#république

magdoz@diaspora.psyco.fr

ENSEIGNEMENT PRIVÉ : METTRE FIN À L’OMERTA - Blast le souffle de l’info
https://video.blast-info.fr/w/9613b1c0-cb56-4f83-9cfb-ab84ac820f1b

En janvier, l’affaire #Oudéa-Castera et les dérives du #collège #catholique #Stanislas ont rouvert le débat #public sur la place de l’ #enseignement #privé dans le système éducatif #français. Une question sous omerta depuis bien trop longtemps. Le 2 avril dernier était examiné à l’Assemblée un rapport d’information sur le financement public de l’enseignement privé sous contrat. Un travail mené depuis un an par les députés LFI Paul Vannier et Christophe Weisberg (Renaissance) qui a permis de documenter un système “hors de contrôle”, financé à 75 % par l’État dans l’opacité la plus totale avec un manque de contrepartie évident.
Quand pour la plupart des syndicats d'enseignants, ce rapport est salué pour sa justesse, il est considéré comme “à charge et fantasmé” par le secrétariat général de l’enseignement catholique (qui représente 96% des effectifs du privé sous contrat). Avec notre invité Laurent #Frajerman, sociologue et historien des questions éducatives, nous revenons sur l’histoire et la structuration de ce système qui n’a fait que prendre en importance depuis la #loiDebré de 1959 et qui met à mal l’ensemble du système #scolaire.

❤️❤️ Clause de défense du logiciel libre : Expert ou novice, le logiciel libre a besoin d'une chose : qu'on le fasse vivre ‼️ Donc n'hésite pas à donner la priorité à Peertube au lieu de Youtube, quand c'est possible, n'hésite pas à privilégier une info diffusée par un site avec peu ou pas de traqueur, plutôt qu'un site capitaliste putaclic, bref, mets en avant ce qui fait notre force ici sur Diaspora, le logiciel libre et décentralisé. Et ne t'inquiète pas, les GAFAM et autres twitter/X ne disparaîtront pas, laisse aux autres les mauvaises habitudes. Avec bienveillance pour nous tous, car trop de youtube et hop, le jour où ton message dérange, couic, censure : veille à préserver, pour notre bien, le logiciel libre, en le faisant vivre. ❤️❤️ Cela dit sans diffamation, harcèlement de messages répétés partout, bref, un message tout innocent 😜 ‼️ Mots clés : Recherche Peertube - Framalibre - Clients youtube - LibRedirect - Protéger sa navigation sous Firefox - Fediverse - Logiciel Libre : à diffuser autour de vous ! - Rien à cacher | Nothing To Hide -

#Politique #Éducation #École #ÉcolePublique #ULIS #ServicePublic #Prof #Professeur #Laïcité #Enseignant #Droite #Extrême-droite #Censure #Omerta #Privilégié #Privilégiés #Bourgeois #Immigrés #Entre-soi #EntreSoi #Social #République #Inégalités #Élitisme #Macron #Transparence #MixitéSociale

bliter@diaspora-fr.org

Nos #libertés sont supprimées dans le silence le plus total ! - #AlexisPoulin et #AndréBercoff - #Tocsin

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Nos libertés #fondamentales sont en danger !
🔷 Avec Alexis #Poulin
#Journaliste #chroniqueur, Co-fondateur du site ” #Le MondeModerne”
🔷 Avec André #Bercoff
Présentateur de “Bercoff dans tous ses états” de 12h30 à 14h sur #SudRadio
Dernier #ouvrage en date : “ #Abstention : piège à cons” (co-écrit avec #PhilippePascot et #StéphaneGuyot chez Max Milo)

https://www.youtube.com/watch?v=wDVeXKpA35c
#infos #loi #république #politique #géopolitique

bliter@diaspora-fr.org

🎙️ #CORRUPTION DES #ELUS : LE #COMBAT D' #ANTICOR ! (avec #ÉliseVanBeneden) [ #PCAT #S03E16] - #JSPC

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https://www.youtube.com/watch?v=4IXGhDW5XHk

▇ LE SITE D'ANTICOR : https://www.anticor.org/

▇ SOMMAIRE :
00:00:00 - Dans cet épisode
00:01:56 - Présentation de l'invitée
00:02:57 - Définition : la #corruption
00:03:48 - Définition : le #trafic d' #influence
00:04:32 - Définition : le #détournement de #fonds #publics
00:06:15 - Définition : la prise #illégale d' #intérêt
00:09:00 - Définition : l' #infraction de #favoritisme
00:10:06 - Pourquoi ce #combat est important
00:10:54 - Les débuts d' #Anticor
00:11:52 - Pourquoi l' #agrément est important
00:16:46 - Les critères pour avoir l'agrément
00:18:28 - Pourquoi l'agrément a été refusé
00:24:20 - Combien coûte la corruption ?
00:26:45 - Aider les #gens a #lutter contre la #corruption
00:28:21 - Quand deviens-t-on #lanceur d' #alerte ? / #CélineBoussié / La #Loi Sapin II
00:40:40 - Comment se passe le #travail d'Anticor ?
00:42:19 - La Cour de #Justice de la #République / #Dupont-Moretti
00:46:37 - L'affaire des sondages de l' #Elysée... et le " #procès" de #Sarkozy
00:57:50 - Le procès de #Castelain
00:58:43 - Nous sommes très vulnérables à la corruption
01:00:35 - Dix idées pour améliorer la situation (début)
01:12:17 - Dix idées pour améliorer la situation : Le #lobbying
01:19:00 - Dix idées pour améliorer la situation : Le #Pantouflage / Les cabinets de conseil
01:20:10 - Dix idées pour améliorer la situation : Contrôler les #aides #publiques au secteur #privé
01:23:48 - Dix idées pour améliorer la situation : Les #médias
01:30:27 - L' #égalité devant l' #impôt / comment des #entreprises esquivent l' #impôt / le verrou de #Bercy
01:34:52 - La "faute d'orthographe" de Jean Castex : l'affaire de l'agrément
01:42:16 - Les procédures baillons
01:45:35 - De nouveaux #projets !
01:52:34 - Que peuvent faire les gens pour vous aider ?
01:56:27 - Conclusion

#politique #interview

pillavoine@diasp.org

NOUVELLE INSTRUMENTALISATION DE LA LOI SÉPARATISME : UNE COMPAGNIE DE THÉÂTRE PRIVÉE DE SUBVENTION AU MOTIF DE SON ENGAGEMENT MILITANT

via Ligue des droits de l’Homme

La compagnie Arlette Moreau

La compagnie Arlette Moreau, qui réalise dans la rue des spectacles interactifs visant à faire réfléchir les spectateurs sur des problématiques contemporaines, s’est vu refuser une subvention par la Direction régionale aux droits des femmes et à l’égalité de Nouvelle-Aquitaine au motif que son rapport d’activité ferait état « d’engagements militants non conformes au respect des lois de la République consigné dans le contrat d’engagement républicain (CER) ».

Cette décision, qui porte une atteinte grave aux libertés d’association, d’expression et de création artistique, repose sur une interprétation erronée des obligations imposées par le contrat d’engagement républicain aux associations et de la loi confortant les principes de la République. Cette interprétation est extrêmement dangereuse en ce qu’elle permettrait aux collectivités publiques de cesser de financer des associations au motif qu’elles tiendraient des discours ou mèneraient des actions militantes, contestataires ou simplement critiques.

En conséquence, face à cette nouvelle instrumentalisation politique de la loi « séparatisme » utilisée comme un outil de sanction face à la contestation politique, la LDH (Ligue des droits de l’Homme), le Groupe d’information et de soutien des immigrés (Gisti), la Cimade, le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap), le Syndicat des avocats de France (Saf), le Droit au logement (Dal), le Collectif des associations citoyennes (Cac) et l’Union fédérale d’intervention des structures culturelles (UFISC) ont déposé le 6 mars 2023 une intervention volontaire au soutien du recours engagé par la compagnie Arlette Moreau.

Les attaques répétées à l’encontre du monde associatif mettent non seulement à mal l’expression de la société civile mais sont également très inquiétantes pour le fonctionnement de notre démocratie.

Signataires : La Cimade, Collectif des associations citoyennes (Cac), Droit au logement (Dal), Groupe d’information et de soutien des immigrés (Gisti), LDH (Ligue des droits de l’Homme), Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap), Syndicat des avocats de France (Saf), Union fédérale d’intervention des structures culturelles (Ufisc)

Paris, le 15 mars 2024

#Compagnie #Théâtre #Spectacle #SpectacleDeRue #NouvelleAquitaine #militant #art #République #CER #LDH #liberté #association #subvention #discours #actions #politique #loi #MRAP #Gisti #Cimade #Saf #DAL #CAC #UFISC #expression #démocratie

cgib@diaspora-fr.org

La République1 mise à mort par ses « défenseurs » ?

Tout à son fantasme d’unité de la société2 – la prétendue « réconciliation » –, la Macronie place paradoxalement des pans de la population hors du cadre de la légitimité et les qualifie d’antirépublicains et d’extrémistes3 ; elle considère qu’ils s’excluent eux-mêmes. « Elle déploie une logique de l’affrontement4 » envers ceux qui ne pensent pas comme elle – des ennemis –, voire lui résistent – des séditieux d’« ultra gauche » ou même des « terroristes5 » –, contre lesquels tous les moyens sont permis6 (arrestations injustifiées, usage d’armes mutilantes, etc.). Elle « pense » selon la logique nous versus eux, amis versus ennemis. Les autres sont des déviants dangereux pour l’unité totalisante.
Tout cela – l’unité et l’ennemi, particulièrement lorsqu’ils sont associés, a fortiori quand s’ajoute la violence répressive (et institutionnelle) qui est consubstantielle à cette représentation – est typique du fascisme7. La République de l’extrême centre macronien ne crée pas un cadre commun, elle affirme et applique un séparatisme (en prétendant le combattre). Si la République n’a jamais vraiment existé, la Macronie, malgré ses discours8, semble acter qu’elle n’a plus cours. Il reste « quelque chose comme une République sans l’idée de République9 ». C’est un simulacre10. Elle n’est plus que « le supplément d’âme dont l’État du libéralisme autoritaire a besoin pour produire l’adhésion des "administrés" qui auront définitivement cessé d’être des citoyens11 ».
La Macronie radicalisée est de moins en moins crypto-fasciste12, et en cela, même si ses obsessions sont différentes et qu’elle s’en distingue nettement sur certains sujets, n’est pas éloignée du proto-fasciste Rassemblement national13. D’ailleurs, elle instrumentalise de la même façon la laïcité et la République à des fins autoritaires, elle délégitime la gauche dans une logique au caractère totalitaire tout en validant les propos fascisants de ses ministres et les méthodes idoines de celui de l’Intérieur qui conforte la dérive policière de l’État. Ou comment, tout en s’en défendant14, légitimer les idées d’exclusion de l’extrême droite, ne plus la présenter pour ce qu’elle est, donc favoriser son accession au pouvoir. La fascisation en cours se produit sous les auspices de la Macronie et la complicité du parti Les Républicains. La République pourrit par la tête.
La Macronie prétend être contre les extrêmes15, mais se complaît à être tout contre16 l’extrême droite. Le néolibéralisme intrinsèquement autoritaire et le (néo)fascisme ont tant en commun que semble naître sous nos yeux une sorte d’hybridation monstrueuse.

  1. Au sens de la République française, définie par sa devise et sa constitution.
  2. Fantasme qu’elle partage avec le bien nommé Rassemblement national, qui porte en son nom même le rejet de la démocratie, laquelle implique le dissensus, l’opposition, le conflit. Sans compter que la Nation au sens de ce parti dépasse la démocratie, incarne une transcendance, une conception du monde et de la société qui se place au-dessus de la démocratie qui doit alors se soumettre.
  3. Ainsi, la gauche devient « l’extrême gauche » ! Conformément aux représentations de l’extrême droite.
  4. Laurence Kaufmann, « La représentation blessée », AOC, 11 avril 2023 (urlr.me/gYTRt).
  5. Le mensonge permanent et la manipulation du langage rendent le débat impossible. À ce rythme, les fascistes de demain s’appelleront eux-mêmes antifascistes.
  6. C’est une caractéristique de l’extrême centre. Lire L’Extrême centre ou le poison français (1989-2019) de Pierre Serna, Champ Vallon, 2019 (critique dans La Trousse, n° 44). Outre la violence de la répression, on n’oublie pas que Macron voulait « emmerder les non-vaccinés ».
  7. Entendons-nous : je n’emploie pas ce mot en évocation d’une période historique, mais en référence aux caractéristiques immuables de ce phénomène politique. Actuellement, nous pourrions utiliser le terme néofascisme. D’autres phénomènes liés à la Macronie évoquent le fascisme, tels la terreur du fait de l’insécurité permanente consécutive de changements arbitraires de règles (tout peut changer du jour au lendemain), ou encore le rejet des corps intermédiaires qui découle de la notion du chef et de son peuple. Ces institutions sont d’autant plus gênantes qu’elles coalisent les revendications et mécontentements qui ne sont pas admis.
  8. Dans le déni, on a souvent tendance à mettre en avant quelque chose lorsqu’elle n’existe plus. Dans le film Coma de Bertrand Bonello, il est dit : « La rupture, c’est le paroxysme des phrases fausses ; et, avant la rupture, c’est la mise en place de ces phrases. »
  9. Symplokè, « La moindre des choses », lundimatin, 17 avril 2023 (urlr.me/m74fb).
  10. « Pas besoin de la victoire électorale d’une extrême droite vindicative pour dénaturer les valeurs, les idées et les pratiques constitutives d’une société démocratique et faire perdre à cette utopie émancipatrice tout son sens libérateur » écrit Annie Collovald, dans « Crise politique ou démocratie évidée ? », AOC, 13 avril 2023 (urlr.me/rx74W).
  11. Jean-Fabien Spitz, La République ? Quelles valeurs ? – Essai sur un nouvel intégrisme politique, Gallimard, 2022. Voir critique dans La Trousse, n° 47.
  12. Lire « Le néolibéralisme au risque du fascisme ? », La Trousse, n° 41. Crypto-fasciste, ou « tyrannique du point de vue de la pratique politique et fasciste du point de vue de la mise en scène militariste de l’appareil d’État » selon Olivier Long, « Macron : tyran ou fasciste ? », lundimatin, 5 juin 2023 (urlr.me/hwFL6).
  13. On se souvient de la surenchère du sinistre Darmanin face à Marine Le Pen qu’il qualifiait de « molle » (le 11 février 2021), puis le 4 mai dernier concernant Giorgia Meloni, qu’il jugeait « incapable » sur le sujet de l’immigration. Il se déclarait indirectement à la droite de ces représentantes de l’extrême droite.
  14. « Il faut comprendre la montée de l’extrême droite non pas comme un mouvement de bas en haut où "le peuple" impose sa vision réactionnaire aux élites, mais bien comme un mouvement de haut en bas où la construction d’un discours hégémonique opposant l’extrême droite au statu quo a servi à renforcer l’hégémonie de ce dernier tout en légitimant l’extrême droite et ses idées » écrit Aurélien Mondon dans « La République réactionnaire et la normalisation de l’extrême droite », AOC, 4 octobre 2022 (urlr.me/wqk2C).
  15. Alors qu’elle est elle-même un extrémisme ; le néolibéralisme, que l’on peine parfois à distinguer du libertarianisme, est un extrémisme.
  16. Sacha Guitry affirmait : « Je suis contre les femmes, tout contre. »

Sur la pente glissante

Cet autoritarisme, qui marque la volonté de mettre en place la société de marché contre l’avis du peuple, s’est traduit dans l’histoire – les années 1930 – par un rejet tel qu’il a permis à des mouvements et partis d’extrême droite de prospérer. Comme l’écrit Jean-Fabien Spitz, « l’autoritarisme, l’imposition des valeurs, l’exclusion ont pour conséquence de favoriser l’extrémisme1 ». Le « républicanisme » autoritaire – même en l’imaginant dépourvu de toute composante fasciste – est le parfait allié du fascisme. « Les "valeurs" aujourd’hui mises en avant sont […] incapables de pallier l’absence de justice sociale et d’unifier une nation que les inégalités fracturent. […] Or rien n’est plus dangereux que cette homogénéité proclamée à laquelle ne correspond dans la réalité qu’un surcroît d’exclusion1. »

  1. Jean-Fabien Spitz, La République ? Quelles valeurs ?, op. cit.

[Article initialement publié en Point de vue dans le n° 48 d’octobre 2023 de La Trousse corrézienne]

#politique #République #fascisme #extrême-centre #extrême-droite #LaTrousseCorrézienne

magdoz@diaspora.psyco.fr

La fin de l'État de droit, en direct à la télé.

https://nitter.net/clemovitch/status/1750940596523376824#m
ou https://nitter.privacydev.net/clemovitch/status/1750940596523376824#m

De l' #anticatastase !

Ben j'ai appris un mot ! 😆😆😆😆

Clément #Viktorovitch :
« Nous sommes tous égaux devant les lois de la République... mais manifestement certains le sont plus que d'autres ! »

La fin de l' #État de #droit, en direct à la télé.
#France #Politique #Macron #Darmanin #Attal #FortAvecLesFaibles_FaibleAvecLesForts #République la nôtre..

cgib@diaspora-fr.org

L’égalité, la liberté et la fraternité dans une république

Dans son livre La République ? Quelles valeurs ?1, Jean-Fabien Spitz définit ainsi les principes de la République française.

« L’égalité […] consiste dans le fait qu’aucun d’entre eux [les individus] ne possède la capacité de subordonner l’autre à sa volonté et de le traiter comme une chose, comme un moyen, comme une ressource pour la satisfaction de ses propres intérêts. » Les institutions républicaines ont pour objet de soustraire les individus aux rapports de domination, de créer les conditions sociales de l’indépendance réciproque. En cela, l’égalité est inséparable de la liberté.

« La liberté implique […] de disposer des moyens de faire non pas ce que l’on veut, mais ce qu’il est nécessaire de pouvoir faire pour être une personne libre et égale. » Finalement, « une société républicaine assure à tous les capabilités qui permettent de fonctionner en qualité de citoyens libres et égaux ».

La fraternité suggère une société dans laquelle chaque personne a la même valeur morale, où l’apport de chacune n’est pas perçu isolément, une société construite sur la coopération, la solidarité, sur le droit et non pas la force. La fraternité est un principe juridique d’association civile « qui assujettit les États et les personnes à une obligation de ne pas se comporter de manière à nuire à l’indépendance de l’un quelconque des membres de l’association ou à la rendre impossible, à ne pas agir de manière à faire obstacle au principe qui veut que chacun puisse prendre part à l’existence sociale en qualité de membre à part entière et avec un statut de personne libre et égale. C’est en quelque sorte la clause implicite majeure de tout contrat social. […] Elle signifie une obligation négative de respecter les règles sociales prohibant les actions dont il n’est pas raisonnablement acceptable d’exiger que les autres supportent les conséquences, en même temps qu’une obligation positive de prendre part et de contribuer à un ensemble d’institutions sociales qui garantissent à chacun l’accès aux conditions de sa propre indépendance. » Cela implique que, « lorsque les conditions de notre propre indépendance sont données, nous n’avons pas le droit de préférer la maximisation de notre propre bien-être à la défense des conditions de l’indépendance morale des tiers. Et ensuite, cette obligation de faire prévaloir l’indépendance morale des tiers sur la maximisation de notre propre bien-être ne peut pas être définie […] comme à une atteinte à notre qualité de personne libre et égale. »

  1. Jean-Fabien Spitz, La République ? Quelles valeurs ? – Essai sur un nouvel intégrisme politique, Gallimard, 2022, chapitre 8.

[Article initialement publié dans le n° 47 de juillet 2023 de La Trousse corrézienne, dans le dossier « "Liberté, égalité, fraternité" ? Les entorses de l'action publique à la devise républicaine »]

#politique #République #devise #liberté #égalité #fraternité #liberté-égalité-fraternité #Spitz #LaTrousseCorrézienne

cgib@diaspora-fr.org

La laïcité dévoyée et instrumentalisée

La laïcité est un principe d’organisation de la société destiné à affranchir l’État des religions tout en permettant le libre exercice des cultes. Elle suppose la non-discrimination selon les croyances, ainsi que la neutralité de l’État et de ses fonctionnaires et assimilés, impliquant alors de leur part l’absence de discours et de port de signes politiques et religieux dans le cadre professionnel. Elle engage l’État et ses représentants, par leur neutralité, mais pas l’individu. Cette loi est emblématique de la République française.

Dès 2004, avec la loi interdisant le port de signes religieux à l’école, la laïcité dans sa conception de 1905 était contestée. Elle crée une rupture. Puis des acteurs politiques tels Manuel Valls, Marlène Schiappa ou Jean-Michel Blanquer et bien d’autres ont manifesté des positions contraires à l’esprit de la loi de 1905, à tel point que l’Observatoire de la laïcité, commission consultative chargée de conseiller et d’assister le gouvernement quant au respect et à la promotion du principe de laïcité, devenu gênant dans ce contexte illibéral, a été dissout en 2021.

Ces politiciens promeuvent une laïcité adjectivée et dévoyée. Leur conception justifie l’exclusion des signes religieux individuels dans des champs étendus de la vie publique, ce qui contrevient à la loi de 1905 – et particulièrement à son esprit1 – qui octroyait beaucoup de liberté aux individus. On comprend l’intention lorsqu’on constate que sont particulièrement ciblées par leurs postures les manifestations de la foi musulmane, ce qui conduit à l’instauration d’une « police vestimentaire qui ne vise que les femmes musulmanes2 ». Cela se confirme aussi par l’usage de l’expression « islamo-gauchiste » de la part de démagogues entretenant une confusion entre islam et islamisme. Leur conception s’avère alors discriminatoire, particulièrement envers les femmes. La laïcité est ainsi instrumentalisée, détournée de sa visée d’origine pour cause de racisme3, sur les pas de l’extrême droite. Elle reflète également un refus du pluralisme. Cette vision illibérale est devenue le « camouflage idéologique4 » d’une politique identitaire. De régime de liberté, la laïcité est transformée en système disciplinaire. Ils « refusent l’ambition de faire vivre l’idéal libéral, égalitaire et fraternel de la loi du 9 décembre 1905, un des miracles de notre histoire républicaine4 ».

  1. En 1905, au Parlement, l’amendement Chabert visant à interdire le port de la soutane en public a été rejeté pour cause d’intolérance et d’incompatibilité avec le principe de liberté de cette loi.
  2. Roland Pfefferkorn, Laïcité : une aspiration émancipatrice dévoyée, Syllepse, 2022.
  3. Le maintien des représentations du passé colonial entre « civilisés » et « moins civilisés » conduit aujourd’hui à discriminer les personnes musulmanes. C’est le « déplacement d’un certain racisme sur la religion » dit Joan W. Scott dans un entretien, Socio, n° 12/2019 (urlr.me/ZdhrF).
  4. Jean-Louis Bianco & Nicolas Cadène, anciens président et rapporteur général de l’Observatoire de la laïcité, « La laïcité, un principe abîmé par celles et ceux qui en font commerce », AOC, 25 avril 2023 (urlr.me/fJZNw).

[Article initialement publié dans le n° 47 de juillet 2023 de La Trousse corrézienne, dans le dossier « "Liberté, égalité, fraternité" ? Les entorses de l'action publique à la devise républicaine »]

#politique #laïcité #religion #République #devise #liberté #égalité #fraternité #LaTrousseCorrézienne

magdoz@diaspora.psyco.fr

2023 : L’ANNÉE OÙ #MACRON A ACHEVÉ LA #RÉPUBLIQUE
https://video.blast-info.fr/w/9d87KJNs5bEWwm2AF4NP7T

Au mois de mai dernier, la Première ministre Elisabeth Borne avait déclaré que le Rassemblement national, était "un parti héritier de Pétain". Cela lui avait valu d'être sèchement rappelée à l'ordre par Emmanuel Macron, qui lui avait expliqué que pour combattre l'extrême droite, ces postures morales étaient inefficaces, que ce combat ne passait plus par des arguments moraux et qu'il fallait plutôt, "décrédibiliser le #RN par le fond et les incohérences, en l'attaquant par le concret et par le réel".
Au-delà de son caractère éminemment burlesque, cet échange, complaisamment rapporté par la #presse et les #médias mainstream, avait pu donner l'impression que le chef de l'État et sa Première ministre partageaient malgré tout un souci commun, celui précisément de combattre l'extrême droite, conformément à ce que Macron avait promis en 2022, après sa réélection, aux millions d'électeurs et d'électrices de gauche qui avaient voté pour lui pour empêcher la victoire de Marine #LePen.

Bon.... j'aime bcp le style pince-sans-rire de Sébastien Fontenelle... Malgré le sujet, il me fait souvent sourire.

à 8min26 : mise en examen pour favoritisme d'un certain O.D. ?

Chuis claqué !
Et ..? que signifient ces rouleaux de scotch sur sa table ? dont le nombre et les couleurs varient à chaque vidéo ?
Ah rien, sinon à faire poser la question ? ^^

#Macronistes #Extrême-droite #Darmanin

frenchhope@diaspora-fr.org

🌿🐝 Реми φ🍒🐢 sur X : ""Une République qui change de visage" via la # LoiImmigration de #Darmanin, selon @jmaphatie, qui n'a pas mâché ses mots pour dénoncer un "macronisme devenu une variante du lepénisme." Double leçon pour les nuls en 2017 et 2022 : #MacronNousPrendPourDesCons https://t.co/v0nbQfLTX2" / X

#politique #loiimmigration #emmanuelmacron #jeanmichelaphatie #république #géralddarmanin

frenchhope@diaspora-fr.org

David Guiraud sur X : "🤢 Un macroniste cynique devient tout vert en direct Je le confronte à un fait simple : les macronistes ont voté une loi immigration raciste, ignoble, digne de Jean-Marie Le Pen. Il nie piteusement. Pas de chance… l’élue RN en plateau confirme absolument tout ce que je dis ! https:// t.co/FxDZNsq8P0" / X

#politique #loiimmigration #république #macronie #télévision #rassemblementnational #extrêmedroite

bliter@diaspora-fr.org

#AldoSterone : « #Macron représente la quintessence de l' #anti-France ! » - #LesIncorrectibles

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Dans cet épisode, #ÉricMorillot s'entretient avec Aldo Sterone, sur sa vie, son #parcours #scolaire et sa nouvelle vie en #Angleterre. Ils discutent de sujets tels que la #religion, l'
#Algérie, le #Brexit, les #médias, la #censure sur #internet, l' #immigration, le #racisme systémique, les #émeutes de l'été 2023 en #France, l' #Islam, la #République, et la #politique #française.

0:00 Introduction et parcours d'Aldo Sterone
7:24 Discussion sur la religion et l'Algérie
15:33 Importance de la langue française et parcours scolaire d'Aldo Sterone
23:38 Nouvelle vie en Angleterre et opinions sur le Brexit
33:40 Aldo Sterone, #Youtubeur et son point de vue sur les médias
38:57 #Liberté d' #expression sur #internet et censure
46:09 Positionnement politique d'Aldo Sterone et discussion sur l'immigration
50:05 Discussion sur le racisme systémique et l'intégration
54:26 Émeutes de l'été 2023 et #problèmes de #sécurité en #France
1:00:45 Islam, République et #choc des #civilisations
1:09:38 Religion, habillement et perspectives sur la politique française

https://www.youtube.com/watch?v=Jwa5gFB6moI

d3@diaspora.psyco.fr

Mesdames, Messieurs, Jeunes élèves,

C’est une grande joie pour moi de me retrouver en ce lycée d’Albi et d’y reprendre un instant la parole. Grande joie nuancée d’un peu de mélancolie ; car lorsqu’on revient à de longs intervalles, on mesure soudain ce que l’insensible fuite des jours a ôté de nous pour le donner au passé. Le temps nous avait dérobés à nous-mêmes, parcelle à parcelle, et tout à coup c’est un gros bloc de notre vie que nous voyons loin de nous. La longue fourmilière des minutes emportant chacune un grain chemine silencieusement, et un beau soir le grenier est vide.

Mais qu’importe que le temps nous retire notre force peu à peu, s’il l’utilise obscurément pour des œuvres vastes en qui survit quelque chose de nous ? Il y a vingt-deux ans, c’est moi qui prononçais ici le discours d’usage. Je me souviens (et peut-être quelqu’un de mes collègues d’alors s’en souvient-il aussi) que j’avais choisi comme thème : les jugements humains. Je demandais à ceux qui m’écoutaient de juger les hommes avec bienveillance, c’est-à-dire avec équité, d’être attentifs, dans les consciences les plus médiocres et les existences les plus dénuées, aux traits de lumière, aux fugitives étincelles de beauté morale par où se révèle la vocation de grandeur de la nature humaine. Je les priais d’interpréter avec indulgence le tâtonnant effort de l’humanité incertaine.

Peut-être, dans les années de lutte qui ont suivi, ai-je manqué plus d’une fois envers des adversaires à ces conseils de généreuse équité. Ce qui me rassure un peu, c’est que j’imagine qu’on a dû y manquer aussi parfois à mon égard, et cela rétablit l’équilibre. Ce qui reste vrai, à travers toutes nos misères, à travers toutes les injustices commises ou subies, c’est qu’il faut faire un large crédit à la nature humaine ; c’est qu’on se condamne soi-même à ne pas comprendre l’humanité, si on n’a pas le sens de sa grandeur et le pressentiment de ses destinées incomparables.

Cette confiance n’est ni sotte, ni aveugle, ni frivole. Elle n’ignore pas les vices, les crimes, les erreurs, les préjugés, les égoïsmes de tout ordre, égoïsme des individus, égoïsme des castes, égoïsme des partis, égoïsme des classes, qui appesantissent la marche de l’homme, et absorbent souvent le cours du fleuve en un tourbillon trouble et sanglant. Elle sait que les forces bonnes, les forces de sagesse, de lumière, de justice, ne peuvent se passer du secours du temps, et que la nuit de la servitude et de l’ignorance n’est pas dissipée par une illumination soudaine et totale, mais atténuée seulement par une lente série d’aurores incertaines.

Oui, les hommes qui ont confiance en l’homme savent cela. Ils sont résignés d’avance à ne voir qu’une réalisation incomplète de leur vaste idéal, qui lui-même sera dépassé ; ou plutôt ils se félicitent que toutes les possibilités humaines ne se manifestent point dans les limites étroites de leur vie. Ils sont pleins d’une sympathie déférente et douloureuse pour ceux qui ayant été brutalisés par l’expérience immédiate ont conçu des pensées amères, pour ceux dont la vie a coïncidé avec des époques de servitude, d’abaissement et de réaction, et qui, sous le noir nuage immobile, ont pu croire que le jour ne se lèverait plus. Mais eux-mêmes se gardent bien d’inscrire définitivement au passif de l’humanité qui dure les mécomptes des générations qui passent. Et ils affirment, avec une certitude qui ne fléchit pas, qu’il vaut la peine de penser et d’agir, que l’effort humain vers la clarté et le droit n’est jamais perdu. L’histoire enseigne aux hommes la difficulté des grandes tâches et la lenteur des accomplissements, mais elle justifie l’invincible espoir.

Dans notre France moderne, qu’est-ce donc que la République ? C’est un grand acte de confiance. Instituer la République, c’est proclamer que des millions d’hommes sauront tracer eux-mêmes la règle commune de leur action ; qu’ils sauront concilier la liberté et la loi, le mouvement et l’ordre ; qu’ils sauront se combattre sans se déchirer ; que leurs divisions n’iront pas jusqu’à une fureur chronique de guerre civile, et qu’ils ne chercheront jamais dans une dictature même passagère une trêve funeste et un lâche repos. Instituer la République, c’est proclamer que les citoyens des grandes nations modernes, obligés de suffire par un travail constant aux nécessités de la vie privée et domestique, auront cependant assez de temps et de liberté d’esprit pour s’occuper de la chose commune. Et si cette République surgit dans un monde monarchique encore, c’est assurer qu’elle s’adaptera aux conditions compliquées de la vie internationale sans rien entreprendre sur l’évolution plus lente des peuples, mais sans rien abandonner de sa fierté juste et sans atténuer l’éclat de son principe.

Oui, la République est un grand acte de confiance et un grand acte d’audace. L’intervention en était si audacieuse, si paradoxale, que même les hommes hardis qui il y a cent dix ans, ont révolutionné le monde, en écartèrent d’abord l’idée. Les Constituants de 1789 et de 1791, même les Législateurs de 1972 croyaient que la monarchie traditionnelle était l’enveloppe nécessaire de la société nouvelle. Ils ne renoncèrent à cet abri que sous les coups répétés de la trahison royale. Et quand enfin ils eurent déraciné la royauté, la République leur apparut moins comme un système prédestiné que comme le seul moyen de combler le vide laissé par la monarchie. Bientôt cependant, et après quelques heures d’étonnement et presque d’inquiétude, ils l’adoptèrent de toute leur pensée et de tout leur cœur. Ils résumèrent, ils confondirent en elle toute la Révolution. Et ils ne cherchèrent point à se donner le change. Ils ne cherchèrent point à se rassurer par l’exemple des républiques antiques ou des républiques helvétiques et italiennes. Ils virent bien qu’ils créaient une œuvre nouvelle, audacieuse et sans précédent. Ce n’était point l’oligarchique liberté des républiques de la Grèce, morcelées, minuscules et appuyées sur le travail servile. Ce n’était point le privilège superbe de la république romaine, haute citadelle d’où une aristocratie conquérante dominait le monde, communiquant avec lui par une hiérarchie de droits incomplets et décroissants qui descendait jusqu’au néant du droit, par un escalier aux marches toujours plus dégradées et plus sombres, qui se perdait enfin dans l’abjection de l’esclavage, limite obscure de la vie touchant à la nuit souterraine. Ce n’était pas le patriciat marchand de Venise et de Gênes. Non, c’était la République d’un grand peuple où il n’y avait que des citoyens et où tous les citoyens étaient égaux. C’était la République de la démocratie et du suffrage universel. C’était une nouveauté magnifique et émouvante.

Les hommes de la Révolution en avaient conscience. Et lorsque dans la fête du 10 août 1793, ils célébrèrent cette Constitution, qui pour la première fois depuis l’origine de l’histoire organisait dans la souveraineté nationale la souveraineté de tous, lorsque artisans et ouvriers, forgerons, menuisiers, travailleurs des champs défilèrent dans le cortège, mêlés aux magistrats du peuple et ayant pour enseignes leurs outils, le président de la Convention put dire que c’était un jour qui ne ressemblait à aucun autre jour, le plus beau jour depuis que le soleil était suspendu dans l’immensité de l’espace ! Toutes les volontés se haussaient, pour être à la mesure de cette nouveauté héroïque. C’est pour elle que ces hommes combattirent et moururent. C’est en son nom qu’ils refoulèrent les rois de l’Europe. C’est en son nom qu’ils se décimèrent. Et ils concentrèrent en elle une vie si ardente et si terrible, ils produisirent par elle tant d’actes et tant de pensées qu’on put croire que cette République toute neuve, sans modèles comme sans traditions, avait acquis en quelques années la force et la substance des siècles.

Et pourtant que de vicissitudes et d’épreuves avant que cette République que les hommes de la Révolution avaient crue impérissable soit fondée enfin sur notre sol ! Non seulement après quelques années d’orage elle est vaincue, mais il semble qu’elle s’efface à jamais de l’histoire et de la mémoire même des hommes. Elle est bafouée, outragée ; plus que cela, elle est oubliée. Pendant un demi-siècle, sauf quelques cœurs profonds qui garderaient le souvenir et l’espérance, les hommes la renient ou même l’ignorent. Les tenants de l’Ancien régime ne parlent d’elle que pour en faire honte à la Révolution : “ Voilà où a conduit le délire révolutionnaire ! ” Et parmi ceux qui font profession de défendre le monde moderne, de continuer la tradition de la Révolution, la plupart désavouent la République et la démocratie. On dirait qu’ils ne se souviennent même plus. Guizot s’écrie : “ Le suffrage universel n’aura jamais son jour ”. Comme s’il n’avait pas eu déjà ses grands jours d’histoire, comme si la Convention n’était pas sortie de lui. Thiers, quand il raconte la Révolution du10 août, néglige de dire qu’elle proclama le suffrage universel, comme si c’était là un accident sans importance et une bizarrerie d’un jour. République, suffrage universel, démocratie, ce fut, à en croire les sages, le songe fiévreux des hommes de la Révolution. Leur œuvre est restée, mais leur fièvre est éteinte et le monde moderne qu’ils ont fondé, s’il est tenu de continuer leur œuvre, n’est pas tenu de continuer leur délire. Et la brusque résurrection de la République, reparaissant en 1848 pour s’évanouir en 1851, semblait en effet la brève rechute dans un cauchemar bientôt dissipé.

Et voici maintenant que cette République, qui dépassait de si haut l’expérience séculaire des hommes et le niveau commun de la pensée que, quand elle tomba, ses ruines mêmes périrent et son souvenir s’effrita, voici que cette République de démocratie, de suffrage universel et d’universelle dignité humaine, qui n’avait pas eu de modèle et qui semblait destinée à n’avoir pas de lendemain, est devenue la loi durable de la nation, la forme définitive de la vie française, le type vers lequel évoluent lentement toutes les démocraties du monde.

Or, et c’est là surtout ce que je signale à vos esprits, l’audace même de la tentative a contribué au succès. L’idée d’un grand peuple se gouvernant lui-même était si noble qu’aux heures de difficulté et de crise elle s’offrait à la conscience de la nation. Une première fois en 1793 le peuple de France avait gravi cette cime, et il y avait goûté un si haut orgueil, que toujours sous l’apparent oubli et l’apparente indifférence, le besoin subsistait de retrouver cette émotion extraordinaire. Ce qui faisait la force invincible de la République, c’est qu’elle n’apparaissait pas seulement de période en période, dans le désastre ou le désarroi des autres régimes, comme l’expédient nécessaire et la solution forcée. Elle était une consolation et une fierté. Elle seule avait assez de noblesse morale pour donner à la nation la force d’oublier les mécomptes et de dominer les désastres. C’est pourquoi elle devait avoir le dernier mot. Nombreux sont les glissements et nombreuses les chutes sur les escarpements qui mènent aux cimes ; mais les sommets ont une force attirante. La République a vaincu parce qu’elle est dans la direction des hauteurs, et que l’homme ne peut s’élever sans monter vers elle. La loi de la pesanteur n’agit pas souverainement sur les sociétés humaines, et ce n’est pas dans les lieux bas qu’elles trouvent leur équilibre. Ceux qui, depuis un siècle, ont mis très haut leur idéal ont été justifiés par l’histoire.

Et ceux-là aussi seront justifiés qui le placent plus haut encore. Car le prolétariat dans son ensemble commence à affirmer que ce n’est pas seulement dans les relations politiques des hommes, c’est aussi dans leurs relations économiques et sociales qu’il faut faire entrer la liberté vraie, l’égalité, la justice. Ce n’est pas seulement la cité, c’est l’atelier, c’est le travail, c’est la production, c’est la propriété qu’il veut organiser selon le type républicain. À un système qui divise et qui opprime, il entend substituer une vaste coopération sociale où tous les travailleurs de tout ordre, travailleurs de la main et travailleurs du cerveau, sous la direction de chefs librement élus par eux, administreront la production enfin organisée.

Messieurs, je n’oublie pas que j’ai seul la parole ici et que ce privilège m’impose beaucoup de réserve. Je n’en abuserai point pour dresser dans cette fête une idée autour de laquelle se livrent et se livreront encore d’âpres combats. Mais comment m’était-il possible de parler devant cette jeunesse qui est l’avenir, sans laisser échapper ma pensée d’avenir ? Je vous aurais offensés par trop de prudence ; car quel que soit votre sentiment sur le fond des choses, vous êtes tous des esprits trop libres pour me faire grief d’avoir affirmé ici cette haute espérance socialiste qui est la lumière de ma vie.

Je veux seulement dire deux choses, parce quelles touchent non au fond du problème, mais à la méthode de l’esprit et à la conduite de la pensée. D’abord, envers une idée audacieuse qui doit ébranler tant d’intérêts et tant d’habitudes et qui prétend renouveler le fond même de la vie, vous avez le droit d’être exigeants. Vous avez le droit de lui demander de faire ses preuves, c’est-à-dire d’établir avec précision comment elle se rattache à toute l’évolution politique et sociale, et comment elle peut s’y insérer. Vous avez le droit de lui demander par quelle série de formes juridiques et économiques elle assurera le passage de l’ordre existant à l’ordre nouveau. Vous avez le droit d’exiger d’elle que les premières applications qui en peuvent être faites ajoutent à la vitalité économique et morale de la nation. Et il faut qu’elle prouve, en se montrant capable de défendre ce qu’il y a déjà de noble et de bon dans le patrimoine humain, qu’elle ne vient pas le gaspiller, mais l’agrandir. Elle aurait bien peu de foi en elle-même si elle n’acceptait pas ces conditions.

En revanche, vous, vous lui devez de l’étudier d’un esprit libre, qui ne se laisse troubler par aucun intérêt de classe. Vous lui devez de ne pas lui opposer ces railleries frivoles, ces affolements aveugles ou prémédités et ce parti pris de négation ironique ou brutale que si souvent, depuis un siècle même, les sages opposèrent à la République, maintenant acceptée de tous, au moins en sa forme. Et si vous êtes tentés de dire encore qu’il ne faut pas s’attarder à examiner ou à discuter des songes, regardez en un de vos faubourgs ? Que de railleries, que de prophéties sinistres sur l’œuvre qui est là ! Que de lugubres pronostics opposés aux ouvriers qui prétendaient se diriger eux-mêmes, essayer dans une grande industrie la forme de la propriété collective et la vertu de la libre discipline ! L’œuvre a duré pourtant ; elle a grandi : elle permet d’entrevoir ce que peut donner la coopération collectiviste. Humble bourgeon à coup sûr, mais qui atteste le travail de la sève, la lente montée des idées nouvelles, la puissance de transformation de la vie. Rien n’est plus menteur que le vieil adage pessimiste et réactionnaire de l’Ecclésiaste désabusé : “ Il n’y rien de nouveau sous le soleil ”. Le soleil lui-même a été jadis une nouveauté, et la terre fut une nouveauté, et l’homme fut une nouveauté. L’histoire humaine n’est qu’un effort incessant d’invention, et la perpétuelle évolution est une perpétuelle création.

C’est donc d’un esprit libre aussi que vous accueillerez cette autre grande nouveauté qui s’annonce par des symptômes multipliés : la paix durable entre les nations, la paix définitive. Il ne s’agit point de déshonorer la guerre dans le passé. Elle a été une partie de la grande action humaine, et l’homme l’a ennoblie par la pensée et le courage, par l’héroïsme exalté, par le magnanime mépris de la mort. Elle a été sans doute et longtemps, dans le chaos de l’humanité désordonnée et saturée d’instincts brutaux, le seul moyen de résoudre les conflits ; elle a été aussi la dure force qui, en mettant aux prises les tribus, les peuples, les races, a mêlé les élément humains et préparé les groupements vastes. Mais un jour vient, et tout nous signifie qu’il est proche, où l’humanité est assez organisée, assez maîtresse d’elle-même pour pouvoir résoudre, par la raison, la négociation et le droit, les conflits de ses groupements et de ses forces. Et la guerre, détestable et grande tant qu’elle est nécessaire, est atroce et scélérate quand elle commence à paraître inutile.

Je ne vous propose pas un rêve idyllique et vain. Trop longtemps les idées de paix et d’unité humaines n’ont été qu’une haute clarté illusoire qui éclairait ironiquement les tueries continuées. Vous souvenez-vous de l’admirable tableau que vous a laissé Virgile de la chute de Troie ? C’est la nuit : la cité surprise est envahie par le fer et le feu, par le meurtre, l’incendie et le désespoir. Le palais de Priam est forcé et les portes abattues laissent apparaître la longue suite des appartements et des galeries. De chambre en chambre, les torches et les glaives poursuivent les vaincus ; enfants, femmes, vieillards se réfugient en vain auprès de l’autel domestique que le laurier sacré ne protège pas contre la mort et contre l’outrage ; le sang coule à flots, et toutes les bouches crient de terreur, de douleur, d’insulte et de haine. Mais par dessus la demeure bouleversée et hurlante, les cours intérieures, les toits effondrés laissent apercevoir le grand ciel serein et paisible et toute la clameur humaine de violence et d’agonie monte vers les étoiles d’or : Ferit aurea sidera clamor.

De même, depuis vingt siècles et de période en période, toutes les fois qu’une étoile d’unité et de paix s’est levée sur les hommes, la terre déchirée et sombre a répondu par des clameurs de guerre.

C’était d’abord l’astre impérieux de la Rome conquérante qui croyait avoir absorbé tous les conflits dans le rayonnement universel de sa force. L’empire s’effondre sous le choc des barbares, et un effroyable tumulte répond à la prétention superbe de la paix romaine. Puis ce fut l’étoile chrétienne qui enveloppa la terre d’une lueur de tendresse et d’une promesse de paix. Mais atténuée et douce aux horizons galiléens, elle se leva dominatrice et âpre sur l’Europe féodale. La prétention de la papauté à apaiser le monde sous sa loi et au nom de l’unité catholique ne fit qu’ajouter aux troubles et aux conflits de l’humanité misérable. Les convulsions et les meurtres du Moyen Âge, les chocs sanglants des nations modernes, furent la dérisoire réplique à la grande promesse de paix chrétienne. La Révolution à son tour lève un haut signal de paix universelle par l’universelle liberté. Et voilà que de la lutte même de la Révolution contre les forces du vieux monde, se développent des guerres formidables.

Quoi donc ? La paix nous fuira-t-elle toujours ? Et la clameur des hommes, toujours forcenés et toujours déçus, continuera-t-elle à monter vers les étoiles d’or, des capitales modernes incendiées par les obus, comme de l’antique palais de Priam incendié par les torches ? Non ! Non ! Et malgré les conseils de prudence que nous donnent ces grandioses déceptions, j’ose dire, avec des millions d’hommes, que maintenant la grande paix humaine est possible, et si nous le voulons, elle est prochaine. Des forces neuves y travaillent : la démocratie, la science méthodique, l’universel prolétariat solidaire. La guerre devient plus difficile, parce qu’avec les gouvernements libres des démocraties modernes, elle devient à la fois le péril de tous par le service universel, le crime de tous par le suffrage universel. La guerre devient plus difficile parce que la science enveloppe tous les peuples dans un réseau multiplié, dans un tissu plus serré tous les jours de relations, d’échanges, de conventions ; et si le premier effet des découvertes qui abolissent les distances est parfois d’aggraver les froissements, elles créent à la longue une solidarité, une familiarité humaine qui font de la guerre un attentat monstrueux et une sorte de suicide collectif.

Enfin, le commun idéal qui exalte et unit les prolétaires de tous les pays les rend plus réfractaires tous les jours à l’ivresse guerrière, aux haines et aux rivalités de nations et de races. Oui, comme l’histoire a donné le dernier mot à la République si souvent bafouée et piétinée, elle donnera le dernier mot à la paix, si souvent raillée par les hommes et les choses, si souvent piétinée par la fureur des événements et des passions. Je ne vous dis pas : c’est une certitude toute faite. Il n’y a pas de certitude toute faite en histoire. Je sais combien sont nombreux encore aux jointures des nations les points malades d’où peut naître soudain une passagère inflammation générale. Mais je sais aussi qu’il y a vers la paix des tendances si fortes, si profondes, si essentielles, qu’il dépend de vous, par une volonté consciente, délibérée, infatigable, de systématiser ces tendances et de réaliser enfin le paradoxe de la grande paix humaine, comme vos pères ont réalisé le paradoxe de la grande liberté républicaine. Œuvre difficile, mais non plus œuvre impossible. Apaisement des préjugés et des haines, alliances et fédérations toujours plus vastes, conventions internationales d’ordre économique et social, arbitrage international et désarmement simultané, union des hommes dans le travail et dans la lumière : ce sera, jeunes gens, le plus haut effort et la plus haute gloire de la génération qui se lève.

Non, je ne vous propose pas un rêve décevant ; je ne vous propose pas non plus un rêve affaiblissant. Que nul de vous ne croit que dans la période encore difficile et incertaine qui précédera l’accord définitif des nations, nous voulons remettre au hasard de nos espérances la moindre parcelle de la sécurité, de la dignité, de la fierté de la France. Contre toute menace et toute humiliation, il faudrait la défendre : elle est deux fois sacrée pour nous, parce qu’elle est la France, et parce qu’elle est humaine

Même l’accord des nations dans la paix définitive n’effacera pas les patries, qui garderont leur profonde originalité historique, leur fonction propre dans l’œuvre commune de l’humanité réconciliée. Et si nous ne voulons pas attendre, pour fermer le livre de la guerre, que la force ait redressé toutes les iniquités commises par la force, si nous ne concevons pas les réparations comme des revanches, nous savons bien que l’Europe, pénétrée enfin de la vertu de la démocratie et de l’esprit de paix, saura trouver les formules de conciliation qui libéreront tous les vaincus des servitudes et des douleurs qui s’attachent à la conquête. Mais d’abord, mais avant tout, il faut rompre le cercle de fatalité, le cercle de fer, le cercle de haine où les revendications même justes provoquent des représailles qui se flattent de l’être, où la guerre tourne après la guerre en un mouvement sans issue et sans fin, où le droit et la violence, sous la même livrée sanglante, ne se discernent presque plus l’un de l’autre, et où l’humanité déchirée pleure de la victoire de la justice presque autant que de sa défaite.

Surtout, qu’on ne nous accuse point d’abaisser et d’énerver les courages. L’humanité est maudite, si pour faire preuve de courage elle est condamnée à tuer éternellement. Le courage, aujourd’hui, ce n’est pas de maintenir sur le monde la sombre nuée de la Guerre, nuée terrible, mais dormante, dont on peut toujours se flatter qu’elle éclatera sur d’autres. Le courage, ce n’est pas de laisser aux mains de la force la solution des conflits que la raison peut résoudre ; car le courage est l’exaltation de l’homme, et ceci en est l’abdication. Le courage pour vous tous, courage de toutes les heures, c’est de supporter sans fléchir les épreuves de tout ordre, physiques et morales, que prodigue la vie. Le courage, c’est de ne pas livrer sa volonté au hasard des impressions et des forces ; c’est de garder dans les lassitudes inévitables l’habitude du travail et de l’action. Le courage dans le désordre infini de la vie qui nous sollicite de toutes parts, c’est de choisir un métier et de le bien faire, quel qu’il soit ; c’est de ne pas se rebuter du détail minutieux ou monotone ; c’est de devenir, autant que l’on peut, un technicien accompli ; c’est d’accepter et de comprendre cette loi de la spécialisation du travail qui est la condition de l’action utile, et cependant de ménager à son regard, à son esprit, quelques échappées vers le vaste monde et des perspectives plus étendues. Le courage, c’est d’être tout ensemble, et quel que soit le métier, un praticien et un philosophe. Le courage, c’est de comprendre sa propre vie, de la préciser, de l’approfondir, de l’établir et de la coordonner cependant à la vie générale. Le courage, c’est de surveiller exactement sa machine à filer ou à tisser, pour qu’aucun fil ne se casse, et de préparer cependant un ordre social plus vaste et plus fraternel où la machine sera la servante commune des travailleurs libérés. Le courage, c’est d’accepter les conditions nouvelles que la vie fait à la science et à l’art, d’accueillir, d’explorer la complexité presque infinie des faits et des détails, et cependant d’éclairer cette réalité énorme et confuse par des idées générales, de l’organiser et de la soulever par la beauté sacrée des formes et des rythmes. Le courage, c’est de dominer ses propres fautes, d’en souffrir mais de n’en pas être accablé et de continuer son chemin. Le courage, c’est d’aimer la vie et de regarder la mort d’un regard tranquille ; c’est d’aller à l’idéal et de comprendre le réel ; c’est d’agir et de se donner aux grandes causes sans savoir quelle récompense réserve à notre effort l’univers profond, ni s’il lui réserve une récompense. Le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire ; c’est de ne pas subir la loi du mensonge triomphant qui passe, et de ne pas faire écho, de notre âme, de notre bouche et de nos mains aux applaudissements imbéciles et aux huées fanatiques.

Ah ! vraiment, comme notre conception de la vie est pauvre, comme notre science de vivre est courte, si nous croyons que, la guerre abolie, les occasions manqueront aux hommes d’exercer et d’éprouver leur courage, et qu’il faut prolonger les roulements de tambour qui dans les lycées du premier Empire faisaient sauter les cœurs ! Ils sonnaient alors un son héroïque ; dans notre vingtième siècle, ils sonneraient creux. Et vous, jeunes gens, vous voulez que votre vie soit vivante, sincère et pleine. C’est pourquoi je vous ai dit, comme à des hommes, quelques-unes des choses que je portais en moi.

Discours à la jeunesse, Jean Jaurès, Lycée d'Albi, 30 juillet 1903

#Jaurès #discours #socialisme #république #démocratie #internationalisme #histoire

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Redonnons la #parole aux #Français - #Union #Populaire #Républicaine

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La #Constitution fixe le fonctionnement de la #République et permet aux #Français de s’épanouir dans une #nation leur assurant #liberté et #égalité. Ce #texte #fondamental doit être considéré comme ce que nous, #citoyens, avons de plus #sacré.

Entre autres choses primordiales, dans son Titre premier intitulé DE LA #SOUVERAINETÉ, la Constitution de la V République énonce les grandes lignes qui garantissent à la #France d’être une #démocratie :


Extraits :

Article 2
Le principe de la République est : #gouvernement du #peuple, par le peuple et pour le peuple.
Article 3
La #souveraineté #nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants et par la voie du #référendum.
Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s'en attribuer l'exercice.
Article 4.
La #loi garantit les #expressions pluralistes des opinions et la participation équitable des partis et groupements #politiques à la vie démocratique de la #Nation.


Lors de la #réunion #publique qu’il a tenue le 28 juillet à Bellerive-sur-Allier, #FrançoisAsselineau s’est attaché à démonter point par point les événements qui ont conduit à priver les #Français du droit à la parole et à la maîtrise de leur destin.

Ce #discours doit absolument être entendu et diffusé.
Il est destiné à réveiller les Français, anesthésiés par des décennies de #propagande.
Parce que la France ne respecte plus aucun de ces 4 principes, simples, clairement rédigés, faciles à comprendre, notre pays n'est plus une véritable démocratie.

1 - il n'y a plus de "gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple".
La quasi totalité des décisions de l’exécutif ne font que satisfaire aux exigences de l’ #Union #européenne, de l’ #Otan, des #États-Unis, ou combler les appétits des #oligarques ou des fonds de #pension #internationaux.

2 - La souveraineté nationale n'appartient plus au peuple, qui ne l'exerce plus par ses représentants ni par la voie du référendum.
Les #élections sont faussées par des #campagnes #électorales raccourcies et complètement biaisées par des différences inouïes de temps de #parole et de temps d'antenne, et par des partis-pris #médiatiques éhontés.
Le dernier #référendum de portée nationale date de 2005, avec le résultat que l’on sait.

3 - Désormais, une section du peuple et un seul individu se sont attribué sans vergogne l'exercice de la souveraineté.
Le comportement autocratique et sans aucun #contre-pouvoir de #Macron est inconcevable dans toute autre démocratie.

4 - La loi ne garantit plus les expressions pluralistes des opinions ni la participation équitable des partis et groupements politiques à la vie démocratique de la Nation.
Ce principe est absolument bafoué, l’ #UPR est un parti qui n’a pas le droit de cité dans les #médias.
Parce qu’il dénonce inlassablement les effets délétères pour la France de notre appartenance à l’ #UnionEuropéenne, à l’ #euro, à l’OTAN et de notre asservissement aux États-Unis, François Asselineau est le responsable #politique qu’il faut cacher. Parce qu’il dit la vérité et dénonce les causes racines du mal français, il est bâillonné.
Le contact direct avec les Français reste le seul moyen qu’il a de s’exprimer, comme à Bellerive-sur-Allier, devant une assistance importante et attentive.
Diffusez cette #vidéo, reprenez la parole, aux prochaines élections européennes votez pour la liste conduite par François #Asselineau, c’est la seule façon de vous faire entendre et d'arrêter la destruction en cours de la France.

https://www.youtube.com/watch?v=Dj5LkVzcpy8
#politique #conf #conférence

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Mais à quoi servent donc les #voyages de #Macron ? - #UPR

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#Macron avait annoncé qu’il souhaitait participer au #sommet des #BRICS qui s’est tenu en #Afrique du #Sud.

Les BRICS lui ont fait savoir qu’il n’était pas le bienvenu, contrairement à une soixantaine d’autres #pays notamment #africains.

Encore une fois, par son #amateurisme, Macron a #ridiculisé la #France aux yeux du #monde. Et il n'est plus guère le #bienvenu dans de nombreux #pays, du fait de ses #déclarations intempestives ou de ses voyages désastreux : #Algérie, #BurkinaFaso, #Brésil, #Russie, #Australie, #Ghana, #Comores, République démocratique du #Congo, #Chine, #Hongrie, #Mali, #Niger, etc.

Pour continuer à faire bonne figure et se donner l’impression d’avoir encore une #stature #internationale, Macron en est réduit à #visiter de petits pays lointains tels que la #Mongolie et le #SriLanka

Même s’il on apprécie ces pays, il faut reconnaître qu'ils n'ont rien de #stratégique pour la France. Il serait beaucoup plus urgent et opportun d'aller en #Iran et en #Syrie, mais Macron n'y va pas car #Washington le lui #interdit !

En France comme à l’ #international, Macron #ruine ce qu’il reste de #prestige et de #puissance à la France.

François #Asselineau #dénonce cette #catastrophe ambulante que sont #EmmanuelMacron et son #tourisme #politicien. Le rôle d’un véritable #président de la #République est de #cultiver des relations d’égal à égal avec toutes les #nations du monde, de n’avoir pour unique boussole que l’ #intérêt de la France et des #Français, de savoir dire non à ceux qui veulent nous diriger.

https://www.youtube.com/watch?v=CqMftrMQKzI
#politique #géopolitique

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6 février 1919 - #Naissance de la #République de #Weimar - #Herodote.net

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Le 6 février 1919, trois mois après l'armistice qui a mis fin à la Grande #Guerre (1914-1918), une Assemblée constituante allemande se réunit dans le théâtre de Weimar, la ville de Goethe et Schiller, illustres représentants de l'âme allemande !

Sur fond de disette et de #guerre #civile, tandis que Berlin, Munich et les grands ports sont menacés de subversion #bolchévique, les #députés régularisent à la hâte les #institutions #républicaines forgées après la défaite allemande et l'abdication de l'empereur Guillaume II.

https://www.herodote.net/6_fevrier_1919-evenement-19190206.php
#histoire #politique

Qui oublie son histoire, est condamné à la répéter...

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