Déclaration à l’occasion du troisième anniversaire de la tentative de coup d’État de l’armée birmane
Ce 1er février marque le troisième anniversaire de la tentative des militaires birmans de renverser un gouvernement élu. Depuis lors, les militaires ont agressivement commis des atrocités d’une ampleur et d’une fréquence croissantes contre le peuple du Myanmar pour avoir résisté à leur tentative illégale de coup d’État. L’armée a lancé au moins 583 frappes aériennes, a incendié plus de 77 000 maisons, et a utilisé de l’artillerie lourde et des bombardements contre des civils et des propriétés civiles. L’armée a également arbitrairement arrêté et détenu au moins 25 931 civils dans des prisons, des centres d’interrogatoire et des installations connexes, qui continuent tous à détenir au moins 3 771 femmes et les soumettent à des violences sexuelles et sexistes, à la torture et à des traitements cruels, inhumains et dégradants ; ces actes odieux ont entraîné l’assassinat d’au moins 1 588 civils, incluant des jeunes, des femmes défenseures des droits de l’homme et des militant.es pro-démocratie. L’armée a également illégalement condamné à mort au moins 119 prisonnières et prisonniers politiques. Et, comme l’a montré sa réaction au cyclone Mocha, l’armée a en outre refusé aux civils un accès total, libre et sans entrave à l’aide humanitaire. Ces brutalités ont entraîné la mort d’au moins 4 474 personnes – dont plus de 578 enfants de moins de 18 ans – et forçant environ quatre millions de ses survivant.es à devenir des personnes déplacées à l’intérieur de leur pays, et plus de 1,3 million d’entre elles à devenir des réfugiés.
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