L’UE favorable au retour des farines animales pour nourrir porcs et poulets.
Dans les années 1990, des vaches ont été nourries avec des farines animales contenant des os broyés de vaches malades. Cette consommation avait entraîné l’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) chez les animaux, et la maladie variante de Creutzfeld-Jacob chez les humains.
Face à ce scandale sanitaire, l’Union Européenne a interdit l’utilisation de farines animales en 2001.Cependant, cette interdiction pourrait être levée, sous certaines conditions. Il serait à nouveau possible de nourrir les porcs et les poulets avec des farines animales. Dorénavant, on ne parlera plus de farines animales mais de « Protéines Animales Transformées » (PAT).
« On n’est plus du tout sur le même produit » a affirmé Christiane Lambert, présidente de la Fédération des syndicats agricoles majoritaires européens.
Alors qu'est-ce qui change, à part le fait que c'est toujours de l'animal qu'on donne à manger à des animaux, et que la novlangue est venue rajeunir le nom de "farines animales" ?...
Les farines animales proviendront d’animaux sains et non malades, (punaise, quel progrès !!) contrairement à ce qui avait été fait à l’époque de la crise de la vache folle. De plus, il n’y aura plus de « cannibalisme » entre les animaux, ce qui signifie que les porcs ne mangeront pas d’autres porcs mais bien des poulets, et inversement pour les volailles. (quelle idée de génie !).
Et l'excuse, c'est quoi ? Encore du greenwashing, sous prétexte qu'importer des protéines végétales depuis un autre continent, ça pollue. Mais bien sûr. Les composants électroniques importtés, ça ne pollue pas. Et les bagnoles de marques françaises assemblées en Asie, ça ne pollue pas. Et l'ail en provenance du Chili dans les supermarchés du sud de la France, c'est normal.
Mais le prix de la viande va baisser, alors, puisque le coût de leur nourriture sera moins cher ?... Non ? Ah bon.
Les entreprises sont contraintes à trouver des alternatives. Du moins pour conserver le modèle d’élevage intensif en vigueur dans pas moins de 80% des élevages français.
Si c'est pas du foutage de gueule, hein... On perpétue l'horrible élevage intensif, qu'on nourrira avec des animaux morts (mais pas malades, nuance), et tout ça pour préserver du bénèf, car le consommateur en sera toujours de sa poche.
C'est la même ficelle partout, dans tous les domaines : on change un procédé, un élu, un produit, une loi, parce que le citoyen demande des comptes, on attend un peu qu'il se calme, puis on ressort les mêmes merdes avec un nouveau nom et un nouveau packaging.
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