#litterature

alaincognito@diaspora-fr.org
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Les Jeux floraux ont été institués en 1323, à Toulouse, par sept troubadours pour maintenir le lyrisme courtois.

La « Compagnie du Gai Savoir », ainsi créée, fut dotée du statut d’Académie en 1694 par Louis XIV. Héritière d’une tradition d’excellence depuis près de sept siècles, elle entend promouvoir la poésie sous toutes ses formes et, d’une manière générale, la littérature. Chaque 3 mai, elle remet depuis 1324, des « Fleurs » aux lauréats des différents concours qu’elle organise.

Considérée comme la plus ancienne société savante d’Europe, l’Académie des Jeux floraux fut reconnue d’utilité publique en 1923. Elle est aujourd’hui hébergée dans l’hôtel d’Assézat, à Toulouse.

https://jeuxfloraux.fr/
#poesie #poete #litterature #art #toulouse #occitanie #troubadour

anthropie@diaspora-fr.org

Sandra Lucbert

Entretien
Dans le texte

Passionnant entretien sur la possibilité de construire une littérature politique qui ne soit pas la-littérature-politique, ce machin figé qui évacue d'un même geste la littérature et la politique.

#lucbert #sandraLucbert #horsSerie #litterature #politique #dlt #dansLeTexte

https://www.hors-serie.net/Dans-le-Texte/2024-02-03/La-litterature-armee-id576

vietnam_aujourdhui@diaspora.psyco.fr

La librairie française Nam Phong d'HCM Ville : fonctionnement, enjeux et projets

« Culture et convivialité au cœur de Saigon », voici ce que l’on peut lire en se rendant sur le site de la librairie française Nam Phong créé en 2002 par Nguyen Quoc Khanh en hommage à ses traditions familiales francophiles et francophones. Découvrez la librairie française Nam Phong de Nguyen Quoc Khanh de sa création à ses projets en passant par son fonctionnement.

La librairie française Nam Phong a été fondée en 2002 par Nguyen Quoc Khanh. Membre de l’AILF (Association Internationale des Libraires Francophones), ce statut lui octroie une certaine ouverture internationale et lui permet de bénéficier de temps à autre d’aide du CNL ( Centre National du Livre) pour consolidation du fonds en français.

A part cela, Khanh et sa librairie n’est soutenu par aucune structure officielle tant côté français qu’évidemment côté vietnamien.

Librairie française au Vietnam depuis 2002

Même s’il existe un budget de l’État français réservé à la francophonie, il semblerait que ce dernier soit destiné uniquement aux organisations internationales et non aux français qui investissent individuellement à l’étranger, même dans ce domaine culturel spécifique.

« Nous avons quand même réussi en persévérant et sur la durée à avoir une clientèle locale avec un pic énorme durant la pandémie du Covid. »

Malgré les difficultés financières et le manque de soutien, la librairie française Nam Phong fonctionne bien, ce qui motive Khanh à s’accrocher à son projet. Durant la pandémie du Covid, en particulier en 2020, la librairie a connue des ventes records particulièrement bien car les expatriés et leurs enfants ne pouvaient pas sortir du pays et la Librairie constituait une source de loisirs et de distraction.

Petit à petit, Khanh et son équipe ont su s’adapter aux évolutions du marché, en améliorant leurs moyens de communication notamment, dans le but de développer encore leur clientèle.

Comment se déroule l’importation des livres ?

Les livres qu’on trouve à la librairie Nam Phong sont tous importés de France. Cette importation est compliquée, avec un marché étroitement surveillé par le gouvernement.

L’importation est soumise à deux procédures d’autorisation préalable et de vérification a posteriori après importation des livres, avant d’avoir l’autorisation ou non de vendre les livres. Le gouvernement vietnamien est notamment pointilleux sur les livres d’histoire, de géographie et les guides touristiques.

Type de clientèle et livres à succès

« Les clients de la librairie Nam Phong sont principalement des expatriés francophones résidents mais aussi pour une part très significative des touristes , francophones de passage. »

Certains vietnamiens francophones tels que les professeurs ou les jeunes étudiant le français se rendent à la librairie Nam Phong mais il s’agit d’une minorité. Les livres vendus à la librairie française sont généralement trop chers pour les Vietnamiens.

La librairie Nam Phong se base sur les prix publics de vente en France auxquels s’ajoutent les surcoûts liés au transport et autres frais liés aux procédures d’importation. Les livres sont alors au moins dix fois plus chers que les livres en vietnamiens écrits et imprimés au Viet Nam.

« Les livres qui ont le plus de succès sont les livres jeunesses, les policiers et ensuite les romans notamment ceux ayant un lien avec le Vietnam. »

Événements organisés dans librairie

Afin de dynamiser la librairie française, des évènements sont organisés régulièrement notamment des rencontres lecteurs et des séances dédicaces.

« Tout dépend des opportunités mais depuis 6 mois, on essaie de faire deux évènements par mois. C’est un bon rythme je pense. »

Par exemple, le 23 mars 2023, la librairie française Nam Phong accueillait Nicolas Leymonerie pour une rencontre-dédicace sur son livre « Comprendre les Vietnamiens ».

Projet à court et moyen terme

A court terme, Nguyen Quoc Khanh voudrait restructurer la société qui héberge la librairie. La librairie est hébergée par une société de droit vietnamien, une société unipersonnelle à responsabilité illimitée. Khanh cherche désormais un groupe de partenaires afin d’adopter une forme de société de type SARL de droit vietnamien.

« Je dois maintenant penser à ce qui va se passer s’il m’arrive quelque chose. »

Plus d’informations :

Par Mia Montagner – Lepetitjournal.com – 14 juillet 2023

#francophonie #litterature #saigon #viet-nam

Originally posted at: https://vietnam-aujourdhui.info/2023/07/16/la-librairie-francaise-nam-phong-dhcm-ville-fonctionnement-enjeux-et-projets/

petitpain@diaspora.psyco.fr

Ah les cons !

" Défense et illustration du con " …
dit par #Bruno-Gaccio. Texte de #francois-Cavanna.
(l’extrait proposé, 7’) mais plus si affinité...

Il y a deux catégories de cons, les cons de naissance et les cons volontaires, de toutes facons ils sont aussi dangereux les uns que les autres... je ne les aime pas ! désolé, je sais que c'est pas gentil, pas charitable, mais je ne les aime pas.
(de plus amples détails dans l'extrait cité plus bas)

https://www.youtube.com/watch?v=isa4RwkeWcs&t=4275s
https://yewtu.be/watch?v=isa4RwkeWcs&t=4275s
effectivement c'était l'anniversaire des 5 ans de la disparition de Cavanna (janvier 2019)
Ils en parlent à l’amphithéâtre Richelieu de la Sorbonne / Paris.
(les éternels, Siné et cavanna), vous pouvez aller à 1h43'45" pour voir un extrait de 10' d'un doc de Nina et Denis Robert.
C'est pourquoi, jusqu’à l'ultime seconde j'écrirai... Cavanna

Tous les livres de François Cavanna
#archive #litterature #doc #amitie #hara-kiri #charlie-hebdo #ceux-que-jaime-aussi #video #hommage #les-cons
Con comme le temps qui passe.

pascal_lamachere@diaspora-fr.org

Suite du 20 février : Je reçus assez rapidement des réponses. Certaines assez déplaisantes, des « trolls provocations », des pleines de clichés d'idiots mal informés sur la richesse de l'alimentation végétale, du véganisme et sur l'intérêt santé d'un régime végétalien, et de propos de lobbies carnistes couplés à un certain nombre de moqueries.

Du style : « Oui à la verdure dans les jardins, non aux herbes, même hachées, dans mon assiette. »

« Encore un qui veut se la jouer Fsociety. Un conseil, prenez un raccourci : réveillez-vous ! »

« C'est bon, les filles et les gars, profitez comme moi de la fin du monde sur un transat. »

« Jésus, tu t'es trompé d'époque, va te faire voir et multiplier les pains chez les Grecs. »

« Les produits végans ne sont pas vos amis pour la vie. »

En réponse, je me contentai de les inviter à lire des articles, celui de Jérôme Segal « Qui sont les animaux ? » qui répond à des critiques, et d'autres :

Et de consulter les fiches nutritionnelles d'associations dédiées à la cause animale :

Et s'inscrire à un programme d'aide à la transition s'ils devaient manquer de motivation pour s'informer par eux-mêmes :

Et d’écouter le podcast Comme un poisson dans l’eau : https://www.youtube.com/@poissonpodcast/videos

Et de lire le livre Le mal du sucre pour limiter leur consommation de sucre en même temps.

Curieusement pour moi, le plus dur à convaincre, à inviter à remettre en question leurs préjugés et idéaux politiques, fut les adeptes de l'idéologie libertarienne se revendiquant du courant anarcho-capitalisme, semblant assez nombreux, peut-être bien majoritaires dans cette dimension d'internet que je découvrais. Non pas dur à convaincre par défaut d'arguments ou parce qu’adhéré à une thèse climato-sceptique complotiste où toute information contraire à leur point de vue serait douteuse. Juste que par principe ils n'étaient pas prêts à lutter contre le capitalisme, et encore moins passer du temps à compulser des documents qui chercheraient à leur expliquer par a + b leurs torts.

Malgré tout, je leur suggérai de voir ou lire les transcriptions de la conférence « Une société viable » (A Viable Society) et du podcast « Révolution maintenant ! », pour quand ils auraient le temps et l'envie : https://www.revolutionnow.live/

De notable, de constructif, des réponses reçues, quelques-uns suggérèrent des docs ou / et des façons d'organiser le collectif, en s'intéressant à ceux déjà un peu dans cette idée, cet objectif. Et puis il y a celles et ceux qui proposèrent leur aide, leur participation, dont des qui se considéraient sans « compétences précises ». Je leurs répondis :

« Si je puis dire, pas de soucis,
certaines tâches peuvent s'apprendre sur le tas,
et vous pourrez participer d'une manière ou d'une autre, au choix,
ne serait-ce qu'offrir votre temps de cerveau disponible, vos opinions, vos avis,
éventuellement enquêter pour vérifier ce qui relèverait de la véracité,
en s'intéressant aux publications, les lire, les regarder, commenter, partager,
participer à la stratégie et popularisation du mouvement sur le réseau commun.
En bref, du moment que vous êtes de bonne volonté,
comprenez l'importance des idéaux, du souci commun,
êtes prêt(e) à une Révolutionère société,
à une quête de mue,
vous êtes bienvenu(e) !»

Pendant ce temps, pendant que je me la jouais apprenti révolutionnaire, de ce que j'ai retenu de ce que Œil d'aigle me racontera, celle-ci avait ouvert les « yeux de sa conscience » sur le parvis d'un théâtre.

Pour lire ce qui a été écrit avant et suivre l'histoire : https://www.cuisine-art-politique-et-compagnie.com/forums/sujet/histoire-poetique-au-cours-de-lannee-2023-quelques-vers-par-jour/#post-398

Liste de lecture des essais de "récitation" de l'histoire à suivre que j'ai commencé le 1er janvier, avec improvisation musicale avec la guitare et un petit tambour végan : https://www.youtube.com/watch?v=lDJ3pvMyv0I&list=PLWG3MhJ7E0kjNm7nKDDSwHnSKlza7G-oF&index=1
Vous y trouverez pour le moment les 5 premiers jours d'écriture.
 

 

 

#vegan #poeme #poesie #photo #photomontage #photographie #montage #graphisme #dessin #peinture #terre #Ovni #Ovnis #media #média #medias #médias #tech #techno #technologie #IA #AI #intelligenceartificielle #religion #info #infos #video #vidéo #texte #écriture #musique #guitare #slam #litterature #sante #santé #theatre #théâtre #Russie #Ukraine #nature #film #cinema #cinéma #artiste #conte #philo #philosophe #journaliste #journalisme #sf #hf #fr #culture #poème #animal #animaux #revolution #révolution #sciencefiction #science-fiction #science_fiction #fantaisie #fantasy #heroicfantasy #heroic-fantasy #heroic_fantasy #histoire #capitalisme #politique #economie #économie #littérature #livre #livres #roman #philosophie #science #art #journal #recette #nutrition #conference #conférence #podcast #lecture #poésie #climat #ecologie #écologie #veggie #vege #végé #vegetalien #végétalien #vegetalisme #végétalisme #végan #antispeciste #antispéciste #antispecisme #antispécisme

 
 

pascal_lamachere@diaspora-fr.org
  • Suite du 30 janvier : Stop, pause. Du moins sur l'histoire au bout du fil. Aparté. Le monde ne va pas s'arrêter sur une injonction. Dommage, car les nouvelles font sensation de gril, ramènent à l'impuissance, de la vanité, face aux préoccupations.

L’impuissance, je pense à une chanson de Daniel Guichard, L'Indien :
https://www.youtube.com/watch?v=aw-uNBwQMRM&list=PL9C4E9847954BBFF4&index=67
celle où l'on constate la répétition de l'histoire, la mort de Palestiniens,
le génocide qui continue dans les élevages et abattoirs,
l'environnement qui continue de se dégrader, tel si au purgatoire.

De la vanité, la mienne, d'une action individuelle dérisoire,
d'écrire de la sorte, de la poussière lancée sur des bulldozers,
alors que de la précarité, que contre des événements, il faudrait pouvoir,
même si qui sait les effets un jour ou l'autre, goutte après goutte, sur l'ère ?

Mais pour les préoccupations, les soucis, il y aurait urgence :
un iceberg géant s'est détaché, bientôt le tour du « glacier de l'apocalypse »,
les machines de guerre ne sont pas prêtes de s'arrêter, alimentées par une terrible essence,
l'horloge de la fin des temps a officiellement été avancée, en serons-nous phénix ? :

28 janvier : la fin du monde : https://www.youtube.com/watch?v=UZvzYOfxKLA

Demain, en France, il y a de nouveau une grève générale officielle,
et quand je lis les messages du directeur de l'institut d'urgence climatique : https://twitter.com/PCarterClimate
que le Capitalocène est sur sa lancée, que les médias de masse en font le jeu, selon des critiques,
je crains que les oppositions et in fine tous n'aient d'autre destin qu'une fin cruelle.

Ceci écrit, quelques réflexions en vrac :

  • Sur Facebook, quand vous partagez du contenu abordant le dérèglement climatique, la publication se retrouve associée à un « Découvrez dans quelle mesure la température moyenne change dans votre région », qui peut-être considéré comme une façon de sensibiliser les chauvins, mais cultive de l'individualisme, et une forme d'inconscience que le problème doit être pensé au niveau planétaire, et que la solution est collective, ne peut venir d'un seul pays, quand bien même il serait écologiquement exemplaire. Ce qui est déjà une bonne chose, mais les pays qui seraient les moins impactés dans l'immédiat n'en devraient pas faire pour autant aucun effort. Sans compter que les publications associées n'abordent pas forcément ce qui pourrait faire solution du point de vue holistique ;

  • Le 19 janvier a été partagé un lien vers une thèse qui évoque que cela fait plusieurs décennies que des gens savaient qu'il y avait péril, un dérèglement climatique lié à l'activité humaine, l'utilisation des énergies fossiles. Je le remets là : Traduction française de la transcription de l’épisode 35 du podcast « Revolution now ! » de Peter Joseph (après la vidéo) : https://www-revolutionnow-live.translate.goog/episodes/episode34-staycationing-9jlk7-kbr23-98fgl-fngdf-jn9pp-zsp5y-mzpbc?_x_tr_sl=en&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=wapp

A savoir que la traduction automatique de google ne traduit pas complètement certains passages, pour une traduction complète, traduire à partir de l’article d’origine : https://www.revolutionnow.live/episodes/episode34-staycationing-9jlk7-kbr23-98fgl-fngdf-jn9pp-zsp5y-mzpbc

de quoi se demander si ils pensaient ne pas être trop impactés dans leurs régions, ou pensaient pouvoir se mettre à l'abri dans une des régions qui seraient les moins impactées si ils seraient encore en vie quand les effets deviendraient de plus en plus délétères ;

  • J'ai lu certains articles de médias indépendants argumenter à propos contre la « réforme » des retraites, mais leurs revendications m'ont semblé de l'ordre d'un « progressisme mou », méconnaissant probablement les idées de Bernard Friot et du réseau salariat, le débat autour des notions de travail et d'emploi. Sans cette remise en question, on peut penser que cela revient à faire le jeu du statu quo. Sans vouloir donner des idées, un gouvernement sournois, « malin », stratégique, pourrait jouer dessus s'il souhaite mettre des bâtons dans les roues pour limiter le « progressisme » et empêcher la concrétisation d'idées révolutionnaires. Car sans cette remise en question et des revendications révolutionnaires, impression que plus qu'un 49.3, des réformes impopulaires provoquent des oppositions où les idées révolutionnaires sont mises de côté pour des revendications de « changement sans rien changer », ou trop peu par rapport à ce que certains considèrent les enjeux de notre époque.

J'ai divers docs à partager à ce propos. Bernard Friot avait fait une vidéo où il exprimait sa philosophie sur la notion de travail et d'emploi, une conférence « A quoi je dis oui », et il y a des articles de Frédéric Lordon : https://blog.mondediplo.net/-La-pompe-a-phynance-
Et cetera.

Si vous manquez de temps, ce n'est pas ce qui synthétise le mieux les idées, mais je vous suggère de lire : Les artistes sont aussi des travailleurs — discussion avec Convergence des Luths [1/2] : https://www.revue-ballast.fr/convergence-des-luths/

Une histoire politique de la musique classique — discussion avec Convergence des Luths [2/2] : https://www.revue-ballast.fr/une-histoire-politique-de-la-musique-classique-discussion-avec-convergence-des-luths-2-2/

  • Concernant le souci pour les animaux, il y a de la doc et des programmes pour faciliter l'adoption d'un régime végan avec des conseils nutritionnels, mais déjà partagé de ceux-ci si vous avez pris le temps de consulter des liens partagés, et puis il y a aussi le souci systémique : Jérôme Segal : « Qui sont les animaux ? », à propos du souci économique, écologique, politique et éthique, de la cause animale, la cause palestinienne, un article où est abordé la critique de la part de certains et l’intérêt du véganisme antispéciste anticapitaliste : https://www.revue-ballast.fr/jerome-segal-qui-sont-les-animaux/

Zoopolis — penser une société sans exploitation animale : https://www.revue-ballast.fr/zoopolis-penser-une-societe-sans-exploitation-animale/ ;

 

 

 
 
 
 

#photo #photographie #Retraite #Retraites #ReformeDesRetraites #greve31janvier #grevegeneraleillimitee #greve #sf #artiste #musique #slam #video #vidéo #clip #chanson #film #cinema #cine #ciné #cinéma #theatre #théâtre #fiction #economie #lecture #fantasy #hf #heroicfantasy #heroic-fantasy #heroic_fantasy #nature #culture #litterature #poeme #texte #ecrit #écrit #ecriture #écriture #ecologie #poesie #sciencefiction #science-fiction #science_fiction #roman #fantaisie #conte #histoire #politique #climat #économie #grève #livre #littérature #philosophie #philo #science #art #poésie #poème #Gaza #Palestine #animal #animaux #journal #journalisme #journalisme #journal-de-Personne #le-journal-de-Personne #journaldePersonne #lejournaldePersonne #journal_de_Personne #le_journal_de_Personne #revolution #révolution #écologie #vegan #végan #antispeciste #antispéciste #antispecisme #antispécisme
 
 

jakob@pod.orkz.net

Not going to get the olympic social media prize this year. I have too much work and too little communicative fuel.

But... I have finished the frontpage of the Otagburuagu short story that I am doing with Ifanyi Eluu, (a young writer from Nigeria who I found (or he found me) on the block-chain SM, Hive). Next step is to try to sell some more of them here in Denmark before sending it to the printer... and maybe print a few more so people abroad who will support the upcoming Phill from GHHQ- Kickstarter can buy it there.

As for the cover... I am pretty happy about it. :)

#book #writing #litterature #pulpfiction #katharsisdrill #IfeanyiEluu #Kickstarter #illustrations #otagburuagu #Nigeria #Denmark

vna_info@diaspora-fr.org

Table ronde sur le métissage culturel franco-vietnamien au début du XXe siècle à Hanoï

Une table ronde sur le métissage culturel franco-vietnamien au début du XXe siècle sous le point de vue de l’écrivain Nguyên Ngoc, à l’occasion de la publication de son récit Dọc đường (Le long du chemin), aura lieu le 13 août à Hanoï.

Organisée par la Maison d’éditions Nha Nam et l’Institut français de Hanoï, cette table ronde réunira la participation de l’écrivain Nguyên Ngoc, auteur de l’ouvrage, le critique littéraire Pham Xuân Nguyên, le chercheur de la littérature vietnamienne Lai Nguyên Ân, le Docteur en littérature Mai Anh Tuân.

Connu largement à travers de sa nouvelle Rừng xà nu (Forêt des pins à trois feuilles), Nguyên Ngoc (ou Nguyên Trung Thành, né en 1932 à Dà Nang) est un écrivain, un journaliste, un traducteur et un chercheur prestigieux et estimé du grand public. En tant que traducteur, il a traduit des œuvres théoriques de Roland Barthes (Le Degré zéro de l’écriture) et de Jean-Paul Sartre (Qu’est-ce que la littérature ?)

Nguyên Ngoc vient de publier son récit de voyage intitulé Dọc đường dans lequel il raconte d’une manière sincère, émotionnelle et pensive des livres qu’il a lus, des personnes qu’il a rencontrées et des pays qu’il a parcourus. Le récit pose de grandes questions telles que : la responsabilité de l’écrivain, la traduction, les valeurs oubliées du passé, l’amour et la guerre, l’éducation, l’homme…

Une partie importante de son nouveau livre traite de l’interférence culturelle entre le Vietnam et la France au début du XXe siècle et des personnalités intellectuelles éminentes de cette période.

Nguyên Ngoc est un homme qui voyage beaucoup en réalité, qui se rend largement sur le terrain, qui serre de près la vie et qui va jusqu’au fond de la pensée… Il existe toujours en lui un écrivain : croire au lecteur. Il existe toujours en lui un jeune homme : aimer voyager, aimer la nouveauté. Il existe toujours en lui un intellectuel : être capable de réfléchir avec sa tête, savoir s’engager, selon le critique littéraire Pham Xuân Nguyên, extrait d’un article sur Nguyên Ngoc publié en 2012.

Agence Vietnamienne d’Information – 11 août 2022

#culture #france #litterature #vietnam

Originally posted at: https://vietnam-aujourdhui.info/2022/08/12/table-ronde-sur-le-metissage-culturel-franco-vietnamien-au-debut-du-xxe-siecle-a-hanoi/

petitpain@diaspora.psyco.fr

Antonin Artaud écrivait…
4'34" - https://vimeo.com/670397227
rien sinon un beau pèse nerfs

AA

Le Pèse-Nerfs

Toute l'écriture est de la cochonnerie.
Les gens qui sortent du vague pour essayer de préciser quoi que ce soit de ce
qui se passe dans leur pensée, sont des cochons.
Toute la gent littéraire est cochonne, et spécialement celle de ce temps-ci.
Tous ceux qui ont des points de repère dans l'esprit, je veux dire d'un certain
côté de la tête, sur des emplacements bien localisés de leur cerveau, tous ceux
qui sont maîtres de leur langue, tous ceux pour qui les mots ont un sens, tous
ceux pour qui il existe des altitudes dans l'âme, et des courants dans la
pensée, ceux qui sont esprit de l'époque, et qui ont nommé ces courants de
pensée, je pense à leurs besognes précises, et à ce grincement d'automate que
rend à tous vents leur esprit,
sont des cochons.
Ceux pour qui certaines mots ont un sens, et certaines manières d'être, ceux qui
font si bien des façons, ceux pour qui les sentiments ont des classes et qui
discutent sur un degré quelconque de leurs hilarantes classifications, ceux qui
croient encore à des "termes", ceux qui remuent des idéologies ayant pris rang
dans l'époque, ceux dont les femmes parlent si bien et ces femmes aussi qui
parlent si bien et qui parlent des courants de l'époque, ceux qui croient encore
à une orientation de l'esprit, ceux qui suivent des voies, qui agitent des noms,
qui font crier les pages des livres,
ceux-là sont les pires cochons.
Vous êtes bien gratuit, jeune homme !
Non, je pense à des critiques barbus.
Et je vous l'ai dit : pas d'oeuvres, pas de langue, pas de parole, pas d'esprit,
rien.
Rien, sinon un beau Pèse-Nerfs.
Une sorte de station incompréhensible et toute droite au milieu de tout dans
l'esprit.
Et n'espérez pas que je vous nomme ce tout, en combien de parties il se divise,
que je vous dise son poids, que je marche, que je me mette à discuter sur ce
tout, et que, disuctant, je me perde et que je me mette ainsi sans le savoir à
PENSER, - et qu'il s'éclaire, qu'il vive, qu'il se pare d'une multitude de mots,
tous bien frottés de sens, tous divers, et capables de bien mettre au jour
toutes les attitudes, toutes le nuances d'une très sensible et pénétrante
pensée.
Ah ces états qu'on ne nomme jamais, ces situations éminentes d'âme, ah ces
intervalles d'esprit, ah ces minuscules ratées qui sont le pain quotidien de mes
heures, ah ce peuple fourmillant de données, - ce sont toujours les même mots
qui me servent et vraiment je n'ai pas l'air de beaucoup bouger dans ma pensée,
mais j'y bouge plus que vous en réalité, barbes d'ânes, cochons pertinents,
maîtres du faux verbe, trousseurs de portraits, feuilletonistes, rez-de-
chaussée, herbagistes, entomologistes, plaie de ma langue.
Je vous l'ai dit, que je n'ai plus ma langue, ce n'est pas une raison pour que
vous persistiez, pour que vous vous obstiniez dans la langue.
Allons, je serai compris dans dix ans par les gens qui feront aujourd'hui ce que
vous faites. Alors on connaîtra mes geysers, on verra mes glaces, on aura appris
à dénaturer mes poisons, on décèlera mes jeux d'âmes.
Alors tous mes cheveux seront coulés dans la chaux, toutes mes veines mentales,
alors on percevra mon bestiaire, et ma mystique sera devenue un chapeau. Alors
on verra fumer les jointures des pierres, et d'arborescents bouquets d'yeux
mentaux se cristalliseront en glossaires, alors on vera choir des aérolithes de
pierre, alors on verra des cordes, alors on comprendra la géométrie sans
espaces, et on apprendra ce que c'est que la configuration de l'esprit, et on
comprendra comment j'ai perdu l'esprit.
Alors on comprendra pourquoi mon esprit n'est pas là, alors on verra toutes les
langues tarir, tous les esprits se dessécher, toutes les langues se racornir,
les figures humaines s'aplatiront, se dégonfleront, comme aspirées par des
ventouses desséchantes, et cette lubrifiante membrane continuera à flotter dans
l'air, cette membrane à deux épaisseurs, à multiples degrés, à un infini de
lézardes, cette mélancolique et vitreuse membrane, mais si sensible, si
pertinente elle aussi, si capable de se multiplier, de se dédoubler, de se
retourner avec son miroitement de lézardes, de sens, de stupéfiants,
d'irrigations pénétrantes et vireuses,
alors tout ceci sera trouvé bien,
et je n'aurai plus besoin de parler.
#Artaud #Litterature #toi-et-nous

laki@diaspora-fr.org

Les avez-vous lus ?

Dernière pour le moment de cette mini-série qui en connaîtra peut-être d'autres, une grande dame au travail remarquable, entre littérature et journalisme, écriture de l'Histoire avec un grand H et témoignage de l'intime.

Svetlana Alexievitch

Svetlana Alexievitch est née en Union Soviétique en 1948 et a vécu la troublante chute de l'URSS, donnant lieu à l'éclatement du bloc et à la ré-identification des pays qui le composaient. Celui de ses origines se nomme aujourd'hui l'Ukraine et elle a étudié et vécu en Biélorussie. Un temps professeur d'Histoire et journaliste, ces deux professions ont sans nul doute eu un fort impact sur sa façon de réfléchir son travail d'écriture par la suite, laissant toujours une place prédominante à la parole des témoins qu'elle interroge et à leur compréhension des faits. Construits sous forme de successions de monologues, chacun assez long pour permettre le développement de la pensée et la narration subjective des événements, ses livres polyphoniques sont des sources précieuses pour se faire une idée de ce que pouvait être cette époque, entre la vie sous l'URSS et la vie après la disparition du bloc de l'Est.

Parmi ses ouvrages, je vous propose de découvrir deux titres. La Fin de l'Homme Rouge, pavé de 540 pages et Prix Médicis de l'essai en 2013, est une plongée fascinante dans le quotidien des anciens soviétiques. La pluralité des points de vue, entre les nostalgiques, les révoltés, les déçus du régime, les blasés, les idéalistes de toujours, ceux qui y croyaient, ceux qui n'y croyaient plus, ceux qui y croient encore, est d'une richesse incroyable pour qui souhaite comprendre la complexité de vivre aujourd'hui dans ces anciens pays du bloc, toujours en proie à leurs fantômes et à des questionnements profonds sur la politique et leur identité. Avec La Supplication, c'est la catastrophe de Tchernobyl vue de l'intérieur que nous fait revivre Svetlana Alexievitch, par la voix des habitants de la ville, ceux de Pripiat un peu plus loin, ou de Kiev. Les femmes qui ont vu par leur fenêtre la poussière radioactive recouvrir les trottoirs, les hommes qui sont partis au péril de leur santé sauver ce qui restait à sauver, déblayer les décombres, les survivant(e)s qui porteront toujours ce souvenir gravé en eux. Les deux sont absolument saisissants et c'est par une reconnaissance amplement méritée que l'autrice a reçu en 2015 le Prix Nobel de Littérature pour l'ensemble de son œuvre !

#litterature #essai #books #urss #soviet #sovietique #communisme #ukraine #tchernobyl #soviet-union #svetlana-alexievitch #nobel #documentaire #temoignage #politique #histoire #journalisme

laki@diaspora-fr.org

Les avez-vous lus ?

N° 3 de notre série, une talentueuse écrivaine dont nous saluons l'imagination et la qualité constante du travail livre après livre : Carole Martinez !

Carole Martinez

Passée par le théâtre et l'enseignement du français, Carole Martinez, avec plusieurs romans déjà publiés à son actif, nous enchante à chaque nouvelle parution. Ses récits, sortes de contes pour adultes, mêlent toujours un soupçon de fantastique et de magie à la réalité. Pour son premier roman, elle s'est inspirée des légendes espagnoles que lui racontait sa grand-mère et y fait encore référence, dans une continuité cohérente, dans son dernier paru. Sa plume, parfois délicate et rêveuse, parfois cruelle, toujours infiniment poétique, nous embarque dans des histoires de relations impossibles, de familles compliquées, de malédictions, d'amours extrêmes et de secrets.

Je n'ai pas encore eu le plaisir de tout lire, mais si j'ai une petite préférence à émettre, mon choix se porte sur son magnifique Du Domaine des Murmures, un livre dont le destin de l'héroïne m'a profondément touché ! Au XIIe siècle, une jeune fille refuse le mariage arrangé par son père et déclare qu'elle veut vouer sa vie à Dieu. Furieux, le paternel construit une cellule près de la chapelle et l'y enferme. D'abord enchantée par sa nouvelle condition de recluse toute entière dédiée à la prière, un douloureux dilemme viendra bientôt la ronger jusqu'aux tréfonds du cœur. Quelle merveille que ce livre ! Son dernier paru, Les Roses Fauves, fait un clin d'œil au Cœur Cousu et nous entraîne dans une histoire de malédiction familiale se transmettant de mère en fille, contenue dans des roses envahissantes au parfum ensorcelant. En parallèle, Martinez se met en scène à travers un personnage qui lui sert d'alter ego et qui s'installe dans la région en quête d'inspiration pour son prochain roman. Très réussi également !

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aerh2o@diaspora-fr.org

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Lamentations d’un poil de cul de femme

Il est dur lorsque sur la terre
Dans le bonheur on a vécu
De mourir triste et solitaire
Sur les ruines d’un vieux cul.
Jadis dans un forêt vierge,
Je fus planté, sur le versant
Qu’un pur filet d’urine asperge,
Et parfois un filet de sang.

Alors dans ce taillis sauvage,
Les poils poussaient par mes sillons,
Et sous leur virginal ombrage,
Paissaient de jolis morpions.
Destin fatal un doigt nubile
Un soir par là vint s’égarer,
Et de sa phalange mobile
Frotter, racler et labourer.

Bientôt au doigt le vit succède,
Et, dans ses appétits ardents,
Appelant la langue à son aide ;
Il nous déchire à belle dents.
J’ai vu s’en aller nos dépouilles
Sur le fleuve des passions,
Qui prend sa source – dans les couilles,
Et va se perdre dans les cons.

Hélas ! l’épine est sous la rose,
Et la pine sous le plaisir
Bientôt au bord des exostoses,
Des chancres vinrent à fleurir.
Les coqs de leur crête inhumaine
Se parent dans tous les chemins :
Dans le département de l’Aine
Gambadent les jeunes poulains.

Mais, quand le passé fut propice,
Pourquoi songer à l’avenir ?
Et qu’importe la chaudepisse
Quand il reste le souvenir ?
N’ai-je pas vu tous les prépuces,
Avoir chez nous un libre accès,
Alors même qu’ils étaient russes,
Surtout quand ils étaient français.

J’ai couvert de mon ombre amie
La grenette de l’écolier,
Le membre de l’Académie,
Et le vit du carabinier.
J’ai vu le vieillard phosphorique,
Dans un effort trop passager,
Charger avec son dard étique,
Sans parvenir à décharger.

J’ai vu – mais la motte déserte
N’a plus de flux ni de reflux,
Et la matrice trop ouverte,
Attend vainement le phallus.
J’ai perdu, depuis une année,
Mes compagnons déjà trop vieux,
Et mes beaux poils du périnée
Sont engloutis dans divers lieux.

Aux lèvres des jeunes pucelles,
Croissez en paix, poils ingénus.
Adieu, mes cousins des aisselles,
Adieu, mes frères de l’anus !
J’espérais à l’heure dernière,
Me noyer dans l’eau des bidets,
Mais j’habite sur un derrière
Qu’hélas on ne lave jamais.

– Il eut parlé longtemps encore,
Lorsqu’un vent vif précipité,
Broyant, mais non pas inodore,
Le lança dans l’éternité.
Ainsi tout retourne dans la tombe,
Tout ce qui vit, tout ce qui fut,
Ainsi tout change ainsi tout tombe,
Illusions…et poils de cul.

JUles Verne 1854

laki@diaspora-fr.org

Les avez-vous lus ?

N°2 de la série sur les écrivain(e)s dont j'adore le travail et que je vous encourage de tout cœur à lire : Jacques Abeille (1942-2022), poète, novelliste et romancier français, également connu sous les pseudonymes de Léo Barthe et Bartelby (pour la partie érotique de son œuvre).

Jacques Abeille

Jacques Abeille n'est pas seulement un écrivain. Artiste de la mouvance surréaliste, il fut aussi professeur d'arts plastiques et peintre. Sa sensibilité aux Beaux-Arts, son intérêt pour la magie de la création et l'aspect esthétique des choses se ressentent beaucoup dans ses écrits.

Son chef-d'œuvre le plus connu est une saga de plusieurs tomes, Le Cycle des Contrées, qu'inaugure Les Jardins Statuaires, paru chez Le Tripode. On y rencontre un explorateur entreprenant un long voyage pour consigner dans des archives ce qu'il apprend et comprend des contrées étrangères qu'il traverse, leurs mœurs et coutumes. Il arrive bientôt sur des terres organisées en grands domaines agricoles où les habitants cultivent... des statues. Un monde qu'il sent sur le déclin, car les temps changeront bientôt. Des envahisseurs se rapprochent et avec leur arrivée prochaine, c'est peut-être un mode de vie qui va disparaître. Dans un style poétique et mélancolique, Jacques Abeille nous plonge en immersion dans ces lieux étranges à la découverte des locaux et de leur fascinant savoir-faire. Son personnage, un outsider, est le double du lecteur qui observe tout ceci d'un œil extérieur et tente de le comprendre, s'émerveille de voir de gigantesques statues sortir de terre, s'étonne de la place faite aux femmes dans cette société et sent monter un sentiment d'irrémédiabilité face à ce qui, contrairement aux figures de pierre ou de marbre, n'est pas voué à durer. Petit bonus : la couverture de ce premier tome est illustrée par François Schuiten, on ne boude pas notre plaisir devant ce bel objet. Bref, une merveille !

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laki@diaspora-fr.org

Les avez-vous lus ?

Je reprends ici une série de posts que j’ai écrite pour ma librairie car il y a peut-être parmi vous des férus de littérature et plus on partage, plus on augmente nos chances de découvrir des textes extraordinaires ! Il s’agit d’auteurs ou d’autrices dont les œuvres m’ont marquée et touchée à tel point que des années plus tard, je me souviens encore des émotions procurées par ces récits. Pas forcément du détail de l’histoire, plus de l’état dans lesquels ils m’ont plongée.

Tarjei Vesaas

Il ouvre le bal, le n°1 est le merveilleux Tarjei Vesaas (1897-1970), auteur norvégien issu d’une famille paysanne qui devint l’un des auteurs phares de son pays grâce à sa plume sensible et onirique. Vesaas, en fantastique conteur, n’a pas son pareil pour imaginer des situations étranges, à mi-chemin entre le rêve et la réalité, nous plongeant dans une atmosphère poétique et brumeuse. Ses personnages ont souvent une façon bien à eux de voir le monde, en décalage avec le commun de leurs semblables ou les adultes qui les entourent (il laisse en effet une grande place à la figure de l’adolescent dans ses histoires, un âge où l’on explore les frontières et où l’on cherche sa voie). Cet élément récurrent nourrit l’émotion dans son écriture, tout comme la présence puissante de la nature, un lieu où seule la neige est témoin des pactes et des secrets qui y naissent.

Parmi ses œuvres les plus connues, citons Les Oiseaux et Palais de Glace, que j’ai absolument adorés ! Les Oiseaux vient de ressortir dans une nouvelle traduction, que je n’ai pas lue car je suis restée sur celle initiale de Régis Boyer. Si certain(e)s ont lu les deux, n’hésitez pas à me dire ce que vous en pensez. Je vous invite de tout cœur à découvrir ce roman magnifique qui vous restera longtemps en tête et son héros inoubliable, Mattis, qui cherche dans la contemplation des oiseaux un réconfort face à la peur de la perte.

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jakob@pod.orkz.net

The Professor Otagburuagu Kickstarter is live

Together with the young author Ifeanyi Eduu from Nigeria I have developed the super-villain, Professor Otagburuagu, and now there's a long 30.000 word short story for sale on Kickstarter with Ifeanyi's text and my illustrations. Sadly it was only feasible to sell the actual book in Denmark and Nigeria, but there's also a €3 e-book that I hope some of you will find tempting. For more information you can see the video on the Kickstarter website.

It will also be a big help if you reshare this post. Thanks in advance :)

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