#réacteur

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#Fukushima le #corium du #réacteur 1 visible

#nucléaire #Japon #Tepco #fée-électicité

Le corium est une matière tellement radioactive qu’un homme ne peut l’approcher sans mourir. On peut donc craindre qu’il faille plusieurs siècles avant de pouvoir régler ce problème, d’autant plus qu’il y a environ 900 tonnes de corium pour les trois unités touchées par la catastrophe en 2011

http://www.fukushima-blog.com/2022/02/le-corium-du-reacteur-1-visible.html

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L’accès à l’eau, un enjeu crucial pour le nucléaire

Pour fonctionner, l’industrie nucléaire a besoin d’eau froide. Dès son origine, elle s’est assuré l’accès à de grands volumes de cette ressource, mais la multiplication des évènements climatiques extrêmes révèle la fragilité de la filière par rapport au débit des cours d’eau et aux limites réglementaires de température.

C’est un fait un peu oublié : l’eau est indissociable de l’industrie #nucléaire. Tout #réacteur thermique a besoin d’un apport continuel en eau froide pour produire la vapeur qui fait tourner la turbine de la centrale, produisant ainsi l’électricité . C’est pour cette raison que les centrales nucléaires sont très majoritairement situées en bord de mer ou de fleuve au débit important. Toutes les #centrales relâchent, dans le processus de refroidissement, une part importante de l’ #énergie produite sous forme de chaleur, soit dans l’eau vers l’aval des fleuves ou en mer, soit dans l’air.

L’enjeu ici n’est pas la sûreté des installations, mais la possibilité même de produire de l’ #électricité. En amont du circuit de refroidissement, un débit trop faible ou une température trop élevée ne permettent pas de refroidir suffisamment le circuit secondaire. En aval, quand l’eau de refroidissement est rejetée, la réglementation environnementale impose aussi un débit et une température donnés pour maintenir des conditions vivables pour la faune et la flore aquatiques, mais aussi, plus prosaïquement, pour maintenir le « bon état écologique » en diluant suffisamment les rejets de toute sorte.

Pour assurer ses apports en eau froide, l’industrie nucléaire française s’est, depuis sa naissance, liée à la construction de barrages. Cela tombait bien, #EDF faisait les deux. « La France a suivi la même stratégie que l’ex-URSS, celle de combiner les modes de production d’énergie électrique », dit Siegfried Evens, doctorant suédois travaillant au sein de l’équipe de recherche Nuclear Waters. Dans son pays « se sont développées des “atomic fisheries”, des zones de pêche dans les eaux plus chaudes, en aval des centrales ».
#reporterre #environnement #écologie