#féminisme

cgib@diaspora-fr.org

Alors que Dora Moutot et Marguerite Stern font le buzz avec un livre apparemment facho-compatible (paru chez un éditeur d’extrême droite), il est nécessaire et urgent de lire une critique de gauche de l’idéologie transgenre, de ses présupposés frauduleux, des représentations qu’elle promeut et de ses conséquences.
https://www.partage-le.com/produit/dans-la-mauvaise-societe/
Audrey A. & Nicolas Casaux, *Né(e)s dans le mauvais corps – Notes pour une critique féministe et socialiste du phénomène trans*

#politique #société #féminisme #genre #trans #transgenre #transgenrisme #transactivisme #livre #lecture #Audrey-A #Nicolas-Casaux

wazoox@diasp.eu

Régis de Castelnau sur X : "On se disait Rima Hassan, c’est bien. Elle porte une parole juste, sur les femmes et sur la Palestine aussi (en ce moment c’est utile). Et puis patatras, l’accident bête. Voilà qu’elle revendique l’exploitation du ventre des femmes pauvres pour faire des bébés transformés en marchandise. Au profit des blancs riches.

Eh bien désolé, mais pour le vote du 9 juin, il va falloir trouver une autre solution. https://t.co/Mt06KHl2Xy" / X

#politique #exploitation #GPA #esclavage #féminisme
https://twitter.com/R_DeCastelnau/status/1783121818506674537

cgib@diaspora-fr.org

Novlangue démasquée

Dans le journal La Trousse corrézienne existe une rubrique intitulée Novlangue démasquée qui vise à dénoncer et « démonter » le langage frauduleux, particulièrement le retournement du sens des mots. J’ai proposé le texte suivant, qui met en avant un cas qui incarne au plus haut point la novlangue. Il a été refusé.
Cela fait écho à l’entrée en vigueur ce 1er avril 2024 en Écosse d’une loi qui pénalise le fait de ne pas reconnaître un homme transidentifié comme une femme (ou l’inverse). C’est considéré comme discriminatoire. Or il n’y a aucune discrimination dans le fait d’énoncer une réalité. Rappelons simplement qu’une femme est définie comme un être humain adulte de sexe féminin et que le sexe est immuable. Un homme ne peut pas devenir une femme ! C’est de la pure novlangue.
On tente de nous faire vivre dans un monde basé sur le mensonge par la manipulation du langage, un cauchemar orwellien !

Femme trans

Certaines personnes se ressentent d’un genre différent de leur sexe. Paradoxalement, pour se définir, elles se réfèrent au sexe et non au genre. Par exemple, un homme se considérant comme féminin (genre) se présentera comme une femme (sexe). Cela contredit la réalité scientifique, car une femme est définie comme un être humain adulte de sexe féminin et le sexe est immuable. Dans une parfaite novlangue1, un homme pourrait alors être une femme !
Si, dans ce cas d’un homme trans, on ne veut pas utiliser le mot « homme », et puisqu’on ne peut pas user de celui de « femme » (« femme trans »), il faut inventer une autre formulation, par exemple « personne transféminine », à défaut de la détermination d’un nouveau terme adapté.

Mais le mouvement transgenre semble refuser ce type d’approche logique et défendre un usage manipulatoire du langage. En effet, cette confusion constante entre le sexe et le genre apparaît intentionnelle et destinée à invisibiliser le premier au profit du second. Ainsi, de façon absurde car en contradiction avec la logique propre à la question du genre qui à l’origine était destiné à être différencié du sexe, le genre féminin est associé exclusivement au terme « femme », qui fait référence au sexe. Audrey A. et Nicolas Casaux font alors ce juste constat : « Tandis que l’essentialisme traditionnel, conservateur, prétend que les femmes sont comme ci ou comme ça, l’essentialisme transidentitaire prétend que les personnes qui sont comme ci ou comme ça sont des femmes2. » La catégorie basée sur le sexe est intentionnellement invisibilisée.

Un autre paradoxe résulte de cette volonté d’invisibiliser les catégories sexuelles, précisément de la contestation de l’attribution spécifique du mot « femme » aux personnes de sexe féminin. Le mouvement transgenre, qui veut nous faire croire qu’une « femme trans [un homme biologique trans] est une femme », n’utilise plus ce terme « femme » pour désigner les femmes biologiques mais privilégie des périphrases du type « personnes à vulve » ou « personnes à utérus ». À ce rythme, on ne pourra bientôt plus user du mot « femme » pour les nommer, sinon au risque d’être accusé de transphobie. Seuls certains hommes pourront l’utiliser en se disant… « femme trans ».

  1. Pour rappel, la novlangue est le langage imposé par Big Brother dans le roman 1984 de George Orwell. Elle vise, particulièrement au moyen d’une inversion du sens des mots, à empêcher la réflexion. La formule « La guerre c’est la paix ; la liberté c’est l’esclavage ; l’ignorance c’est la force » en est emblématique.
  2. Audrey A. & Nicolas Casaux, Né(e)s dans la mauvaise société – Notes pour une critique féministe et socialiste du phénomène transgenre, Le Partage, 2023 (En librairie ou ).

[Article refusé par La Trousse corrézienne]

Pour aller plus loin, on peut lire cet article.

#politique #novlangue #identité #genre #trans #transidentité #transgenrisme #transactivisme #féminisme #misogynie #Écosse

dunoir@diaspora-fr.org

#ExtrêmeDroite, #8mars #Féminisme, #MaintienDelOrdre, #Manifestation

Paris : provocation sioniste à la marche féministe

Scènes hallucinantes ce vendredi 8 mars à Paris lors de la marche pour les droits des femmes. Un groupe d’hommes cagoulés et armés a frappé et gazé le cortège féministe. Une provocation organisée par l’extrême droite sioniste.

Lien de la vidéo : https://contre-attaque.net/wp-content/uploads/2024/03/parrr.mp4

Derrière cette opération, le collectif «Nous vivrons», gentiment présenté dans le journal Libération il y a quelques jours comme «portant la voix des victimes israéliennes du Hamas et dénonçant le silence des associations féministes». Ce collectif était accepté dans la manifestation du 8 mars par la plateforme qui organisait la manifestation. Sauf qu’en guise de Service d’Ordre, «Nous vivrons» a débarqué avec ces hommes armés venus en découdre avec le reste du cortège. Des membres du groupe d’extrême droite LDJ – Ligue de Défense Juive.

Ce bloc sioniste chantait «nous sommes toutes des israéliennes» derrière la milice agressive, qui a ensuite frappé des manifestantes.

Puis cette milice s’est repliée derrière une ligne de policiers de la BRAV, enfilant parfois des brassards oranges. Une situation inouïe : des hommes, venus équipés de gants de combat, de bâtons et de gazeuses, ayant agressé des personnes, ont ensuite pu se ranger tranquillement avec les forces de l’ordre qui, d’habitude, chargent et arrêtent le moindre manifestant jugé suspect. Police et extrême droite sioniste main dans la main.

La LDJ a été fondée en 2001 par un ancien membre du Betar, un autre groupe sioniste d’extrême droite lié au Likoud, le parti de Netanyahou. La LDJ française s’inspire de la Jewish Defense League, considérée par le FBI comme un groupe terroriste.

Ce groupuscule violent, ouvertement raciste et menaçant, avait déjà manifesté avec la police lors de la marche du 12 novembre, en chantant : «tout le monde adore la police». Il avait aussi frappé des passants pro-palestiniens en toute impunité, devant les forces de l’ordre. La LDJ sert aussi de service d’ordre au Rassemblement National.

Ce 8 mars, un palier supplémentaire est franchi, avec l’alliance assumée entre la police et les fanatiques pro-israéliens unis pour violenter une marche féministe.

Images : Luc Auffret, Vanités Parisiennes, anne paq, NnoMan

magdoz@diaspora.psyco.fr

#Film Les suffragettes #Cinéma
https://www.arte.tv/fr/videos/116803-000-A/les-suffragettes/
Disponible du 06/03/2024 au 12/03/2024

À travers la prise de conscience féministe d’une ouvrière londonienne, le récit vibrant de la lutte des #suffragettes anglaises pour arracher le droit de #vote des #femmes. Avec Carey Mulligan, Helena Bonham Carter, Brendan Gleeson, Ben Whishaw, et la participation de Meryl Streep.

#Féminisme #Travailleuses #Ouvrières #Luttes