#droits-numériques

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Le Royaume-Uni fait marche arrière dans sa tentative de briser le chiffrement.

Le projet de loi sur la sécurité en ligne, qui vise à réglementer les contenus nuisibles et illégaux en ligne, contenait une disposition controversée, surnommée la «clause espion» par certains organismes de défense des droits numérique, qui aurait obligé les plateformes utilisant le chiffrement de bout en bout à mettre en place des mécanismes permettant d’identifier et de signaler les CSAM.
Le chiffrement de bout en bout garantit que seuls l’expéditeur et le destinataire d’un message peuvent en voir le contenu ; même le fournisseur du service ne peut pas accéder aux données non chiffrées.

Les opposants au projet de loi affirment que l’installation de portes dérobées dans les appareils des gens pour rechercher des images CSAM ouvrirait presque certainement la voie à une surveillance plus large de la part des gouvernements. "Vous rendez la surveillance de masse presque inévitable en mettant [ces outils] entre leurs mains, estime Woodward ; Il y aura toujours des «circonstances exceptionnelles» auxquelles [les forces de sécurité] penseront et qui justifieront qu’elles recherchent autre chose".

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