Jardiner pour penser autrement
ÉCOLOGIE
Ça change au jardin .
Autrefois, les déchets végétaux, on les brûlait sans scrupules. Il faut avouer que l’on toussait souvent. Le rituel semblait sympathique et efficace… mais en réalité quelle pollution ! C’est aujourd’hui interdit…
Puis, on apprit à transporter nos déchets à la déchetterie ou les entreposer à la bonne date dans de grands sacs dédiés… Certes les déchets sont recyclés, mais pas à notre propre bénéfice. Il y a le prix du coût carbone de leur transport et de leur traitement…
Il y eut ensuite ceux qui firent l’acquisition de broyeurs et d’autres se lancèrent dans l’art du compost.
D’aucuns montrèrent qu’il n’était pas pertinent de recourir au broyeur, la tondeuse ou les sécateurs pouvant agir fort utilement…
J’ai appris depuis peu ce qu’était le BRF. Bois raméal fragmenté s’il vous plaît !
Au delà, la tendance actuelle est donc de recycler sur place et de nourrir le sol avec les déchets du jardin.
Le regard vis à vis “des mauvais herbes” a également évolué… on peut même oser semer des graines de fleurs dans les interstices entre les pierres… Bien entendu les produits chimiques sont proscrits !
Au delà des aspects techniques, c’est bien une nouvelle philosophie qui entre au jardin. Une sorte de bienveillance qui invite à mieux prendre soin de l’espace et des sols.
Outre l’attitude responsable, il me semble que ces nouvelles approches viennent nous enseigner comment les végétaux évoluent.
Ils le font en lien direct avec la vie animale.
J’ai déjà parlé de la collaboration active avec les taupes . Je note le retour des papillons et l’observation du compost a permis de noter une diversité d’insectes en action ou la présence de nombreux vers…
Le tas de bois soigneusement rangé pourra abriter des insectes. J’ai noté le retour des abeilles.
Ces pratiques douces supposent un certain engagement… c’est concret et remuer du compost fait aussi travailler les muscles ! C’est donc bon pour la santé !
Mais c’est bon aussi pour le cerveau car jardiner permet ainsi de se “nettoyer le cerveau” en chassant les idées toxiques. Jardiner peut inviter à penser son rapport au monde, au vivant en nous reliant à la vie végétale ou animale. Enfin quand on est parvenu au bout d’une tache , même si c’est “provisoire”, le cerveau trouve récompense dans la satisfaction du travail accompli !
Le jardin du 21ème siècle a abandonné les solutions expéditives d’antan aux lourdes conséquences. Loin de céder à une mode, il s’agit en réalité de trouver là une illustration concrète de l’attention que nous pouvons porter à la protection de notre environnement et au développement de notre bien être.
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