đ„ #FrontPopulaire #histoire >< #anarchisme #anticapitalisme #RĂ©volution
â ⶠ1936 : le Front populaire contre les occupations dâusines...
" Lâaffrontement avec le Front populaire a longtemps marquĂ© la culture ouvriĂšre française. Juin 36 puis mai 68 ont revivifiĂ© un imaginaire de lutte dont les antĂ©cĂ©dents se trouvent dans la commune de 1871 ou les rĂ©voltes de 1848. Une des supercheries de la vision rĂ©publicaine de notre histoire a Ă©tĂ© dâattribuer ces « rĂ©volutions manquĂ©es » Ă des Ă©tapes nĂ©cessaires dâune Ă©volution sociale : les acquis sociaux. Avec les premiers congĂ©s payĂ©s, elle a drapĂ© les luttes de « justes rĂ©compenses », comme pour mieux usurper les contenus souvent radicaux des occupations dâusines. Pendant toute cette pĂ©riode, le discours de la SFIO et du PC a Ă©tĂ© de combattre une situation rĂ©volutionnaire. Les syndicats ont lancĂ© le mot dâordre de « savoir terminer une grĂšve ».
Lâespoir quâa suscitĂ© juin 36 a Ă©tĂ© comparable Ă ceux que soulevĂšrent les Ă©vĂ©nements citĂ©s plus hauts. Pendant la pĂ©riode oĂč la SFIO a tenu le pouvoir parlementaire, sa politique a Ă©tĂ© de tout faire pour aboutir Ă un « temps de pause ». Dans le mĂȘme temps, elle se positionnait devant le patronat comme la seule force capable de tenir la barre. Elle a usĂ© de tout un appareil dâĂtat pour rĂ©primer ceux et celles qui dĂ©bordaient la CGT dans laquelle rĂ©formistes et staliniens Ă©taient de nouveau rĂ©unifiĂ©s aux moments des faits. Cette transformation pragmatique de la social-dĂ©mocratie lâa amenĂ©e, en trois ans, du « Front populaire » au « front national des Français » puis au « front de la guerre », jusquâĂ ce que, finalement, avec la mĂȘme assemblĂ©e qui conduisit le Front populaire elle vote les pleins pouvoirs Ă PĂ©tain... (...) "
â¶ïž Lire la suite...
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