Les chimistes 3M et DuPont ont sciemment caché la toxicité des PFAS.
Présents dans les poêles, emballages, vernis... Ils savaient dès les années 1970 que ces polluants étaient très dangereux.
Peut-être étiez-vous déjà au courant de la dangerosité de ces polluants dits «éternels» – car pouvant persister pendant des milliers d’années dans l’environnement. Peut-être pas. Leurs fabricants, en tout cas, la connaissent depuis plusieurs décennies.
Plutôt que de mettre fin à leur production, ces deux entreprises ont préféré dissimuler leurs données, au mépris de la santé des humains et de la planète.En 1979, dans un rapport confidentiel à destination de l’entreprise, le laboratoire Haskell (financé par DuPont) indiquait que les chiens à qui l’on faisait avaler 450 milligrammes de cette molécule (l'acide perfluorooctanoïque, utilisée au cours du processus de fabrication du Téflon) mouraient dans les deux jours. Des «dommages cellulaires» étaient également observés sur leurs cadavres.
DuPont et 3M n’ont pas seulement omis de transmettre des informations : ils ont délibérément menti.
Mercredi 31 mai, la commission du développement durable de l’Assemblée nationale française examinait une proposition de loi visant à limiter la contamination aux PFAS.
Selon son rapporteur, le député (LIOT) David Taupiac, le texte aurait été, au fil du débat, «vidé de sa substance» par la majorité.
Voilà.
Que dire.
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