Il n'y a pas eu d'interpellations.

— Aaah... Enfin une bonne nouvelle. :)
— Euuh, non, pas vraiment. Pas du tout, même.
— Ah bon ? Mais pourkeuwa ?...
— Comment dire. Condamner fermement, tout le monde peut le faire. Tiens, là, moi, je condamne fermement, tu vois ? Qu'est-ce que ça change... Rien. Mais je ne suis ni maire ni préfète. Eux, en fonction, auraient dû aller au-delà de cette indignation de façade. …Enfin, s'ils avaient réellement été indignés de ce défilé de néonazis.
Pour rappel, un maire "a pouvoir d'intenter des actions en justice au nom de la commune". L'a-t-il fait ?... Itou, "la police municipale a pour finalité de prévenir les atteintes à l’ordre public et donc de garantir la sûreté, la sécurité et la tranquillité". Est-elle intervenue ?...
Quant au préfet, lorsque "l’ordre public est en jeu, le préfet peut se substituer au maire en cas de carence de celui-ci". A-t-il bougé ?...
Idem, puisqu'il "dirige les services déconcentrés des administrations civiles de l'État", il a "la charge de l'ordre public, de la sécurité et de la protection des populations".
Bon alors condamner fermement, s'indigner, relever des signes distinctifs et banderoles... tout ça c'est : Sonate pour Pipeau, op. 8, de Jean Neyrien-Nafoutre, illustre compositeur de la cour.
Quand on voit les moyens incroyables qu'ont la police, les élus, les dirigeants, pour ficher, pister, anticiper, arrêter, réprimer... Quand on apprend qu'un simple passant peut-être mis en gardav juste parce qu'il était sur le parcours d'une manif... Quand on fait le chiffre de toutes les amendes distribuées pour avoir sorti un ustensile de sa cuisine... Et là, les fachos, pas de bobo ?... Sans blague.
— Oui, vu comme ça...

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