#Goldorak, le retour en album en 2021 chez Kana
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Goldorak, le retour en album en 2021 chez #Kana
Il est une génération marquée par l’arrivée sur le petit écran (ce n’était pas une simple expression alors) par de nouveaux dessins animés, dans des émissions aussi cultes que Récré A2 ou L’île aux enfants (hommage à régis Fassier, second interprète de Casimir, décédé récemment). Certains diront que cette génération assiste à l’arrivée de l' #anime (et, en 1990 avec Akira, du #manga) en France. Parmi ces nouveaux dessins animés, le premier à marquer les esprits est sans conteste Goldorak.
Initialement diffusé de 1978 à 1980 (en ne respectant pas toujours l’ordre des épisodes d’ailleurs), puis rediffusé dans les années 1990, cet anime marque les esprits des enfants mais aussi des parents qui s’alarment de cette violence, des intrigues et de la manipulation psychologique des personnages, une nouveauté à l’époque dans les émissions destinées à la jeunesse.
Son influence se ressent rapidement par des expressions, pas toujours flatteuses (la présentatrice et réalisatrice d’émissions Dorothée est surnommée « Goldorothée » par ses opposants, ou le robot qui devient « Gueulederak » dans la bouche de Coluche), mais qui montrent l’influence et la célébrité de la série. Certains spécialistes affirment que lors de sa diffusion à 18h dans #RécréA2, le programme atteint quasiment 100 % d’audience en France, ce qui paraît surprenant même si la France ne compte alors que trois chaînes de télé. On parle de « génération Goldorak ».
Quoi qu’il en soit, le programme marque durablement les enfants de l’époque qui, devenus adultes, restent attachés à leurs souvenir. Il s’agit aussi d’une génération de la nostalgie.
La preuve s’il en faut avec le succès des deux ventes aux enchères de produits liés à la séries, la dernière s’étant déroulée à Paris le week-end des 5-6 décembre dernier, ou encore la statue de 7m de haut posée sur un rond-point à l’entrée de Thiers, ville du Puy-de-Dôme.
Un retour en bande dessinée
C’est pourquoi la nouvelle d’une reprise par des auteurs français de #bandedessinée du mythique robot géant ne passe pas inaperçue. Pourtant, le projet a commencé voici près de trois ans, discrètement.
Aux manettes, #XavierDorison, qui a écrit le premier jet du scénario, et Denis #Bajram (qui possède une collection importante de para-BD de cette licence). Ils entraînent à leur suite leurs comparses d’atelier #BriceCossu, #AlexisSentenac, au dessin, et Yohan Guillo pour la mise en couleur et en lumière, tous fans du meca géant.
Un travail à cinq qui nécessite un minimum d’organisation. #DenisBajram a travaillé sur tous les postes, à la fois discutant du scénario, finalisant le storyboard, participant aux dessins…
Les premières images du projet montrent un travail très aboutit, dont une superbe couverture représentant un #Fulguropoing sortant d’un lac. #GoNagai, créateur du personnage, a donné son accord rapidement après avoir été contacté par les éditions Kana, qui va publier l’album.
Il faut dire que Kana n’en est pas à son coup d’essai. Elle a déjà publié une suite remarquée d’un anime de cette époque avec les trois tomes des Mémoires de l’ #Arcadia et de son capitaine mythique, #Albator, sous la plume de Jérôme Alquié. De quoi avoir toute l’attention des Japonais qui connaissent l’engouement des Français pour les anime et les mangas.
Goldorak, le retour en album en 2021 chez Kana
L’intrigue de l’album se déroule une dizaine d’années après la guerre contre les forces de #Véga. Voici le pitch officiel :
La guerre entre les forces de Véga et Goldorak est un lointain souvenir. #Actarus et sa sœur sont repartis sur #Euphor tandis qu’ #Alcor et #Vénusia tentent de mener une vie normale. Jusqu’au jour où, issu des confins de l’espace, surgit le plus puissant des golgoths de la division ruine : Hydragon. Face à lui, les armées terriennes sont balayées et les exigences de la dernière division de Véga sidèrent la planète ; sous peine d’annihilation totale, tous les habitants du Japon ont sept jours pour quitter leur pays et laisser les forces de Véga coloniser l’archipel. Face à cet ultimatum impossible, il ne reste qu’un dernier espoir, le plus grand des géants… Goldorak.
Dans une interview donnée au Figaro, Xavier #Dorison revient sur la genèse mais surtout sur le cœur du projet : pourquoi vouloir écrire une nouvelle histoire, au-delà de la nostalgie ?
En ce qui me concerne, [la fin de] cet épilogue laisse un vide moins grand que la précédente. On a l’impression qu’ils ont achevé un trajet. Il y a une vraie fin, qui nous semble combler un vide laissé par la série. À la fin de la série animée, Actarus a vaincu Vega mais pas ses propres démons. Avec notre histoire, l’évolution personnelle et interne d’Actarus est achevée.