#Interpol

Fondée en 1923, c'est la plus grande organisation de police criminelle au monde. Elle dispose d’une quantité énorme de données provenant de presque tous les pays, sans rapport avec la criminalité, et n’est soumise à aucun contrôle. Outre les contributions des pays membres, Interpol est financée par des donateurs privés, par exemple par l’industrie pharmaceutique et les grandes multinationales : en interne, le chef de la police luxembourgeoise a mis en garde il y a des années déjà contre les conflits d’intérêts. Depuis 2015, les Émirats arabes unis sont le deuxième plus grand contributeur volontaire. Ahmed Al Raisi, ancien ministre de l’Intérieur des Émirats arabes unis, est devenu le chef suprême d’Interpol malgré les accusations de torture.

La volonté notoire de surveillance et de contrôle du Forum économique mondial (FEM) a atteint de nouveaux sommets en janvier 2018. En janvier 2018, le FEM a en effet ouvert un centre mondial de cybersécurité à Genève : pour soutenir cette initiative, INTERPOL agit en tant que plaque tournante mondiale pour les données et les informations relatives à la cybercriminalité provenant de ses pays membres et de ses partenaires du secteur privé. Ainsi, INTERPOL soutient des partenariats public-privé, prétendument pour lutter contre la cybercriminalité au FEM. Il n’est pas exclu qu’il s’agisse plutôt de l’exact contraire, c’est-à-dire d’une planification stratégique ciblée de la cybercriminalité pour imposer le Great Reset, l’objectif global déclaré du FEM.

Le directeur de ce nouveau centre est Alois Zwinggi, directeur général du FEM. En collaboration avec INTERPOL, la police néerlandaise et l’Institut des Nations unies pour la recherche interrégionale sur la criminalité et la justice (UNICRI), il a publié des conseils, des astuces et des recommandations sur les logiciels de reconnaissance faciale. Dans ces conseils, le FEM, en collaboration avec INTERPOL, a décrit une série de « bonnes pratiques », c’est-à-dire de procédures recommandées, pour les services répressifs qui utilisent des technologies de reconnaissance faciale. Il va sans dire que cette même technologie peut également être utilisée contre la population, en particulier contre les personnes mécontentes qui ne se laissent pas contraindre à la Grande Réinitialisation et à l’asservissement total prévu par l’oligarchie financière.

#Europol

Créé en 1991 à la demande de l’Allemagne, elle est dotée d’une "capacité juridique propre", ce qui signifie qu'un contrôle effectif est impossible : certes, un nouveau poste de responsable des droits fondamentaux a été créé sur pression du Parlement européen, mais celui-ci n’est pas habilité à donner des instructions aux collaborateurs d’Europol. Il en va de même pour le délégué à la protection des données d’EUROPOL.

Palantir Gotham

Les données d'Europol sont utilisées pour « l’analyse prédictive » à l’aide de l’intelligence artificielle : Cela signifie que le comportement de tous les citoyens est analysé afin de sonder à l’avance qui pourrait devenir un criminel. Le logiciel « Gotham » de l’entreprise américaine controversée Palantir est utilisé à cet effet. Or, ce logiciel utilisé par EUROPOL est considéré comme le logiciel clé des services secrets, de l’armée, etc., c’est-à-dire du complexe numérico-militaire. Comme l’entreprise est soumise aux lois américaines sur l’espionnage et la sécurité, elle peut être obligée de transmettre les données obtenues en Europe aux autorités américaines. La police allemande utilise déjà Palantir Gotham dans cinq Länder, à savoir la Hesse, la Rhénanie-du-Nord-Westphalie, la Bavière, le Bade-Wurtemberg, Brême et Berlin.

#EuroGendFor

Le 17 septembre 2004, sept États membres de l’UE ont créé la force paramilitaire de gendarmerie européenne, en abrégé EUROGENDFOR. Celle-ci n’est pas financée par l’UE, mais uniquement par des groupes privés. Malgré le financement privé, l’EUROGENDFOR a un caractère paramilitaire. En effet, les membres de l’opération sont formés aux armes et aux équipements militaires en plus d’une formation policière. Ils sont autorisés à tuer sur le terrain, ce qui a également valu à l’EUROGENDFOR l’image d’un escadron de la mort. L’EUROGENDFOR comprend 900 policiers actifs, ainsi que 2300 réservistes stationnés en Italie à Vicenca. Ils ne sont pas seulement à la disposition de l’UE, mais aussi de l’ONU, de l’OSCE, de l’OTAN et d’autres organisations ou groupes internationaux. Leurs dernières missions ont eu lieu au Mali, en Haïti et en Afghanistan. La nouvelle priorité d’EUROGENDFOR est le contrôle des activités criminelles (incluant le terrorisme international, le crime organisé ou la piraterie), mais s’y ajoutent également des domaines d’intervention vaguement définis comme les émeutes, le changement climatique, le manque de nourriture et la sécurité des ressources, ainsi que des épidémies et des maladies.

L’EUROGENDFOR est pilotée par le CIMIN, le Comité Interministériel de haut Niveau. Il est composé de représentants de chaque pays membre : un représentant du ministère des Affaires étrangères, un représentant du ministère de la Défense ou de l’Intérieur et le commandant en chef ou le directeur général des forces de gendarmerie participantes. Le CIMIN nomme le commandant de l’EUROGENDFOR ainsi que les commandants des différentes missions. Il décide si et dans quelle mesure l’EUROGENDFOR participe à des missions et comment d’autres Etats peuvent participer à des missions de l’EUROGENDFOR. Le problème est que les représentants des différents pays membres sont liés à leurs chefs d’État par des instructions. Si l’on prend par exemple la France, on sait que M. Macron, le chef de l’État, est issu de l’école des Young Leaders du Forum économique mondial (FEM) et qu’il est par conséquent programmé pour servir les intérêts de la haute finance internationale. Et donc, également de l’EUROGENDFOR.

Les contre-feux locaux post-2WW

La police fédérale des frontières (BGS) a été créée en 1951 pour protéger les frontières nationales de la RFA. Par la suite, le BGS s’est vu confier de plus en plus de tâches policières et de compétences en matière d’enquêtes criminelles. En 2005, l’appellation initiale BGS a été transformée en Bundespolizei. Le premier inspecteur du BGS fut l’ancien général nazi Anton Grasser. En 1950, Grasser a participé, sur ordre des puissances victorieuses occidentales, à la mise en place d’une armée clandestine en Allemagne de l’Ouest avec des vétérans de la Wehrmacht et de la Waffen-SS allemandes. Celle-ci devait constituer une contre-attaque en cas d’invasion soviétique. En Italie, il existait une armée clandestine comparable, appelée Gladio, qui avait été créée pour la même raison. Comme l’invasion russe n’a pas eu lieu, ces combattants ont été utilisés en Italie pour mettre en scène des actes de terrorisme, qui ont ensuite été mis sur le dos des communistes italiens, afin d’affaiblir leur influence politique. Il n’a pas encore été possible de prouver si l’armée clandestine allemande a également été utilisée pour des actes terroristes similaires. Mais dans le cadre de l’enquête sur l’attentat de la Fête de la bière en 1980, des investigations ont permis de découvrir des dépôts d’armes appartenant précisément à cette armée clandestine.

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