#Gouvernement, #Sexisme #Loi #Viol

La France refuse que la notion de consentement caractérise le viol au Parlement Européen

Depuis le 8 mars 2022, un projet de loi présenté par la Commission Européenne prévoit d’harmoniser les législations des pays européens concernant les violences faites aux femmes. Le texte fait plutôt consensus, sauf sur un point bien précis : l’adoption d’une définition commune du viol entre les états membres. L’article 5, qui fait particulièrement débat, entérinerait la notion de consentement dans la définition juridique du viol. Ainsi, tout acte sexuel non-consenti par la victime serait considéré comme un viol.

Qui, parmi les pays membres de la Commission, refuse de voir cette avancée judiciaire pour les droits des femmes ? Serait-ce un pays qui a au sein de son gouvernement un agresseur sexuel ? Serait-ce un pays où en moyenne 10 femmes sont victimes de viol et/ou de tentative de viol par heure ? COCORICO ! Et oui, c’est bien la #France ! Avec elle, la #Pologne, la #Hongrie ou encore la #République-Tchèque méprisent le combat mené par les féministes depuis des années. À titre de rappel, la Loi française définit le viol comme un acte de pénétration sexuelle commis sous la menace, la contrainte, la violence ou la surprise. Le consentement de la victime n’est absolument pas considéré comme central. Rappelons qu’en France toujours, 0,6% des plaintes pour viol aboutissent à une condamnation.

Que cherche donc à protéger ce gouvernement alors que Macron, à peine élu, racontait vouloir faire de la lutte contre les #violences faites aux #femmes un élément central de ses quinquennats ? Pas les victimes de violences en tout cas.

Retrouvons-nous le 25 novembre, journée de lutte contre les violences sexistes et sexuelles, afin de revendiquer le consentement libre et éclairé comme élément central du crime et mettre fin à toutes les violences patriarcales.

Sources : Le Monde, Les Grenades

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