Jérôme Rodrigues, figure du mouvement des « gilets jaunes », a été relaxé
Selon le tribunal, les propos incriminés « visaient non l’ensemble des policiers mais les méthodes de certains d’entre eux », en l’occurrence des membres du syndicat #Synergie officiers. Il est « patent que les propos incriminés sont intervenus dans le cadre d’un conflit récurrent alimenté sur le réseau social Twitter entre Jérôme Rodrigues (…) et le syndicat de policiers Synergie-officiers », a estimé le tribunal. Ce syndicat « ne se confondant pas avec l’administration publique qu’est la police nationale ».
Jérôme Rodrigues, éborgné par un tir de grenade lors d’une manifestation le 26 janvier 2019, avait reconnu avoir publié sur Twitter, en septembre 2020, ce message : « C’est clair bande de nazis que vous irez ouvrir le camp de concentration disponible au nord-est de Paris, celui que vous tentez de cacher aux médias. »
Ces mots avaient entraîné le dépôt d’une plainte de la part de Gérald #Darmanin. Le ministre de l’intérieur avait dénoncé des propos « ignobles » et affirmé sa volonté de « défendre l’honneur de tous les policiers ».
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