#birmanie

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Déclaration à l’occasion du troisième anniversaire de la tentative de coup d’État de l’armée birmane

Ce 1er février marque le troisième anniversaire de la tentative des militaires birmans de renverser un gouvernement élu. Depuis lors, les militaires ont agressivement commis des atrocités d’une ampleur et d’une fréquence croissantes contre le peuple du Myanmar pour avoir résisté à leur tentative illégale de coup d’État. L’armée a lancé au moins 583 frappes aériennes, a incendié plus de 77 000 maisons, et a utilisé de l’artillerie lourde et des bombardements contre des civils et des propriétés civiles. L’armée a également arbitrairement arrêté et détenu au moins 25 931 civils dans des prisons, des centres d’interrogatoire et des installations connexes, qui continuent tous à détenir au moins 3 771 femmes et les soumettent à des violences sexuelles et sexistes, à la torture et à des traitements cruels, inhumains et dégradants ; ces actes odieux ont entraîné l’assassinat d’au moins 1 588 civils, incluant des jeunes, des femmes défenseures des droits de l’homme et des militant.es pro-démocratie. L’armée a également illégalement condamné à mort au moins 119 prisonnières et prisonniers politiques. Et, comme l’a montré sa réaction au cyclone Mocha, l’armée a en outre refusé aux civils un accès total, libre et sans entrave à l’aide humanitaire. Ces brutalités ont entraîné la mort d’au moins 4 474 personnes – dont plus de 578 enfants de moins de 18 ans – et forçant environ quatre millions de ses survivant.es à devenir des personnes déplacées à l’intérieur de leur pays, et plus de 1,3 million d’entre elles à devenir des réfugiés.

https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/02/08/declaration-a-loccasion-du-troisieme-anniversaire-de-la-tentative-de-coup-detat-de-larmee-birmane/

#international #birmanie

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Amundi et Axa accusés de financer indirectement la junte birmane

Le gestionnaire d’actifs Amundi et l’assureur Axa sont accusés de proposer des placements dans des sociétés indiennes et chinoises qui ont vendu au cours des derniers mois des «camions, avions de combat ou postes de tir télécommandés» à la junte birmane, selon une enquête du journal Le Monde.

D’après une enquête menée par les ONG Justice for Myanmar et Info Birmanie d’une part, et d’autre part des informations obtenues par Le Monde à partir des données du groupe de recherches néerlandais Profundo, Amundi, filiale du Crédit Agricole, et Axa «offrent à leurs clients des investissements dans des entreprises indiennes et chinoises qui ont vendu au cours des derniers mois des armes et des équipements militaires à la junte birmane», écrit le quotidien français.

Pour rappel, l’UE a instauré un embargo sur les armes et équipements pouvant être utilisés à des fins de répression interne. Selon Le Monde qui cite «les dernières données disponibles, datant d’avril et de mai», Amundi «proposait à ses clients des titres de l’entreprise chinoise AviChina, qui a vendu des avions de combat légers à la junte, et de l’indien Bharat Electronics Limited, qui a fourni à l’armée birmane des postes de tir télécommandés». Le gestionnaire d’actifs offrait par ailleurs «des placements dans le capital de Sinotruk, un constructeur de poids lourds installé à Hongkong qui a vendu à la Birmanie des camions servant à transporter les soldats pour réprimer des manifestations», toujours selon Le Monde.

Gestion passive

«À ce jour, les fonds ouverts gérés par Amundi ne détiennent pas de titre des sociétés AviChina Industry & Technology, Bharat Electronics Limited et Sinotruk», s’est défendu Amundi auprès de l’AFP, sans démentir les propos de Profundo selon lesquels les titres de ces entreprises y sont présents par l’intermédiaire des fonds dits «indiciels» qui répliquent et relèvent d’une «gestion passive». Les investissements de Crédit Agricole aux bénéfices de la junte, dans des secteurs très variés, s’élèvent à 4 milliards de dollars, selon les ONG. L’article du Monde évoque également l’assureur Axa, avec un niveau d’exposition moindre, via des tiers, et concernant l’entreprise Sinotruk.

Le groupe a assuré à l’AFP n’avoir «pas d’exposition au fabricant de camion Sinotruk au travers de son actif général». Le groupe d’assurances fait état d’«un fonds géré par AXA IM pour clients tiers dont l’exposition à cette entreprise représente actuellement environ 71.000 euros» et d’un autre «distribué localement à des clients chinois par la coentreprise d’AXA IM avec SPDB en Chine (dont AXA IM est actionnaire minoritaire), dont l’exposition s’élève à environ 550.000 euros».

Selon l’Onu, depuis le coup d’État en Birmanie, des villages entiers ont été rasés et incendiés, plus de 3.700 personnes ont été tuées et plus 23.700 arrêtées.

Par Le Figaro avec Agence France Presse – 7 juillet 2023

#banque #birmanie #france #militaire #o-n-g

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Birmanie : un économiste australien détenu par la junte plaide non coupable

Un économiste australien proche de l’ex-dirigeante Aung San Suu Kyi, accusé par la junte d’avoir voulu quitter la Birmanie en possession d’informations sensibles, a plaidé non coupable, selon une source proche du dossier vendredi 12 août.

Sean Turnell avait été arrêté dans les jours qui ont suivi le putsch militaire du 1er février contre Aung San Suu Kyi, lauréate du prix Nobel de la Paix en 1991, dont il avait été longtemps le conseiller. Il a été inculpé pour violation de la loi sur les secrets officiels de Birmanie. Jugé par un tribunal de la junte auquel les journalistes n’ont pas accès, il risque une peine maximale de 14 ans de prison s’il est reconnu coupable.

Répression des manifestations pro-démocratie

Sean Turnell «a témoigné devant le tribunal hier (…) Il a plaidé non coupable», a confié la source, qui a ajouté que l’économiste était en bonne santé. Depuis son arrivée au pouvoir, le gouvernement militaire de Birmanie a placé des milliers de manifestants en faveur de la démocratie en détention. Le professeur d’économie était en train d’effectuer une interview téléphonique avec la BBC lorsqu’il a été arrêté.

Le gouvernement australien ne fait pas partie des pays ayant sanctionné la Birmanie mais la ministre des Affaires étrangères, Penny Wong, a déclaré qu’une telle mesure était «activement envisagée». «Le professeur Turnell reste notre première priorité», a-t-elle dit à l’AFP la semaine dernière à Phnom Penh.

Le Figaro avec Agence France Presse – 12 août 2022

#australie #birmanie #justice

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Une Birmane qui manifeste contre la dictature et dessinée par Wooh.
Auteur de bande dessinée en Birmanie, Wooh s'est réfugié en France avec Yu, sa femme, après avoir été mis sur la liste noire de la junte militaire au pouvoir. Invité d'honneur du Lyon BD Festival (10-12 juin), il raconte sa lutte par le dessin depuis les bords du Rhône.
FranceInfo.fr #Birmanie #Myanmar
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dasilva@diasp.eu

https://youtu.be/q0h9M3VQnTU

J'adore ce type ! Jules en Asie est un voyageur à plein temps, depuis très longtemps déjà (17 ans, il ne rentre que quelques mois, de temps en temps, pour restaurer ses finances), il m'a fait découvrir les peuples du monde dans son mode de vie alternatif (avec son magnifique sourire sympathique) et il mérite qu'on le soutienne sur YouTube.

#backpack #voyage #cuisine du monde #bâtiment historique #aventure #rencontres #décroissance #Corée du sud #Japon #Indonésie #Cambodge #Vietnam #Birmanie #Thailande #lnde #Nepal ou #Afrique du Nord, selon ses envies ou autres opportunités...

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Prise de vue aérienne de la ville de Thantlang, dans l'Etat Chin, vendredi en Birmanie, où la junte est accusée d’avoir détruit plus de 100 habitations et des églises chrétiennes. Agence France Presse / libération #birmanie
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La junte militaire birmane accepte finalement un envoyé de l'ASEAN

La nomination de l’envoyé spécial de l’ASEAN pour la Birmanie a été confirmée. Il s’agit de Erywan Yusof, ministre des affaires étrangères du Brunei.

Sa mission sera de « trouver une solution pacifique à la crise actuelle et soulignons la nécessité de mettre en œuvre rapidement et fidèlement le consensus en cinq points adopté par les dirigeants de l’ASEAN lors de leur sommet du 24 avril 2021 ».

Dans un communiqué, l’Union européenne affirme « soutenir fermement le peuple birman et se dit prête, avec les autres partenaires de l’ASEAN, à aider l’envoyé spécial à aider la Birmanie à tracer la voie vers la démocratie ». Cet objectif ne peut être atteint que si tous les acteurs respectent la volonté du peuple et coopèrent pleinement aux travaux menés par l’envoyé spécial.

Conformément aux autres engagements pris dans le cadre du consensus en cinq points de l’ASEAN, un dialogue politique constructif demeure essentiel, toutes les parties prenantes, y compris le Comité représentant le Pyidaungsu Hluttaw (CRPH), le gouvernement d’unité nationale (NUG), les groupes ethniques et les autres forces favorables à la démocratie étant déterminés à œuvrer en faveur d’une résolution pacifique de la crise actuelle. Dans cet esprit, l’UE attend des autorités militaires qu’elles libèrent les personnes détenues dans le cadre du coup d’État et qu’elles mettent fin à la violence dans le pays.

Aide humanitaire urgente

Une aide humanitaire est nécessaire de toute urgence. Les autorités militaires doivent assurer un accès rapide, sûr et sans entrave à tous les réfugiés, personnes déplacées et personnes dans le besoin. L’Union européenne est prête à fournir une assistance pour faire face à la crise humanitaire et à la pandémie de COVID-19 : l’accès aux vaccinations, aux tests et aux soins cliniques du COVID-19 doit être ouvert à tous ceux qui en ont besoin. La lutte contre la crise sanitaire actuelle doit être un domaine dans lequel tous peuvent travailler ensemble pour le bien de la population birmane.

Gavroche-thailande.com – 5 août 2021

#asean #birmanie #diplomatie

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L'Asean, divisée sur le cas birman, doit nommer son émissaire spécial

En Birmanie, le chef de la junte, le général Min Aung Hlaing, déclare qu’il devient le Premier ministre du pays et que des élections se tiendront en août 2023. Il ajoute que la Birmanie accueillera favorablement l’envoi d’un émissaire spécial de l’Asean pour examiner la situation politique et résoudre la crise.

Les dix pays de l’Asean doivent confirmer aujourd’hui l’identité de cet émissaire spécial. Il y a deux grands favoris : Erywan Yusof, vice-ministre des Affaires étrangères du Brunei, qui a les faveurs de la communauté internationale, ou le Thaïlandais Virasakdi Futrakul, préféré par les généraux birmans.

Car deux approches s’affrontent au sein de l’Asean. D’un côté figurent les partisans d’une confrontation franche avec les généraux et l’organisation de réunions avec l’opposition politique birmane. C’est le cas de l’Indonésie, de Singapour ou de la Malaisie, dont le Premier ministre Muhidyin Yasin nom a eu des mots très durs envers la junte birmane. De l’autre côté, les partisans d’une approche plus diplomatique. C‘est le cas des voisins immédiats, la Thaïlande en tête, suivie du Cambodge ou du Vietnam.

La Thaïlande est un cas à part car dirigée par des généraux qui ont le pris le pouvoir par coup d’État en 2014, puis ont obtenu une légitimation par les urnes grâce à des réformes. Elle pourrait donc représenter un modèle possible pour les généraux birmans. L’Asean reste très attachée, notamment pour des raisons historiques liées entre autres au passé colonial de la zone, au principe de non-ingérence dans les affaires intérieures des pays. Le procédé diplomatique sera donc long et prudent.

Par Carol Isoux – Radio France Internationale – 2 août 2021

#asean #birmanie #diplomatie #politique

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La quête sans fin de l’argent liquide en Birmanie

Trouver de l’argent liquide à Yangon ou ailleurs en Birmanie relève tant de la gageure que de la patience et de la longueur temps alors que dans la ville la rage et la force renforcent chaque jour leur emprise sur le quotidien des habitants.

Se procurer quelques billets de 10 000 kyats (entre 5 et 6 euros avec les fluctuations du change ces dernières semaines), neufs la plupart du temps (indication que le nouveau gouvernement fait allègrement tourner la planche à billets, ce qui suscite d’ailleurs une forte inflation dans le pays) réclame astuce, abnégation et quelques pourboires de-ci, de-là.

Le premier obstacle à franchir est de trouver un distributeur contenant encore des billets. Bien sûr, chacun peut essayer au hasard, et avec un peu de chance trouver une machine un peu à l’écart des plus grandes voies et où quelques billets attendent encore preneur. Cela arrive, mais de plus en plus rarement… Il y a ceux qui cherchent à obtenir des informations depuis l’intérieur des banques, en glissant un billet aux quelques personnels qui y travaillent encore. Cela peut parfois fonctionner, et alors ce renseignement se monnaye fortement… après avoir retirer soi-même le maximum possible. Qui dépend aujourd’hui de la politique des diverses banques mais plafonne la plupart du temps autour de 200 000 kyats (100 à 120 euros) pour le seul retrait autorisé par jour pour la plupart des établissements.

Une journée complète de queue

Autre manière de procéder, s’arranger avec un établissement spécifique afin de pouvoir bénéficier d’un coupe-file et rentrer discrètement faire un retrait. Une telle méthode peut même fonctionner sur rendez-vous téléphonique – l’employé de banque vous contacte et vous fixe un jour et un horaire – mais ne s’adresse qu’à quelques privilégiés, soit qu’ils connaissent bien leurs contacts ou que leur grand âge ou statut social leur donne un avantage déterminant au regard des traditions de Birmanie.

Une autre stratégie consiste à se rendre dans un lieu où les distributeurs pullulent, le centre commercial de Myanmar Plaza devenant la cible quasi-quotidienne de centaines de personnes… oui, de centaines ! Car il est désormais et malheureusement courant de voir des queues interminables devant une seule machine, des queues qui commencent vers 4 ou 5h du matin, aussitôt que possible à la levée du couvre-feu nocturne, et durent parfois toute la journée, tant que les machines contiennent des billets, jusqu’à 22h, lorsque le couvre-feu s’impose à nouveau…

Un billet pour gagner du temps

Les gens viennent avec leur tabouret de plastique et s’installent tranquillement comme au tea-shop, même si de telles queues signifient bien sûr abus, disputes, quelques bagarres que des agents de sécurité essaient rapidement de calmer… lorsqu’ils n’en sont pas à l’origine comme cela arrive quand ils instaurent un système de « réservation » moyennant finance. Faire la queue pour d’autres est d’ailleurs devenu en peu de jours un moyen de gagner quelques kyats pour ceux – nombreux – qui ne disposent plus d’un emploi aujourd’hui. Les plus malins placent en effet plusieurs tabourets à la queue-leu-leu le matin en arrivant et louent leurs sièges à ceux qui veulent un bon rang dans la course aux billets. Il en coûte 10 000 kyats pour attendre le moins possible, à la grande colère de certains qui trouvent honteux de telles pratiques. Les réseaux sociaux birmans sont aujourd’hui pleins de photos et d’histoires autour de cette quête sans fin de l’argent liquide.

Un Birman a lui choisi de joindre le repos au désagréable et il s’est rendu avec une natte devant une banque pour attendre tranquillement que l’un des distributeurs soient alimenté en billet, faisant la queue allongé au soleil, se laissant prendre en photo et postant lui-même une image sur Facebook dont la légende disait : « Il n’y a qu’en Birmanie que l’on va à sa banque comme d’autres vont à la plage ! ».

Lepetitjournal.com – 01 juin 2021

#banque #birmanie #politique

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Birmanie : comment les artistes soutiennent la résistance

Cela fait maintenant quatre mois que la junte militaire a pris le pouvoir en Birmanie. Si dans les rues, les manifestations se font plus rares devant la violence de la répression, la contestation se poursuit ; mardi 31 mai, des centaines de milliers d’élèves et d’enseignants boycottent la réouverture des écoles. Cette contestation est soutenue par des activistes et des artistes qui s’adaptent aux nouvelles formes de la résistance.

Khin a installé son studio de photo dans un lieu tenu secret. Et pour cause, elle photographie des meneurs de la résistance. Sur un fond noir, elle a écrit les slogans de la révolution, et place ses modèles devant. « J’ai voulu photographier l’un de mes amis, mais il a été récemment arrêté, confie-t-elle. C’est ça qui est aussi très important dans la révolution. Je veux documenter au cas où quelque chose leur arrive. »

Quatre mois après le coup d’État, la jeune femme accuse encore le choc : « Au début, en février, mars, je me disais qu’on se donnait six mois, et que si y travaillait tous, qu’on y mettait toute notre énergie, on pourrait stopper les militaires, mettre un terme à tout ça en six ou cinq mois. Je réalise aujourd’hui que c’est un travail de long terme. »

« Comme un parti unique »

Même si le gouvernement parallèle formé par le parti d’Aung San Suu Kyi reste le point de ralliement de la résistance, pour Khin, il est loin d’être représentatif des ethnies du pays et des idéaux de fédéralisme qu’il défend. « J’ai remarqué que les jeunes, surtout les étudiants, ne font pas du tout confiance au NUG [le gouvernement d’unité nationale formé par des députés de la Ligue nationale pour la démocratie, NDLR]. Le parti d’Aung San Suu Kyi agit de façon centralisée, comme un parti unique dominant. Cette mentalité est toujours présente en eux. »

La jeune femme compte exposer son travail à l’étranger, et envisage d’aller trouver refuge en France dans les prochains mois.

Par Juliette Verlin – Radio France Internationale – 01 juin 2021

#arts #birmanie #photographie #politique

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Birmanie : les opposants demandent à Total de ne pas financer la dictature

Depuis son putsch, l’armée birmane continue de réprimer violemment la population qui se mobilise pour la démocratie. Des entreprises étrangères ont quitté le pays pour ne pas collaborer avec la junte. Pas Total, qui y exploite du gaz. Interpellé par des ONG françaises et internationales, le PDG de Total a confirmé que le groupe restera en Birmanie et poursuivra sa production de gaz. Il assure que c'est pour protéger ses salariés birmans et fournir de l'électricité au pays. Pourtant, les opposants demandent à Total de ne pas verser d'argent à la dictature. En 2019, la multinationale a versé 189 millions d'euros au gouvernement birman via les taxes et impôts dus à l'exploitation d'un champ gazier offshore. De l'argent qui risque désormais de financer la dictature. https://www.bastamag.net/Total-en-Birmanie-financement-de-la-dictature-militaire-lettre-ouverte-societe-civile-Yadana-champs-gazier

#Birmanie #Yadana #Dictature #Militaires #CoupdEtat #Total #Multinationales #Repression #Gaz #Exploitation #Energie #Sanctions