Voix de guerre #28, Vitali, habitant de Marioupol : « On ne peut ni négocier avec les Russes, ni leur faire confiance »

Vitali Bandrouchkiv est un habitant de la ville tant éprouvée de Marioupol, qui a dû se réfugier à Drohobytch avec sa femme et son enfant. Au cours de la préparation et l’édition de cette interview, notre interlocuteur a réussi non seulement à s’inscrire au bureau d’enregistrement militaire, mais aussi à aller se battre contre les envahisseurs.

Vitali, dites-nous, que faisiez-vous avant la guerre ?
Je suis ingénieur concepteur de profession, mais j’ai presque toujours travaillé comme enseignant à l’Université technique d’État d’Azov.

Quand avez-vous été en contact avec la guerre pour la première fois ?
En 2014, ma ville a été prise par les combattants de la prétendue « République populaire de Donetsk », sous commandement russe. Il y a eu une phase très tendue jusqu’à la libération de la ville : une phase de guerre au cours de laquelle ils ont essayé de prendre Marioupol et la ville risquait d’être encerclée par des ennemis. Ma femme et moi n’avons pas pu supporter cette situation et nous sommes partis en septembre 2014, avec notre enfant en bas-âge. Nous sommes revenus en 2015. Depuis lors, nous avons vécu à Marioupol en sachant que la ligne de front était proche, mais la ville était toujours sous le contrôle de l’Ukraine.
Nous avons essayé d’ukrainiser la ville par tous les moyens, nous aidions l’armée, et participions activement aux actions en tant que volontaires.

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#international #ukraine

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