Ne pas voir le problème, c'est faire partie du problème.
Un rayon « jambon » comme les autres, dans un supermarché Leclerc, en Picardie. Ça donne le vertige. Et tout le monde s'y est habitué. Pour beaucoup, "c'est normal", c'est "comme ça partout" alors pourquoi s'en indigner encore ? L'horreur se trouve dans les banalités du monde moderne.
- L'horreur de faire tourner des réfrigérateurs ouverts 24h/24h
- L'horreur de consommer de l'énergie inutilement pour donner l'illusion d'abondance à des consommateurs aveuglés
- L'horreur de vendre 3 misérables tranches de jambon bien trop rose pour être vrai sous plastique jetable
- L'horreur de nourrir les animaux d'élevages au soja OGM importé responsable de la déforestation bien loin des yeux
- L'horreur des abattoirs industriels régulièrement épinglés par des associations comme L214
- L'horreur des élevages industriels eux-mêmes et de leur animaux qui ne verront jamais la lumière du jour
- L'horreur des cancers liés à la consommation de viandes transformées et dont les victimes ne feront jamais le lien avec leurs consommations passées
- L'horreur du réchauffement climatique dont la surconsommation de viande est une des plus grandes sources
- Les horreurs qu'on ne peut pas citer car elles sont bien trop complexes pour tenir dans une phrase.
- L'horreur finalement de fermer les yeux sur tout ça au moment de l'achat
Ne doutons pas que pour chaque horreur le consommateur et les autorités ont une excuse confortable, mais fausse, pour ne rien changer à notre réalité. Ne pas voir le problème, c'est faire partie du problème.Mr Mondialisation
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