#acab

donsimon@diasp.org

https://www.theguardian.com/football/2024/apr/15/hillsborough-35-years-on-the-pain-of-injustice-remains-raw-as-ever
I remember this day well, we were out shopping & saw some folks huddled round a radio on the market, i thought that there had been an early goal.Somone said there had been a crush & several people were injured.I was a season ticket holder for my team at the time & has seen first hand how football fans were treated.The subsequent cover up by police didn't surprise me, or the lies printed in the press, we ed seen plenty of that during the miners strike.
#acab

miller@nerdpol.ch
Da fährt am 23.3.2024 der 26-jährige Dexter Reed mit seinem Auto durch eine Wohngegend von Chicago und wird an einer Kreuzung von mehreren Autos blockiert.

Aus den Autos springen fünf Personen in Kapuzenpullis und Baseballcaps, die ihn mit gezückten Pistolen auffordern, aus seinem Wagen zu steigen. Sie schreien ihn an, richten ihre Waffen auf Dexter.
Er bekommt Panik, greift seine Pistole auf dem Beifahrersitz und gibt einen Schuss ab, der einen der Angreifer am Arm trifft. Daraufhin verteilen sich die Angreifer hektisch weiträumig rund um seinen Wagen und vier von ihnen eröffnen ihrerseits das Feuer.
Soweit die Gangster-Story..

➔ nun der Plot-twist:
Fünf Polizisten der Chicagoer Polizei in Zivilkleidung und zivilen PKW halten einen jungen schwarzen Autofahrer an, weil er nicht angeschnallt ist. Vier von ihnen umringen sein Auto mit vorgehaltenen Pistolen und fordern ihn aggressiv auf, auszusteigen.
Als er Panik bekommt und einen Schuss aus seiner eigenen Pistole abgibt, ziehen sich die Polizisten zurück und verballern teils aus größerer Entfernung pro Kopf zwei volle Pistolenmagazine auf das Auto. Insgesamt 96 Schuss innerhalb von 41 Sekunden.

Wer abgehärtet ist und die offizielle Dokumentation der Chicagoer Polizei dazu sehen will: hier ist sie.
Besonders die Aufnahmen der Bodycams unter "Media" von "Shooting Officer" 1-4 sind absolut haarsträubend! Es ist unfassbar, welch eskalierende #Polizeigewalt dort festgehalten wurde.

#ACAB

artsound2@diasp.eu

Don't ever trust the police, ever!!!

Newly released video paints a clearer picture of the shootout between a murder suspect and San Bernardino County Sheriff’s Department deputies that killed him and his 15-year-old abducted daughter in Sept. 2022.

The video, obtained by Southern California News Group, shows that 15-year-old Savannah Graziano, who was abducted by her father Anthony on Sept. 26, 2022, after he allegedly murdered his estranged wife in Fontana, may have been surrendering at the time she appeared to have been shot by deputies. ...

#Video and rest of #article: https://ktla.com/news/california/new-video-shows-abducted-california-teen-may-have-been-surrendering-when-killed-in-shootout-with-deputies/
#california #cops #ACAB

dunoir@diaspora-fr.org
#Livre, #Lecture, #Lire, #AntiRépression, #Inégalités, #Justice, #Repression, #Prison #Police #ACAB #Oppression #Domination

“Décarcérer. Cahez cette prison que je ne saurais voir” de Sylvain Lhuissier

«L’ #enfermement des corps est une #violence. Cette violence ne peut qu’engendrer de la fracture, là où il faudrait du lien et de la réparation. Nous ne pouvons que tendre vers un monde sans prison, en cherchant dans chaque situation, le chemin d’une moindre violence».

On vous conseille vivement de lire "Décarcérer. Cachez cette prison que je ne saurais voir" de Sylvain Lhuissier, aux éditions Rue de l’échiquier.

Résolument #anti-carcéral, l’ouvrage “Décarcérer” de Sylvain Lhuissier nous apporte des arguments concrets et documentés pour contrer et déconstruire les éléments de langage #réactionnaires et les fausses informations diffusées sur la prison en #fRance.

Reprenant point par point les arguments sécuritaires qui n’ont pour but que d’enfermer les classes populaires, les personnes étrangères, les toxicomanes et autres indésirables, l’auteur démontre statistiquement que la prison ne sert à rien. Ni en termes de réparation du préjudice pour les #victimes, ni pour la #prévention de la délinquance, ni en termes de #réinsertion et de lutte contre la récidive.

Car la vraie raison de l’existence de ces lieux d’emprisonnement indignes, qui deviennent des mouroirs, c’est qu’ils jouent un «formidable rôle d’exclusion et de ségrégation». Voilà le rôle effectif, beaucoup moins avouable mais réellement efficace, des prisons. Surveiller, punir et évincer de l’espace public certaines populations car «elle ne concerne qu’une classe sociale restreinte. On fraude et on triche dans tous les milieux, mais seule une partie d’entre nous est destinée à aller en prison». «C’est aussi pour ça que peu la connaissent» explique l’auteur, et que beaucoup la fantasment. Parfois à travers des médias ou des séries télé qui ne reflètent en rien la réalité carcérale mais alimentent, sous prétexte de faits divers macabres, l’argument principal des défenseurs ignorants de la prison : on ne peut pas laisser les criminels dehors !

La réalité c’est que seules 1,5% des personnes incarcérées sont des tueurs ou des violeurs. Les criminels ne représentent que 1,5% de la population carcérale. Voilà un chiffre qui démonte tous les discours mensongers sur le fait que la prison permet d’écarter les personnes réellement dangereuses de la société. Non, la majorité des prisonniers le sont, pour 26%, pour des faits de vol et de recel.

On savait déjà que seulement 0,6% des viols étaient condamnés. Les crimes policiers restent eux aussi impunis… Et si on entend encore trop souvent que la prison met en sécurité la reste de la population, on entend trop peu que la récidive concerne plus de la moitié des ex-taulards. Oui, 59% des personnes enfermées dans ces conditions inhumaines se feront arrêter à nouveau, en état de récidive.

«On ne peut pas construire notre politique pénale et carcérale sur 1,5% de faits divers, aussi atroces soient-ils».

L’auteur de “Décarcérer” déconstruit les idées reçues et revient sur le traitement inhumain des prisonnier-es, les conditions d’insalubrité, la surpopulation, l’isolement, la violence physique, morale et sociale qu’ils subissent. La rupture avec les proches, la perte d’emploi, de logement consécutive, les symptômes de stress post-traumatique qui s’installent parfois pour de longues années après la sortie.

Sylvain Lhuissier amène plus largement à se questionner sur notre société de contrôle, de surveillance et de domination, et appelle chacun-e à prendre ses responsabilités, en tant que magistrat-es, politiques ou médias. Car tous portent la responsabilité de participer et de diffuser l’idée que la prison est la seule possibilité.
Plus largement, nous portons toutes et tous la responsabilité de fermer les yeux sur ce qui se passe dans les lieux d’enfermement. Cela nous concerne, concerne la société dans laquelle nous voulons vivre : «Ne laissons plus passer les caricatures et les mensonges sur la prison. Osons nous demander ce qu’on attend de notre justice. Comment on voudrait qu’elle soit rendue». Car «légitimer la prison, c’est légitimer une forme de violence et de domination».

Comme le démontre Sylvain Lhuissier, les alternatives sont multiples, mais nécessitent une réelle volonté de mettre fin au système d’oppression et de domination que représente la société carcérale. Ainsi, il interroge la justice pénale au sens large en tant qu’institution centrale, au cœur de notre société, et nous invite à repenser celle-ci au regard de la justice sociale, de la défense de nos services publics, de l’accès aux soins, au logement, à l’éducation… plutôt que par la répression et l’enfermement inhumain.

On vous conseille vivement de lire “Décarcérer. Cachez cette prison que je ne saurais voir” de Sylvain Lhuissier, aux éditions Rue de l’échiquier.

sorcierapokalyps@diasp.org

Chroniques de l’ensauvagement policier

Trois policiers, d’unités différentes, de multiples infractions… mais une chose en commun : le mensonge. Des mensonges garantis par l’ensemble de l’institution prête à tout pour protéger sa réputation. Non, malgré ce qu’on essaye de nous faire croire, il ne s’agit pas de «brebis galeuses», la police entière est une institution de malfrats et de criminels, qui fait régner la terreur et la violence sous couvert d’impunité.

#ACAB #1312 #MortAuxVaches #AbolitionDeLaPolice

paco146@diaspora.psyco.fr

C’est la loi qui a permis à la police de tuer nos frères !

#répression #racisme #ACAB #permis_de_tuer #fRance #néofascisme

Neuf mois après la mort de Nahel, l’Assemblée planche sur l’article L435-1 du Code de sécurité intérieure, largement dénoncé comme offrant un permis de tuer à la police. Interview croisée d’Amal Bentounsi, Mahamadou Camara et Issam El Khalfaoui, qui dénoncent le racisme institutionnalisé derrière ce texte de loi.

dunoir@diaspora-fr.org

#La-Courneuve #Mort de #Wanys

#Police #ACAB #Manifestation, #Solidarité, #ViolencesPolicières

La Courneuve : feu d’artifice pour Wanys, tué par la police

Lien de la #Vidéo : https://contre-attaque.net/wp-content/uploads/2024/03/wan-1.mp4

Dans la nuit du mercredi 13 au jeudi 14 mars, la police a tué Wanys, 18 ans, à #Aubervilliers. Ce jeune homme qui circulait à scooter est mort après avoir été percuté par un véhicule des forces de l’ordre

La police a d’abord prétendu qu’elle n’avait «pas pu éviter» le jeune homme, qu’elle accuse d’avoir fait un «refus d’obtempérer». Mais la vidéosurveillance prouve que Wanys roulait à vitesse modérée, et a été volontairement heurté, de face, par une voiture banalisée ayant fait une embardée sur la voie où roulait le scooter pour le renverser.

D’autres images montrent que le passager du scooter, gravement blessé, a été brutalement traîné au sol par les policiers puis arrêté, ce qui va à l’encontre de toutes les règles de base d’assistance à personne en danger.

Dimanche 17 mars à la Courneuve, la ville d’où était originaire Wanys, le commissariat et les forces de l’ordre ont été pris d’assaut avec des feux d’artifice et des cocktails Molotov.

Depuis l’onde de révolte qui a embrasé la France après la mort de Nahel, l’été dernier, rien n’a changé, et tout empire. Racisme, violences policières, mépris, difficultés sociales : sans justice, la paix ne peut exister.

#lacourneuve

dunoir@diaspora-fr.org

#AffaireDu8mars #LibreFlo #Justice #Police #AntiTerrorisme #Prison #Acab

Affaire du 8 décembre : poursuivre la mobilisation

Cinq mois après l’infâme procès contre les sept "inculpé.es du 8 décembre 2020", trois mois après un verdict d’une grande sévérité dépassant les réquisitoires du Parquet National Antiterroriste (PNAT), le combat n’est toujours pas fini pour nos compagnon.es. Alors que presque toustes ont fait appel, notre soutien financier et politique leur reste indispensable.

Un verdict abject
Les quatre semaines de procès durant lesquelles les inculpé.es et leurs avocat.es ont travaillé à démonter une instruction entièrement à charge n’ont absolument rien changé. Rien ne semble avoir imprimé dans l’oreille d’une juge qui est allé jusqu’à refuser de faire citer les flics responsables de l’enquête pour s’expliquer de leurs méthodes. Les sept accusé.es sont donc reconnu.es coupables d’« association de malfaiteurs terroriste » et trois d’entre elleux de « refus de communiquer ses conventions de déchiffrement ».
Les peines vont de 2 à 5 ans de prison, dont une partie en sursis probatoire. Des périodes de prison ferme sont prononcées pour cinq inculpé·es. Compte tenu du temps qu’iels ont déjà passé incarcéré.es en préventive, il leur reste entre 8 et 12 mois de ferme à purger, aménageable sous forme de bracelet électronique, auxquels viendra donc s’ajouter une période de sursis probatoire.

L’inscription au Fichier des auteurs d’infractions terroristes (FIJAIT), qui leur promet 20 ans de surveillance, d’obligation de pointer et d’impossibilité de se déplacer comme bon leur semble, est actée pour 6 des 7 inculpé.es.
Est également prononcée l’interdiction de communiquer entre elleux pendant tout le temps de leur peine, invention sadique de la juge qui n’était pas demandée par le parquet. A cela s’ajoute encore un panel de mesures de contrôle médico-social (obligation de soins, de travailler, de résidence fixe...) faisant de leur vie une longue série de rendez-vous chez le psy, l’addicto, le SPIP, l’éducateur.ice... pour s’assurer de leur "réinsertion".

Nous n’entrerons pas plus ici dans les détails du jugement pour chacun.e. On les trouvera, avec les comptes-rendus d’audience, sur le blog des soutiens.

Les inculpé.es font appel
Après quelques jours de réflexion, les six inculpé.es condamné.es à du sursis probatoire et à l’inscription au FIJAIT ont décidé de faire appel de la décision de justice. Quand aura lieu cet appel ? Personne n’en sait rien. Douze mois, quinze mois, plus, moins, les paris sont ouverts. Cela n’empêche de toute façon pas nos camarades de commencer à purger leur peine, l’appel n’étant pas suspensif.

Pourquoi alors prendre le risque d’un alourdissement de celle-ci, alors que nous n’avons pas plus confiance dans la Cour d’appel que dans celle de première instance ? Parce qu’au delà du besoin personnel de ne pas se laisser traîner dans la boue et ruiner sa vie sans réagir, il y a un besoin collectif de ne pas laisser graver dans le marbre une telle jurisprudence. Celle-ci laisserait toujours plus de champ libre à l’État pour utiliser les moyens de l’antiterrorisme pour réprimer des pratiques révolutionnaires, de lutte, ou même simplement des paroles et des idées. Tous les recours seront donc utilisés jusqu’au bout, n’en déplaise au PNAT [1].

...Et dans tous les cas, la thune.
Oui mais voilà, tout cela coûte du fric. Malgré un paquet d’événements de soutien depuis 3 ans, ainsi qu’une cagnotte et tout un tas d’aides en nature (logement, bouffe, trajets...) - on ne remerciera jamais assez toutes celleux qui ont mis la main à la patte, et iels sont nombreuses ! - cette affaire a déjà coûté beaucoup d’argent aux inculpé.es et à leur soutien : en frais de justice, en déplacement, etc. Pour se donner une idée, chacun.e des inculpé.es a déjà déboursé plus de 10 000€ de frais d’avocat.es, frais qui ont été partiellement financés par la solidarité collective, mais pas totalement, loin de là. Et ce n’est pas fini.

C’est pourquoi on lance, la mort dans l’âme, une nouvelle cagnotte pour recueillir les sous des soutiens. Voici son adresse : https://www.helloasso.com/associations/comite-vertigo/formulaires/9.
Diffusons-la partout, remplissons-la quand on le peut. Encore et encore, organisons des événements de soutien, et informons sur l’affaire du 8 décembre !
En bref

On fait appel de la décision rendue par une justice de classe qu’on dégueule, on fait appel à un soutien financier avec cette nouvelle cagnotte même si ça nous fait sacrément chier de toujours demander de la thune, et on appelle à continuer d’être solidaire de toutes celles et ceux qui subissent la répression parce qu’iels ont décidé de pas se laisser bouffer par ce monde de merde !!!

P.-S.
Infos et suivi des mobilisations ici :
https://soutienauxinculpeesdu8decembre.noblogs.org/
https://soutien812.net/

Notes
[1] L’appel n’étant pas le seul recours. Le 13 mars, Florian alias Libre Flot sera devant le Conseil d’État pour contester la légalité de la surveillance hors de toute procédure dont il a fait l’objet avant février 2020.