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Samudaripen, le génocide des Tsiganes.

Mudaripen, c’est le mot «meurtre» en langue romani, et sa, c’est le pronom indéfini qui signifie «tout».
Samudaripen n’a pas le sens grec d’holocauste, ni le sens hébreu de Shoah. Mais il indique, dans la langue spécifique du peuple qui a subi ce meurtre de masse, tous ces sens à la fois.
C’est le génocide des Tsiganes, mais aussi le génocide de Tsiganes et des autres.

En France, on estime qu’un quart des Tsiganes français furent internés, tandis que les autres étaient assignés à résidence, ou circulaient discrètement. Il est à noter que les Tsiganes les plus menacés furent ceux qui possédaient un carnet anthropométrique.
L’internement de ces «nomades» fut pratiqué dans 57 départements.

C’est en Alsace-Lorraine que furent installés les premiers camps de transit, ainsi qu’un camp de concentration. Beaucoup de Roms, de multiples nationalités, furent expulsés depuis ces camps.
Celui de camp de Struthof-Natzweiler possédait un four crématoire et une chambre à gaz, construite en 1941. En 1943, la police constate que tous les Tsiganes ont disparu d’Alsace.

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