#aude
Aude : drôle de corrida à Roullens pour attraper les vaches errantes.
Depuis deux décennies, le maire de Roullens espère en vain que cesse la divagation de vaches et taureaux errants -dont le nombre est difficilement estimable- appartenant à un éleveur qui dit pratiquer l'élevage "extensif".
Le souci c'est que, régulièrement, les bovins n'hésitent pas à "s'inviter" au village, trouvant certainement l'herbe plus verte au sein de l'aire de jeux ou appréciant de visiter les jardins de quelques particuliers, dégâts matériels à la clé.
J'adore la fin de l'article :
De son côté, l'éleveur, présent lors des opérations de capture, a sobrement commenté le contexte : "Je n'ai rien à dire... Que voulez-vous que je dise ?" 🤣
Le massif de l'Alaric, dans l'Aude. 850 hectares brûlés. 😫
12 départs de feu, dont un de 5 hectares, à Moux. L'origine des feux serait un mégot jeté sur l'A61.
L'incendie aurait entraîné des coupures de courant localement, en France, en Espagne et jusqu'au Portugal.
Hein ? Jusqu'au Portugal ? À plus de mille km de là ?...
L'incendie est contenu, mais toujours pas fixé. Des reprises sont possibles.
Sinon, avant, Alaric ressemblait à ceci :
Maintenant c'est ça :
Un joli portail, dans une petite rue de Montolieu...
Village dédié au livre (beaucoup de petites librairies, un festival du livre...) (mais pas que). Nous on y va surtout pour la Manufacture. :)
(et l'assoce La Manuf). Un endroit... étrange, à moitié en ruine, une ancienne manufacture de textile du 18ème. Une architecture remarquable, qui hélas commence à gravement s'émietter. Une partie de ce domaine a été réhabilitée en gîte de luxe, mais l'autre partie abrite un restaurant dont le décor mobilier semble intouché depuis des siècles, contrairement à sa cuisine qui est bien contemporaine et originale.
Surtout, à l'Apostrophe, il y a des ateliers d'artistes. Entre deux confinements, l'an passé, on a pu les visiter et discuter avec les artistes, se poser dans la cour où trône un immmmense tilleul au parfum étourdissant, pluricentenaire, pour y déguster un excellent café en écoutant un excellent boeuf de musiciens (qui prenaient eux de la bière). Il y avait aussi, dans une autre petite cour du rez-de chaussée (c'est un vrai labyrinthe) une sorte de mini marché, assez éclectique, ça allait du fish n' ship de patate douce à la capeline en fil de coton au crochet, en passant par la petite sculpture de récup.
Un endroit comme j'aime. Comme un grand vaisseau à la proue blanche en plein soleil, mais dont la poupe s'en irait en friche, sombrant dans la jungle verte et sombre, inextricable et fraîche, qui borde le ruisseau. Hélas hélas... quel dommage qu'il n'y ait pas un chantier participatif, je sais pas, quelque chose... qui puisse sauver certains pans de ce domaine.
Je ne sais pas si c'est un manque de moyens ou une volonté de laisser l'âge et le temps grignoter l'histoire... le souvenir de celles et ceux qui furent là, y ont travaillé, vécu, dont les échos sont à peine perceptibles, pour peu qu'on tende l'oreille.