#arcadia

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Ich hätte es ja kaum für möglich gehalten, dass die ard mal eine einigermaßen vernünftige Serie ausstrahlt, wenn auch nur im Seitenkanal One. Egal ... allein mit der Beschreibung "Dystopie" tu ich mich schwer, sind wir doch dem Prinzip der freiwilligen und totalen Überwachung näher als viele wahrhaben wollen (im übrigen erscheint jede Dystopie für mache auch eine Utopie zu sein, jenachdem - ich weiß, nicht im eigentlichen Sinn). Jedenfalls interessiert mich die Familiengeschichte hier eher am Rande, viel bedrückender finde ich das Gefühl, dass so ein System schwer wieder zu ändern scheint. Kann man sich durchaus mal anschauen ... ob ein Weiterempfehlen an Leute, die sich mal Gedanken machen könnten, Sinn ergibt, trau ich mich nicht zu sagen. Die sehen bestimmt eher nur den Krimi darin ... nun ja, fröhliches Weitermachen ...

https://www.ardmediathek.de/serie/arcadia-du-bekommst-was-du-verdienst/staffel-1/Y3JpZDovL3dkci5kZS9vbmUvYXJjYWRpYQ/1
#serie #dystopie #arcadia #ard

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“Albator”, de Leiji Matsumoto : de Harlock à Daft Punk, chronologie d’un manga culte

Alors que son créateur vient de s’éteindre à l’âge de 85 ans, retour sur le parcours tumultueux du corsaire le plus célèbre de la galaxie manga.
Début 1970, la traduction de plusieurs oeuvres de science fiction américaine fait découvrir le genre au Japon. Surfant sur cette nouvelle mode, la maison d’édition Hayakawa Shobo acquiert les droits de plusieurs romans de l’américaine Catherine Lucille Moore et en confie l'illustration à un certain Leiji Matsumoto. Ce dernier commence à se faire un nom en tant que mangaka (dessinateur de manga). Parmi les personnages de Moore, le dessinateur découvre #NorthwestSmith, héros hors-la-loi, vivant à bord de son vaisseau spatial, voguant de planète en planète, et qui l'aurait largement influencé pour le côté rebelle au grand coeur d’Albator. L'idée d'un corsaire de l'espace trotte en effet dans la tête du Japonais depuis un certain moment. « On devrait d'ailleurs parler de pirate, car Albator n'est pas à la solde d'un roi, mais cela fait tout de suite moins romantique » précise Julien Pirou, créateur d'un site référence sur Matsumoto.

Le style Matsumoto
Né en 1938, #LeijiMatsumoto commence à dessiner à 15 ans. Déjà, le design du drapeau pirate, plus tard utilisé comme pavillon noir de l’ #Arcadia (le vaisseau d’Albator, #Atlantis en français), est couché sur le papier. En 1954, il publie son premier manga Les aventures d’une abeille. Dès lors, Matsumoto va faire preuve d’une productivité à toute épreuve. En France, l’auteur est principalement connu pour ses œuvres de science fiction, qui ne sont qu’une petite partie de son travail. Au Japon, il s’inscrit dans une mouvance beaucoup plus réaliste. Nombre de ses mangas sont des satires sociales sur de jeunes tokyoïtes ayant du mal à s’en sortir. Mais Matsumoto, c’est avant tout un style graphique identifiable, qui fut inspiré par le « père » du manga, #Tezuka ( #AstroBoy, Le Roi Léo), mais aussi par des auteurs francophones comme Jean-Claude Forest (Barbarella) ouJean-Claude Mézières (Valérian), et qui conjugue des objets mécaniques très détaillés aux côtés de personnages aux traits enfantins et au physique caricatural. Sur le fond, pour Julien Pirou, « la caractéristique d'Albator, ce sont ses récits emplis de poésie ».

En 1969, le manga Dai Kaizoku #CaptainHarlock (« Captain Harlock le grand pirate ») est la première apparition officielle d'Albator, sans lien avec celui que l'on connait aujourd'hui. Comme dans les comics, il n'existe pas spécifiquement de lien entre le différentes histoires.

Albator devient un dessin animé
En parallèle d'Albator, Matsumoto s’essaye à partir de 1974, à l’animation avec la série #Yamato dont il conçoit les personnages et les vaisseaux. Très intéressé par son travail, la TOEI, célèbre studio japonais, lui propose de l'adapter en version animé. C’est donc en 1977 que Matsumoto créé une suite à son héros balafré et qui donnera naissance à #Harlock78, directement inspiré des mangas, qui continueront à être publié dans le même temps. Dès les premiers épisodes, c’est un immense succès au Japon, qui ne mettra pas longtemps à arriver en France, « même si peu de gens savaient que l'anime venait du Japon à cause de son style plus occidental » note Julien Pirou.

En 1978, la série est diffusée durant l’émission #RécréA2 sous le nom d’Albator 78, et malgré de bonnes audiences, les trois derniers épisodes ne sortent pas chez nous, les batailles spatiales étant jugées trop violentes. Il n’y a d’ailleurs qu’en France que le nom du héros a été adapté, considéré comme trop proche du Capitaine Haddock de Tintin. La légende raconte que c'est #ÉricCharden, compositeur et interprète du générique français, qui aurait proposé ce nom après avoir assisté à un match de rugby. L’un des joueurs se nommait Jean-Claude Ballatore, et le chanteur aurait ainsi déclamé « Ballatore fend les airs tel un albatros ».

Clash entre la TOEI et Matsumoto
L'année suivante, Matsumoto crée son #manga le plus populaire au Japon à ce jour, #GalaxyExpress999, l'histoire d'un train parcourant l'espace à la recherche d'une planète offrant l'immortalité. Et par deux fois, dans les films d'animation tirés de la série, Albator apparaît dans cet univers en tant que personnage secondaire. La TOEI qui croit encore à la popularité du héros demande à Matsumoto d'écrire de nouvelles histoires, qui déboucheront sur deux nouveaux longs métrages d'animation : Le mystère de l'Atlantis (1978) et L'Atlantis de ma jeunesse (1982).

Encore une fois, le succès populaire d'Albator au Japon ne se dément pas, et c'est donc en toute logique que le studio d'animation japonais demande une suite à #Albator78. Mais une divergence de point de vue sur la direction à donner à Albator 84 mettra fin, en 1982, à la collaboration entre la #TOEI et Matsumoto. Ce différent aura pour conséquence « une baisse significative de la qualité des épisodes », estime Julien Pirou. Diffusé à 19h au Japon face à un autre « gros » manga de l'époque, #UruseiYatsura (diffusé sous le titre #Lamu en France), la série obtient de mauvaises audiences et s'arrête au bout de 22 épisodes. Du coup, Matsumoto prend une décision radicale : quitter le monde de l' #animation.

La nouvelle vie d’Albator
Au début des années 2000, le duo électro Daft Punk, fan de son univers, demande à #Matsumoto de superviser une série de clips pour accompagner la sortie de leur album Discovery (2001), qui seront rassemblés en un long métrage, Interstella 5555 (2003). En dehors de cette collaboration prestigieuse qui lui offre une visibilité méritée auprès des plus jeunes, le génial #dessinateur se fait discret. Aujourd'hui, le personnage du capitaine Harlock reste néanmoins une référence dans l'univers de la science fiction nippone et l'influence de Matsumoto est intacte. Un reboot d’Albator a été réalisé en images de synthèse (2013) par Shinji Aramaki, et une nouvelle série de mangas a vu le jour à l'été 2014. Matsumoto en supervise l'écriture des scénarios et a délégué l'illustration à #KôichiShimahoshi. Qu'on se rassure, #Albator n'a donc pas fini de veiller sur la galaxie...

#Manga #QuentinJost #Télérama

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#Goldorak, le retour en album en 2021 chez Kana

https://www.actuabd.com/Goldorak-le-retour-en-album-en-2021-chez-Kana

Planche bd Goldorak

Goldorak, le retour en album en 2021 chez #Kana
Il est une génération marquée par l’arrivée sur le petit écran (ce n’était pas une simple expression alors) par de nouveaux dessins animés, dans des émissions aussi cultes que Récré A2 ou L’île aux enfants (hommage à régis Fassier, second interprète de Casimir, décédé récemment). Certains diront que cette génération assiste à l’arrivée de l' #anime (et, en 1990 avec Akira, du #manga) en France. Parmi ces nouveaux dessins animés, le premier à marquer les esprits est sans conteste Goldorak.
Initialement diffusé de 1978 à 1980 (en ne respectant pas toujours l’ordre des épisodes d’ailleurs), puis rediffusé dans les années 1990, cet anime marque les esprits des enfants mais aussi des parents qui s’alarment de cette violence, des intrigues et de la manipulation psychologique des personnages, une nouveauté à l’époque dans les émissions destinées à la jeunesse.

Son influence se ressent rapidement par des expressions, pas toujours flatteuses (la présentatrice et réalisatrice d’émissions Dorothée est surnommée « Goldorothée » par ses opposants, ou le robot qui devient « Gueulederak » dans la bouche de Coluche), mais qui montrent l’influence et la célébrité de la série. Certains spécialistes affirment que lors de sa diffusion à 18h dans #RécréA2, le programme atteint quasiment 100 % d’audience en France, ce qui paraît surprenant même si la France ne compte alors que trois chaînes de télé. On parle de « génération Goldorak ».

Quoi qu’il en soit, le programme marque durablement les enfants de l’époque qui, devenus adultes, restent attachés à leurs souvenir. Il s’agit aussi d’une génération de la nostalgie.
La preuve s’il en faut avec le succès des deux ventes aux enchères de produits liés à la séries, la dernière s’étant déroulée à Paris le week-end des 5-6 décembre dernier, ou encore la statue de 7m de haut posée sur un rond-point à l’entrée de Thiers, ville du Puy-de-Dôme.

Un retour en bande dessinée

C’est pourquoi la nouvelle d’une reprise par des auteurs français de #bandedessinée du mythique robot géant ne passe pas inaperçue. Pourtant, le projet a commencé voici près de trois ans, discrètement.
Aux manettes, #XavierDorison, qui a écrit le premier jet du scénario, et Denis #Bajram (qui possède une collection importante de para-BD de cette licence). Ils entraînent à leur suite leurs comparses d’atelier #BriceCossu, #AlexisSentenac, au dessin, et Yohan Guillo pour la mise en couleur et en lumière, tous fans du meca géant.
Un travail à cinq qui nécessite un minimum d’organisation. #DenisBajram a travaillé sur tous les postes, à la fois discutant du scénario, finalisant le storyboard, participant aux dessins…

Les premières images du projet montrent un travail très aboutit, dont une superbe couverture représentant un #Fulguropoing sortant d’un lac. #GoNagai, créateur du personnage, a donné son accord rapidement après avoir été contacté par les éditions Kana, qui va publier l’album.
Il faut dire que Kana n’en est pas à son coup d’essai. Elle a déjà publié une suite remarquée d’un anime de cette époque avec les trois tomes des Mémoires de l’ #Arcadia et de son capitaine mythique, #Albator, sous la plume de Jérôme Alquié. De quoi avoir toute l’attention des Japonais qui connaissent l’engouement des Français pour les anime et les mangas.

Goldorak, le retour en album en 2021 chez Kana
L’intrigue de l’album se déroule une dizaine d’années après la guerre contre les forces de #Véga. Voici le pitch officiel :
La guerre entre les forces de Véga et Goldorak est un lointain souvenir. #Actarus et sa sœur sont repartis sur #Euphor tandis qu’ #Alcor et #Vénusia tentent de mener une vie normale. Jusqu’au jour où, issu des confins de l’espace, surgit le plus puissant des golgoths de la division ruine : Hydragon. Face à lui, les armées terriennes sont balayées et les exigences de la dernière division de Véga sidèrent la planète ; sous peine d’annihilation totale, tous les habitants du Japon ont sept jours pour quitter leur pays et laisser les forces de Véga coloniser l’archipel. Face à cet ultimatum impossible, il ne reste qu’un dernier espoir, le plus grand des géants… Goldorak.

Dans une interview donnée au Figaro, Xavier #Dorison revient sur la genèse mais surtout sur le cœur du projet : pourquoi vouloir écrire une nouvelle histoire, au-delà de la nostalgie ?
En ce qui me concerne, [la fin de] cet épilogue laisse un vide moins grand que la précédente. On a l’impression qu’ils ont achevé un trajet. Il y a une vraie fin, qui nous semble combler un vide laissé par la série. À la fin de la série animée, Actarus a vaincu Vega mais pas ses propres démons. Avec notre histoire, l’évolution personnelle et interne d’Actarus est achevée.