#communs

frenchhope@diaspora-fr.org

L’eau en commun - La Vie des idées

#communalité #communs #bienscommuns #eau

‼️ Clause de non-responsabilité : je n'ai pas toujours le luxe d'être perfectionniste, si le site ou la plateforme sur lequel pointe le lien ne vous convient pas ou que vous n'êtes pas protégé contre le pistage, vous pouvez malgré tout bénéficier de l'information ici partagée et faire des recherches ailleurs (peertube, invidious, archive.org, etc.) à l'aide du titre, des mots-clés, du résumé, des commentaires. Il suffit de placer le pointeur sur le titre pour connaître l'URL ou la copier avant de cliquer. Par ailleurs : ce texte est ajouté automatiquement, contrairement au fait de republier un contenu sur une autre plateforme ou de modifier le lien et d'utiliser une interface alternative dont la perrenité n'est pas garantie (ex : nitter abandonné par ses développeurs). Par ailleurs une nouvelle preuve que le mieux est l'ennemi du bien : des gens qui se prétendent de mon bord si l'on en croit leur activité ici, sont pourtant extrêmement méprisants concernant mon activité et prétendent être plus purs dans la qualité de leurs partages, jusqu'à me harceler à ce sujet. Sans doute pour récupérer une audience qu'ils estiment légitime, quels qu'en soient les moyens. Une méthode violente qui crée une lutte interne contreproductive. Désolé par avance si ce genre de commentaire (auquel je pourrais avoir à répondre s'ils sont mensongers ou calomnieux) est publié sur votre timeline, je n'y suis pour rien non plus. Je n'ai pas vocation à être en conflit, ni ici, ni ailleurs.

tina@diaspora.psyco.fr

Montpellier (Hérault) : caisse alimentaire commune.

La caisse alimentaire de Montpellier a été lancée en février 2023. Son but est de lutter contre la précarité alimentaire en permettant l’accès à une alimentation de qualité, pour le plus de monde possible. Un collectif s’est formé à partir de 2021 pour porter ce projet.
— « Il n’est pas possible d’être à l’équilibre, mais ce n’est pas notre souhait. On considère que permettre l’accès de tous·tes à une alimentation de qualité est une mission de service public. Ça ne nous dérange donc pas d’utiliser l’argent public, l’argent de nos impôts, pour en récupérer une part afin de l’orienter vers une alimentation de qualité pour tous·tes. »

#social #alimentation #agriculture #caisses-alimentaires #précarité #communs

wazoox@diasp.eu

Rachetés, non entretenus, détruits… La lente disparition des «chemins noirs»

#politique #environnement #communs

Près de 200.000 kilomètres de sentiers ruraux auraient disparu en 40 ans. Pour stopper cette hémorragie, un député de Haute-Vienne va déposer une proposition de loi.

Les chemins ruraux sont en danger ! Anonymes, non répertoriés sur les guides de grandes randonnées, ces «chemins noirs» mis en avant par l'écrivain Sylvain Tesson (*) dans son périple du Mercantour à la Manche, disparaissent petit à petit, sans faire de bruit, malgré leur aspect patrimonial et le rôle majeur qu’ils jouent dans le maillage des territoires ruraux isolés.

« Parmi les quelque 750 000 kilomètres de chemins ruraux que compte la France, des milliers disparaissent chaque année, alerte Charles Péot, directeur du collectif de défense des sentiers en milieu rural Codever, en s’appuyant sur le rapport du sénateur Yves Détraigne. Je reçois chaque semaine un à trois avis d'enquête d'utilité publique lancés par des communes qui veulent se séparer d'un à plus de 10 chemins ruraux d'un coup, en les vendant à des riverains agriculteurs, particuliers ou industriels ». Un mauvais calcul. « Ces chemins constituent un vrai patrimoine, favorable au développement touristique, à la randonnée pédestre, équestre ou cycliste, insiste Stéphane Delautrette, député PS de la 2e circonscription de Haute-Vienne. C'est un patrimoine à préserver. Il faut stopper leur hémorragie. Plus de 200 000 kilomètres de chemins ruraux ont disparu en France depuis 40 ans », ajoute l'élu, qui prépare une proposition de loi « visant à améliorer la protection des chemins ruraux et à conforter la propriété privée des communes ».

Alors qu’ils sont classés dans le domaine privé des communes depuis l'ordonnance du 7 janvier 1959, certains villages n’hésitent plus à se débarrasser de ces sentiers en les revendant, faute de moyens pour les entretenir. « On ne peut pas répondre à toutes les enquêtes d'utilité publique que lancent les communes avant d'aliéner les chemins ruraux tellement elles sont nombreuses, admet Charles Péot, également conseiller municipal dans le sud de l'Yonne. On se concentre sur les plus importantes. C'est un travail de fourmis. Avant d'émettre un avis défavorable, notre association tient à vérifier au cas par cas l'utilité de ces chemins ».
«Certains barrent le passage par une clôture électrique, un tronc d'arbre»

Exemple dans le Loiret, où la mairie de Coulon, près de Gien, a récemment lancé une enquête d'utilité publique pour la vente de 13 chemins ruraux. « Pour certains chemins nous avons émis un avis favorable car il s'agissait de petits tronçons en cul-de-sac sans utilité, affirme Charles Péot. En revanche pour certains chemins qui sont en bon état, visiblement utilisés par le public, nous avons émis un avis défavorable. En effet, une commune ne peut céder des chemins ruraux que si ceux-ci ne sont plus utilisés par le public. Cette désaffectation doit résulter d'un manque d'intérêt du public, et non d'un empêchement causé par des obstacles entravant volontairement la circulation. On voit dans certains cas que des bouts de chemins en question ont été accaparés par des riverains, voire carrément incorporés dans l'emprise de sites industriels ! Le maire peut faire usage de ses pouvoirs de police pour faire lever les entraves à la circulation ».

L'autre raison de la disparition de ces chemins ruraux est leur accaparement illégal par les riverains. « Les riverains bien informés de leurs droits se les approprient progressivement en barrant leur passage par une clôture électrique, un tronc d'arbre ou en laissant les brousses pousser, raconte Jacky Boucaret, membre de l'association vie et paysages, animateur du collectif national des Chemins en danger. Dans ces conditions, les randonneurs les désertent petit à petit et au bout de trente ans, ils ne sont plus empruntés. Ces riverains peuvent faire jouer en justice leur droit de prescription trentenaire. Ils deviennent alors propriétaire de fait. Les communes aux ressources budgétaires limitées n'auront plus à s'occuper de ces espaces et se taisent la plupart du temps ».

C'est le cas dans le Tarn, où un agriculteur est devenu propriétaire cet été d'un bout de chemin rural qui passait dans ses parcelles, à proximité de ses bâtiments. Ce contournement avait pourtant été justement aménagé par la commune de Larroque pour éviter aux randonneurs de passer trop près de ses bâtiments. « Il a pu convaincre la justice, qui visiblement n'a pas lu notre dossier circonstancié, qu'il entretenait depuis plus de 30 ans ce chemin alors que c'est totalement inexact, déplore incrédule Daniel Fleckinger, habitant le hameau des Abriols. Trois chemins convergeaient à cet endroit et se terminent en cul-de-sac désormais. La mairie ne nous a malheureusement pas suivis dans notre action judiciaire de tierce opposition car elle avait perdu en première instance. Nous allons sans doute aller en appel à Toulouse ».

« Avec le temps, beaucoup de chemins ont été privatisés, parfois de manière illégale, et ont disparu, confirme Stéphane Delautrette. Nous voulons garantir aux communes la propriété de ces sentiers ruraux Cette PPL, qui sera déposée dans les semaines à venir, interdira aux riverains de pouvoir désaffecter eux-mêmes ces sentiers pour en obtenir la vente, à leurs profits. »

Parfois, la mobilisation des associations et des élus contre la disparition des chemins ruraux paye. « En 2021, la commune de Châtillon en Bazois dans la Nièvre, a renoncé à son projet de vente d'une dizaine de chemins ruraux à un grand propriétaire forestier, se souvient Benoist Grangier. Certains étaient inscrits au plan départemental des itinéraires de promenades et de randonnées, donc inaliénables, d'autres étaient mitoyens avec des communes qui n'avaient pas été prévenues. Face au risque de perdre en justice, le projet a été retiré ».
Patrimoine rural

« Au 19ème siècle, les chemins étaient inaliénables et faisaient partie intégrante du patrimoine rural, rappelle Benoist Grangier. Ils ont été façonnés par nos aînés, ces chemins étaient issus des droits d'usage d'avant la révolution, ils ont une histoire et on ne peut en faire table rase ». « Ces chemins ont commencé à gêner avec l'apparition de la mécanisation agricole après-guerre, ajoute Jacky Boucaret. Le remembrement en a détruit plus de 250 000 kilomètres ». Pourtant, ces sentiers ont, encore aujourd’hui, toute leur utilité. « Ils servent de corridors de transit pour la faune, des points d'accès aux pompiers pour les incendies ainsi que de pare-feu entre deux parcelles, énumère Benoist Grangier. Ils ont un usage multiple de circulation qu'ils n'avaient pas à leur origine, où ces loisirs n'existaient pas. Ils sont empruntés par des randonneurs, des joggeurs, des chasseurs, des vététistes ainsi que des motards ou conducteurs de quad. Ils doivent être empruntés au maximum pour ne pas disparaître. Il faudrait les remettre dans le tableau des voiries communales, car ils seraient inaliénables ».

Pour ce faire, encore faudrait-il gagner la confiance des riverains, agriculteurs ou particuliers. « 81% des projets d'aliénation des chemins ruraux sont faits par des gens qui souhaitent acheter leur tranquillité , complète le responsable de Tous en Chemin rural. Au maire d'agir pour faire respecter le code rural et demander à la police de l'environnement d'agir pour retirer les entraves ou faire tailler les haies des riverains ».
«S'ils n'ont plus d'utilité, c'est normal qu'ils soient rachetés»

La Safer est également sensibilisée sur ce point. « Je défends les chemins ruraux là où ils ont une utilité comme la desserte d'un bois, d'une pâture ou la continuité d'un itinéraire de randonnée existant permettant de faire une boucle, assure Emmanuel Hyest, président de la FnSafer, également maire rural et agriculteur normand. S'ils n'ont plus d'utilité et ne sont plus entretenus, c'est normal qu'ils soient rachetés par les riverains, particuliers ou agriculteurs. Il faut raisonner au coup par coup. »

Pour mettre en relation tous les usagers des sentiers ruraux, les 30es Journées annuelles des Chemins se dérouleront du 2 au 17 mars 2024 dans toute la France. « Cette opération consiste en des chantiers de réouverture et d'entretien des chemins ruraux, ou de nettoyage de chemins souillés par des dépôts d'ordures sauvages par exemple, commente Charles Péot. Depuis 1994, plusieurs centaines de communes rurales ont accueil un chantier avec le soutien de leur maire. Ces journées permettent également aux adeptes des différentes activités (marche, VTT, cheval, moto, quad, 4x4, chasse, etc.) de se rencontrer et de tisser des liens favorisant une meilleure cohabitation. En 2023, plus de 600 bénévoles ont permis de ramasser une tonne et demie de déchets collectés, dont une épave de caravane, des lave-linge, des pneus… et rouvrir 64, 425 km de chemins ».

(*) Les chemins noirs, Sylvain Tesson, GALLIMARD.

https://www.lefigaro.fr/actualite-france/rachetes-non-entretenus-detruits-la-lente-disparition-des-chemins-noirs-20231112

dunoir@diaspora-fr.org

Entrer une description pour l'image ici

Dans la Drôme, des terres à défendre

#Ecologie - #Anti-industriel #Economie #Mouvements-Sociaux - #Insurrections #Communs #Accaparement

Le béton engloutit le vivant partout et sûrement. En réaction la lutte contre l’artificialisation de terres s’organise.

Dans la Drôme, à Die, en bordure du parc naturel du Vercors, la communauté de commune du Diois a voté la bétonisation de terres agricoles en vue d’agrandir la zone d’activité existante (pourtant vide à 40%).

Habitat naturel de nombreuses espèces (dont la tulipe sauvage, inscrite au livre rouge des espèces menacées), 5 hectares des terres dites « de Chamarges » sont désormais classées constructibles. Ces terres cultivables et perméables sont donc vouées à disparaître sous le béton et les hangars.

Ce projet d’artificialisation profiterait principalement à une filiale de Léa Nature, célèbre marque de cosmétique bio, qui souhaiterait éventuellement étendre son activité à l’avenir.
Théoriquement ouverte aux alternatives existantes, Léa Nature se satisfait de ce projet climaticide, pourtant en total contradiction avec sa communication « verte ».

Ce projet de bétonisation voté il y a une décennie fait l’objet depuis trois ans de contestation dont les principaux moteurs sont La Tulipe Sauvage (un collectif local qui œuvre « pour le maintien des terres agricoles, pour l’autonomie alimentaire et la biodiversité ») et la Confédération Paysanne.
Pétition, demande d’un moratoire, interruption d’un conseil communautaire, occupation et mise en culture des terres lors des Zadimanches… le collectif et la confédération ont tenté de faire entendre raison aux élus. Ces derniers ne semblent prêts ni à dialoguer ni à retarder les travaux, qui seraient prévus pour début juin 2023… Ils restent déterminés à détruire un espace gorgé de vie et appeler ça « progrès ».

Le dernier rapport du GIEC confirme le caractère irréversible de la disparition des terres agricoles, qu’il faut maintenir à tout prix partout et maintenant. Que ce soit 5 hectares ou 150, pour des contournements routiers, des aéroports, des mégabassines ou des zones artisanales. L’urgence est là, chaque hectare compte, pour le climat, pour l’eau, pour l’autonomie alimentaire.

Nous, habitant.e.s du Diois, vous appelons donc à vous tenir prêt.e.s à rejoindre la lutte et défendre la terre contre les machines dès que ça sera nécessaire.

Pour se tenir informé.e :
La Tulipe Sauvage

bliter@diaspora-fr.org

À quels #Rois de #France ressemble #Macron ? - #Réunion #publique - #Lys-lez-Lannoy

https://www.youtube.com/watch?v=LliKHJtwweA

Le 7 avril 2023, François #Asselineau s'est rendu dans les Hauts de France, à Lys-lez-Lannoy, pour y tenir une réunion publique.
Dans son #intervention, le #Président de l' #UPR a décrypté la complexité de la #situation #politique en France.
À titre d'illustration, il a passé en revue quelques-uns des bons et des mauvais #dirigeants de notre #Histoire, pour mieux faire ressortir certains points #communs avec la #crise #actuelle et la présence de Macron à l' #Élysée.

L’UPR a besoin de vous !
L'UPR n’existe que grâce à vous !
✅ Rejoignez le #combat pour la #libération de la France ⤵️
👉 𝗔𝗱𝗵𝗲́𝗿𝗲𝘇 : https://www.upr.fr/mode-adhesion/
👉 𝗙𝗮𝗶𝘁𝗲𝘀 𝘂𝗻 𝗱𝗼𝗻 : https://www.upr.fr/mode-don/
👉 𝗦𝘂𝗶𝘃𝗲𝘇 𝗙𝗿𝗮𝗻𝗰̧𝗼𝗶𝘀 𝗔𝘀𝘀𝗲𝗹𝗶𝗻𝗲𝗮𝘂 𝘀𝘂𝗿 𝗧𝘄𝗶𝘁𝘁𝗲𝗿 : https://is.gd/xxqNG6
👉 𝗔𝗯𝗼𝗻𝗻𝗲𝘇-𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗮̀ 𝗨𝗣𝗥𝗧𝗩 : https://is.gd/1deAkt
👉 𝗥𝗲𝘁𝗿𝗼𝘂𝘃𝗲𝘇 𝘁𝗼𝘂𝘁𝗲𝘀 𝗻𝗼𝘀 #𝗮𝗻𝗮𝗹𝘆𝘀𝗲𝘀 𝘀𝘂𝗿 𝗻𝗼𝘁𝗿𝗲 𝘀𝗶𝘁𝗲 : https://www.upr.fr

#FrançoisAsselineau #Démocratie #Dictature #Europe #UE #UnionEuropéenne #Élection

dudababel@diaspora-fr.org

Les anti-bassines annoncent une mobilisation "historique" en Poitou-Charentes le 25 mars 2023

Les anti-bassines ont annoncé ce jeudi 17 novembre devant la préfecture des Deux-Sèvres à Niort une série d'actions avec d'ores et déjà un rendez-vous fixé au #25mars 2023 en #Poitou-Charentes pour "une manifestation de plusieurs dizaines de milliers de personnes qui viendront dire leur opposition viscérale et l'inacceptabilité de ces projets de #bassines . Nous annonçons le plus gros rassemblement historique en Poitou-Charentes, le plus gros rassemblement pour la défense de l' #eau comme #bien_commun", promet Julien Le Guet, porte-parole de "Bassines non merci".
https://www.francebleu.fr/infos/environnement/les-anti-bassines-annoncent-une-nouvelle-grande-mobilisation-dans-le-poitou-le-25-mars-2023-1668693616

#manifestation #mobilisation #sauvegarde #protection #environnement #écologie #bassine #commun #communs

Entrer une description pour l'image ici

basta.media@diaspora-fr.org
fiel@diaspora-fr.org

#Eau #Communs #écologie #Sainte-Soline #Mega-Bassines #Agro-Industrie

💧 Deux-Sèvres : sécheresse et restrictions d’eau sur les terres des méga-bassines

Absurdistan écologique : après avoir réprimé un mouvement de défense de l’eau, les autorités restreignent son usage

Il y a un monde qui se meurt ici et maintenant, sous nos yeux, conséquence dramatique de la course effrénée d’une petite caste de privilégiés pour maximiser leurs profits. Ils sont en guerre contre le vivant. Les images que nous avons vu ce week-end à Sainte-Soline, dans le département des #Deux-Sèvres, en sont un sinistre exemple.

L’État a concentré des moyens répressifs ahurissants pour protéger un trou destiné à concentrer des centaines de milliers de mètres cubes d’eau pompée directement dans les nappes phréatiques, pour 12 #agriculteurs-productivistes. Les gendarmes mobiles étaient prêts à tuer pour défendre cette plaie béante et hostile. Plus de 2000 grenades ont été tirées lors de la #manifestation du samedi.

Les méga-bassines sont construites pour soutenir une #agriculture d’un autre âge : intensive, polluante, gourmande en eau, destinée au bétail. Des cultures de céréales inadaptées à la région, notamment les plantations de maïs bourrées d’intrants et de pesticides. À l’heure de l’ #effondrement de la #biodiversité et après des épisodes de #sécheresses à répétition, ces cultures sont des non-sens écologiques.

Parlons sécheresse justement. Le manque d’eau et de précipitations ne sont pas le fruit d’un délire collectif partagé par quelques paysans “hurluberlus” et d’une minorité d’écologistes “radicaux”. Ces phénomènes sont bien réels. Les sécheresses se succèdent et sont de plus en plus intenses. Le niveau des eaux de surface et des nappes est extrêmement bas.

Avec le réchauffement climatique ces épisodes sont amenés à se répéter. Nous sommes au mois de novembre, les températures ont avoisiné les 30⁰C ce week-end par endroit et les pluies sont très faibles pour les mois de ce début d’automne 2022, alors que c’est normalement la saison où les réserves d’eau doivent se remplir. La situation hydrologique sur certains territoires est inquiétante.

Exemple saisissant ce 1er Novembre dans les Deux-Sèvres, sur la terre des méga-bassines : la préfecture annonce la prorogation des restrictions sur les usages de l’eau sur l’ensemble du département. Dans un article, Le courrier de l’ouest précise : “La situation hydrologique des nappes et des cours d’eau reste précaire et nettement en-dessous des conditions normales pour la saison. Il apparaît nécessaire de proroger certaines mesures de restrictions des usages de l’eau au-delà du mardi 1er novembre. Ces mesures de restrictions s’appliquent pour les usages publics ou privés et quelle que soit la ressource (eaux superficielles, eaux souterraines et adduction d’eau potable) à compter du mardi 1er novembre et sur l’ensemble du département des Deux-Sèvres. Compte tenu des conditions météorologiques actuelles et de l’évolution de la situation hydrologique dans le département, chacun est invité à adopter des comportements économes en eau pour tous les usages de l’eau.”

Vous l’avez donc compris : au lendemain de la mobilisation à Sainte-Soline, la préfète annonce de nouvelles restrictions en eau sur le territoire. Les nappes et les cours d’eau sont quasiment à sec en pleine saison automnale, à tel point que des arrêtés de restriction tombent en octobre, mais l’État veut autoriser les #agro-industriels à pomper la flotte des nappes pour remplir leurs méga-bassines.

Seulement, de l’eau, il n’y en a plus ou pas assez. Ces projets de méga-bassines sont sensées réduire un problème grave sur du très court terme, sans se soucier des conséquences. Ils sont absurdes et nuisibles pour les #paysans et le #vivant. Leur arrêt total doit devenir notre seule boussole.

Source : https://www.ouest-france.fr/nouvelle-aquitaine/deux-sevres/restriction-des-usages-de-l-eau-pour-les-professionnels-et-les-particuliers-en-deux-sevres-289bdf50-5928-11ed-a722-27cc128a3cb2

et a Demain !

fiel@diaspora-fr.org

#communs

#Vie #Eaux #Repression #Préventive #agriculture #agro-industrie #gouvernement #Etat #démocrature #pré-fascisme #post-Démocratie ..... #écologie #environnement #climat

🔴 Tribune : 200 personnalités protestent contre les interdictions de manifester à Sainte-Soline

La préfecture des Deux-Sèvres crée les conditions d’un trouble majeur à l’ordre public !"

Alors que la crise écologique s’approfondit et que la bataille de l’eau est engagée, les autorités françaises prétendent interdire la mobilisation prévu à partir de ce soir dans les #Deux-Sèvres contre les #mégabassines. Soyons des milliers à nous rendre à #Sainte-Soline vendredi, samedi et dimanche. En attendant, une tribune contre l’attitude irresponsable du préfet :

“Voilà des années maintenant que les habitant.e.s du #Marais-Poitevin, des Deux-Sèvres, que les #riverain.e.s de la Charente et du #Clain tirent le signal d’alarme face à un long et systématique processus d’accaparement de la ressource en #eau par une poignée d’entrepreneurs de l’agro-industrie. Elles et ils se sont mobilisé-es sans relâche pour informer, mobiliser, les élu.e.s, les agricultrices et agriculteurs, les associations, les simples riverains et habitantes contre les protocoles d’accord autorisant la construction de dizaines de réserves d’eau géantes à ciel ouvert, dans des zones déjà partiellement ravagées par les pratiques agricoles industrielles, et fortement impactées par les effets du réchauffement.

Personne aujourd’hui ne peut faire mine de ne pas savoir de quoi il retourne. Un certain modèle agricole, hyper- #industrialisé, porté sans relâche par cette coalition d’intérêts privés qu’est la #FNSEA, appuyé par le lobby #agro-alimentaire et légitimé par l’État est en train de parachever son entreprise de #destruction au nom même de l’adaptation au changement climatique.

Là où toute personne un peu sensée devrait saluer le courage et l’opiniâtreté de ces habitant.e.s qui mènent pour nous, sur le terrain, ces batailles exemplaires, l’État prend activement la défense de l’agro-industrie en finançant et protégeant ces infrastructures. C’est ce débat public informé, qui n’a jamais pu avoir lieu, que les collectifs Bassines non Merci, appuyés par près de 150 collectifs et organisations, viennent chercher ces samedi et dimanche 29 et 30 octobre dans le bourg de Sainte Soline, dans le pays Mellois.

La réponse de la préfecture des Deux-Sèvres, qui a poussé au lancement rapide des travaux, n’a jamais varié. Interdiction d’approcher les sites lors de toutes les manifestations précédentes, pressions multiples contres les habitant.e.s mobilisées au sein des collectifs Bassines Non Merci, de la Confédération Paysanne ou des Soulèvements de la Terre, convocations et placements en garde-à-vue des militant.e.s les plus en vue, dispositifs policiers disproportionnés pour dissuader toute forme de mobilisation. Dès ce mardi matin 25 octobre, le lendemain du dépôt de la déclaration de manifestation par des organisations syndicales signataires, la préfète a dégainé pas moins de cinq arrêtés prétendant interdire tout rassemblement sur un périmètre couvrant 10 communes du pays Mellois et un autre portant les mêmes interdictions sur un large périmètre à proximité de la bassine de Mauzé sur le Mignon, contre laquelle de précédentes manifestations s’étaient tenues en septembre et novembre 2021, ainsi qu’en mars 2022. Un référé liberté va être déposé contre ces arrêtés par la CGT et Solidaires (qui portaient la déclaration de manifestation).

Alors que les machines travaillent jours et nuits depuis 3 semaines à arracher la terre végétale, à damer le sol, à creuser les tranchées de la future méga-bassine de 16 hectares de Sainte Soline, une nouvelle mobilisation massive s’organise depuis partout en France. Ce sont des milliers de personnes qui s’apprêtent à converger sur le site pour exercer leur droit fondamental de manifester et leur opposition à un tel projet, financé
à plus de 70 % par de l’argent public. Au moment où nous écrivons ces lignes, un campement vient d’être installé à proximité, sur un terrain privé à l’invitation de l’agriculteur propriétaire, par des habitant.e.s mobilisé.e.s sur le secteur pour préparer l’accueil des manifestant.e.s.

En s’obstinant de cette manière à essayer, en vain, d’étouffer une mobilisation légitime, la préfecture et les services de l’État produisent les conditions d’un trouble à l’ordre public majeur. En effet en privant les manifestant.e.s d’un point d’accès légal au site, en suspendant localement leur droit fondamental à protester à proximité d’un chantier public au service d’intérêts privés, la préfecture des Deux-Sèvres empêche aussi la mise en place d’infrastructures permettant un accueil décent des manifestant.e.s et des conditions du bon déroulement d’une manifestation qui se veut populaire, festive et déterminée.

Par cette tribune nous signifions notre entier soutien aux collectifs et organisations signataires de l’appel à mobilisation et ré-affirmons la primauté de la #liberté fondamentale de #manifester. La #lutte contre l’accaparement de la ressource en eau est une cause plus que jamais légitime. Au vu de la dégradation constante des conditions climatiques et des ressources en eau souterraines après plusieurs années de sécheresse inédites, elle est un mouvement vital auquel toutes et tous devraient pouvoir prendre part sans crainte d’en être empêchées par un État supposé garant de l’intérêt général.”

Signataires
Nadege Abomangoli – députée NUPES FI
Laurent Alexandre – député NUPES FI
Julie Alix, professeure de droit pénal à l’Université Paris Nanterre.
Gabriel Amard – député NUPES FI
Etienne Ambroselli, avocat au barreau de Paris
Ségolène Amiot – députée NUPES FI
Farida Amrani – députée NUPES FI
Rodrigon Arenas – député NUPES FI
Guillaume Arnaud, avocat au barreau de Bobigny
Rémi Astruc, Enseignant-chercheur à Cergy
Manon Aubry – députée européenne LFI et co-presidente du groupe de la Gauche au Parlement européen.
Hervé Auguin – co-délégué Solidaires 79
Clémentine Autain – députée NUPES FI
Evelyne Auzuret – Adjointe à la Maire de La Crèche
Léa Ballage – secrétaire nationale adjointe d’EELV
David Baranger – élu à la ville de La Crèche
Antonin Bastière – élu à la cfvu de la fac de Poitiers, syndicat étudiant ” l’alternative étudiante de Poitiers”
Vital Baude – Conseiller Régional EELV Nouvelle Aquitaine
Alexis Baudelin – Avocat au barreau de Paris
Oulematou Ba-Tal, adjointe à la ville de Tours
Alice Becker, avocate au barreau de Paris
Anne-Laure Bedu – Conseillere Régionale EELV Nouvelle AquitaineLisa Belluco – députée de la Vienne
Ugo Bernalicis – député NUPES FI
Christophe Bex – député NUPES FI
Carlos Martens Bilongo – député NUPES FI
Benoit Biteau – député européen
Jean-François Blanco – Conseiller Régional EELV Nouvelle Aquitaine
Manuel Bompard – député NUPES FI
Mattéo Bonaglia, avocat au barreau de Paris
Emilie Bonvarlet, avocate au barreau de Paris
Coline Bouillon, avocate au barreau de Créteil
Christophe Boulanger, conseiller métropolitain EELV Tours Métropole
Idir Boumertit – député NUPES FI
Katia Bourdin – Conseillere Régionale EELV Nouvelle Aquitaine
Louis Boyard – député NUPES FI
Sophie Bussière – Conseillere Régionale EELV Nouvelle Aquitaine
Chloé Chalot – avocate au barreau de Rouen
Isabelle Chauvin – conseillère municipale, Vitrolles (13) et syndicaliste
Damien Careme – député européen
Aymeric Caron – député NUPES FI
Sylvain Carrière – député NUPES FI
Leila Chaibi – députée du parlement européen
Cyrielle Châtelain – députée de l’Isère, présidente du groupe écologiste à l’Assemblée Nationale
Florian Chauche – député NUPES FI
Sophia Chikirou – députée NUPES FI
Hadrien Clouet – député NUPES FI
Maryse Combre – Conseillere Régionale EELV Nouvelle Aquitaine
Eric Coquerel – député NUPES FI
Alexis Corbière – député NUPES FI
David Cormand – député européen
Jean-François Coulomme – député NUPES FI
Françoise Coutant – Conseillere Régionale EELV Nouvelle Aquitaine
Jérémie Crépel – secrétaire nationale adjoint d’EELV
Catherine Couturier – députée NUPES FI
Didier Damestoy – Conseiller Régional EELV Nouvelle Aquitaine
Hendrik Davi – député NUPES FI
Chrystelle Dechâtre – co-déléguée Solidaires 79
Gwendoline Delbos-Corfield – députée européenne (EELV)
Karima Delli- députée européenne
Sébastien Delogu – député NUPES FI
Emmanuel Denis – maire de Tours
Amandine Dewaele- Conseillere Régionale EELV Nouvelle Aquitaine
Karfa Diallo – Conseiller Régional EELV Nouvelle Aquitaine
Thomas Dossus – Sénateur
Vincent Drezet – porte parole d’Attac
Alma Dufour – députée NUPES FI
Simon Duteil – co-délégué Solidaires National
Karen Erodi – députée NUPES FI
Martine Etienne – députée NUPES FI
Sophie Favriou – Adjointe à la Maire de La Crèche
Raphaëlle Feillant – Eco Avenir 79
Emmanuel Fernandes – député NUPES FI
Sylvie Ferrer – députée NUPES FI
Caroline Fiat – députée NUPES FI
Maryline Forgeneuf – Conseillere Régionale EELV Nouvelle Aquitaine
Elsa Fortage, élue municipale à Niort
Sebastien Fortin, conseiller délégué à la Maire de La Crèche
Charles Fournier – Deputé d’Indre-et-Loire NUPES-EELV
Pascal Fuzat – co-secrétaire départemental FSU 79
Perceval Gaillard – député NUPES FI
Nicolas Gamache – Conseiller Régional EELV Nouvelle Aquitaine
Raquel Garrido – députée NUPES FI
François Gibert – Elu municipal et communautaire Niort EELV
Nicolas Girod – Porte parole de la Confédération Paysanne Nationale
Christine Graval – Conseillere Régionale EELV Nouvelle Aquitaine
Florestan Groult – conseiller de la métropole de Lyon
Claude Gruffat – député européen
Cathy Garreau – conseillère déléguée à la Maire de La Crèche
Clémence Guétté – députée NUPES FI
Murielle Guilbert Co-déléguée Solidaires National
Sébastien Guillon – Adjoint à la Maire de La Crèche
Elodie Guillot-Bozier – élue à la ville de La Crèche
Romain Guillot – Président Eco Avenir
David Guiraud – député NUPES FI
Betsabée Haas – Conseillère régionale Centre- Val de Loire
Anis Harabi, avocat au barreau de Paris
Hélène Hardy – conseillère fédérale d’Europe Ecologie-Les Verts
Julien Hémon – UD CGT 86
Patrick Henriot – Magistrat honoraire
Catherine Hervieu, vice-présidente de Dijon Métropole, présidente de la FEVE
Mathilde Hignet – députée NUPES FI
Pierre Huriet, avocat au barreau de Nantes
Yannick Jadot – député européen et ex-candidat à l’élection présidentielle
Yann Jezequel – Elu municipal et communautaire Niort LFI
Raphaël Kempf, avocat au barreau de Paris
Rachel Keke – députée NUPES FI
Andy Kerbrat – député NUPES FI
Bastien Lachaud – député NUPES FI
Julie Laernoes – députée de Loire-Atlantique
Maxime Laisney – député NUPES FI
Sabine Lalande, conseillère régionale Pays-de-la-Loire – LFI Nupes
Arnaud Legall – député NUPES FI
Antoine Léaument – député NUPES FI
Elise Leboucher – députée NUPES FI
Charlotte Leduc – députée NUPES FI
Jérôme Legavre – député NUPES FI
Sarah Legrain – députée NUPES FI
Muriel Lepvraud – députée NUPES FI
Yannick Maillou – vice président de la communauté de communes du Haut Val de Sevre
Noel Mamère – écologiste
Zoé Maraval – MJC 86
Elisa Martin – députée NUPES FI
Pascale Martin – députée NUPES FI
William Martinet – député NUPES FI
Frédéric Mathieu – député NUPES FI
Lucile Mathieu – conseillère déléguée à la Maire de La Crèche
Damien Maudet – député NUPES FI
Marianne Maximi – députée NUPES FI
Marina Mesure, députée européenne LFI-NUPES
Manon Meunier – députée NUPES FI
Servane Meyniard – avocate au barreau de Paris
Laurence Motoman – Conseillere Régionale EELV Nouvelle Aquitaine
Léonore Moncond’huy – Maire de Poitiers
Jean-Philippe Nilor – député NUPES FI
Danièle Obono – députée NUPES FI
Younous Omarjee – député au parlement européen
Karine Olivier secrétaire générale CGT CD79 ou co secrétaire du PG79
Nathalie Oziol – députée NUPES FI
Jean-Louis Pagès – Conseiller Régional EELV Nouvelle Aquitaine
Lydie Palpacuer – co-secrétaire départemental FSU 79
Mathilde Panot – députée NUPES FI
Aïnoha Pascual – avocate au barreau de Paris
Francesca Pasquini – députée des Hauts-de-Seine
Marylène PATOU-MATHI – préhistorienne, Directrice de recherche au CNRS,rattachée au département Préhistoire du Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
Karine Parrot – Professeure de droit à l’Université de Cergy-Pontoise
Anne-Sophie PELLETIER – Députée européenne – Délégation France insoumise
Guillaume Pellerin – Responsable R&D à l’IRCAM
Thierry Perreau – Conseiller Régional EELV Nouvelle Aquitaine
Eric Piolle – maire de Grenoble
François Piquemal – député NUPES FI
Robbin Plantet – Eco Avenir 86
Marie Pochon – Députée de la Drôme NUPES-EELV
Raymonde Poncet – sénatrice du Rhone
Thomas Portes – député NUPES FI
Christine Poupin – porte parole du NPA
Philippe Poutou pour le NPA
Loïc Prud’homme – député NUPES FI
Adrien Quatennens – député NUPES FI
Hanna Rajbenbach – Avocate au barreau de Paris
Jean-Hugues Ratenon – député NUPES FI
Jean Claude Raux – Député de loire-Atlantique
Sandra Regol – députée du Bas-Rhin
Michèle Rivasi – députée européenne
Sébastien Rome – député NUPES FI
Caroline Roose – députée européenne
Sandrine Rousseau – députée de Paris
Muriel Ruef, avocate au barreau de Paris
François Ruffin – député NUPES FI
Chloé Sagaspé – porte parole d’EELV
Aurélien Saintoul – député NUPES FI
Michel Sala – député NUPES FI
Eva Sas – députée de Paris
Mounir Satouri – député européen
Xavier Sauvignet, avocat au barreau de Paris
Claire Schweitzer – Conseillère régionale des Pays-de-la-Loire et conseillère municipale Angers
Annaelle Schaller – adjointe au maire de Tours, déléguée à la Démocratie permanente
Sabrina Sebaihi – députée des Hauts-de-Seine
Christopher Sébaoun (Conseiller à la Ville de Tours, délégué à la Loire et au Cher, à la préservation du patrimoine fluvial et des ressources aquifères)
Christine Seguineau – Conseillere Régionale EELV Nouvelle Aquitaine
Danielle Simonet – députée NUPES FI
Serge Slama, Professeur de droit à l’Université de Grenoble
Ersilia Soudais – députée NUPES FI
Bénédicte Taurine – députée NUPES FI
Andrée Taurinya – députée NUPES FI
Matthias Tavel – député NUPES FI
Benoît Teste – secrétaire général de la FSU
Nicolas Thierry – Conseiller Régional EELV Nouvelle Aquitaine et député de Gironde
Marine Tondelier – élue d’opposition au conseil municipal d’Hénin-Beaumont
Yohan Touret – élu à la ville de La Crèche
Marie Toussaint – Élue au parlement européen
Stephane Trifiletti – Conseiller Régional EELV Nouvelle Aquitaine
Aurélie Trouvé – députée NUPES FI
Camille Vannier – avocate au Barreau de Bobigny
Paul Vannier – député NUPES FI
Sophie Wahnich – historienne, directrice de recherche au CNRS
Léo Walter – député NUPES FI
Samuel Delalande – Avocat