre ne pâlisse pas devant lui. L’œuvre maintient en outre l’auditeur sous tension. Dépourvue de mouvement lent, elle présente en effet une singulière dynamique d’accélération (moyennement rapide / rapide / très rapide). De son introduction « en style d’orgue » à sa tarentelle finale, la partition joue enfin de registres variés, ce qui fit dire à un critique qu’elle « commence avec Bach et finit avec Offenbach » !

L’Andante sostenuto s’ouvre et se clôt par une majestueuse cadence du piano, dans le style d’un prélude de Bach. De ton sérieux, le mouvement s’inscrit clairement dans la filiation des concertos de Chopin, même si ton thème principal est emprunté par Saint-Saëns à son élève Fauré. Contre toute attente, le mouvement suivant est un Allegro scherzando, dans lequel piano et orchestre dialoguent. L’animation rythmique et la légèreté de trait trahissent l’influence du Scherzo du Songe d’une nuit d’été de Mendelssohn. Enfin, le Presto génère une véritable ivresse. Son thème rappelant la Tarentelle de Chopin s’enchaîne à une toccata d’une volubilité diabolique. Un épisode plus calme contraste, dans lequel de malicieux trilles traversent le clavier.

https://youtu.be/VACnwogYT_E