société. « Maintenant, il faut qu’on se projette et qu’on transpose ça à d’autres grands enjeux planétaires [tels que] la crise climatique », a-t-elle ajouté.
Une question de survie
Ses préoccupations ont trouvé écho chez Colleen Thorpe, directrice générale d’Équiterre. « C’est une pratique, parce que l’on sait que les changements climatiques vont avoir un grand impact sur la santé. C’est avant tout une question de sécurité publique et je n’exagère pas quand je dis de survie. Mais il n’y a pas de vaccin pour la crise climatique. »
L’environnementaliste a notamment fait le lien entre les ruptures d’approvisionnement de certains produits pendant la pandémie et celles à prévoir en raison des sécheresses, canicules et inondations liées à la crise climatique.
La pandémie a dévoilé ce qu’est la santé publique
— Mylène Drouin
Mais elle garde espoir, car la pandémie a démontré, dit-elle, qu’il est possible de s’attaquer à un problème de cette ampleur lorsqu’il y a une volonté politique. « La pandémie nous apprend que le gouvernement peut agir de façon rapide et décisive et traverser la partisanerie pour arriver à un but. On ne peut pas avoir un meilleur exemple. »
Sur le plan économique, le président et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, Michel Leblanc, s’est dit « absolument convaincu » de voir l’économie de la ville — et du Québec — retrouver son dynamisme. « Notre économie est incroyablement résiliente », a-t-il soutenu. Selon lui, l’électricité verte et la capacité d’innovation des Québécois sont des « atouts extrêmement puissants » qui vont permettre une relance. « Au sortir de la pandémie, si on est capables de réactiver nos relations à l’international […], notre économie va être extrêmement robuste. »
De son côté, la présidente de l’Union des artistes, Sophie Prégent, a rappelé à quel point ces derniers ont été touchés par la pandémie. « On avait vraiment l’impression d’être sur le Titanic, où on nous demandait de continuer à jouer du violon. » Mais le public a été au rendez-vous, s’est-elle réjouie.
Enfin, la rectrice de l’Université Laval, Sophie D’Amours, a soutenu qu’elle fondait ses espoirs sur la jeunesse. « On a de belles générations qui s’en viennent, qui ont envie de contribuer et qui sont très sensibles à la lutte contre les changements climatiques. Ils ont les outils pour apporter une contribution importante. »
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