#decroissance

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Jean-Claude Michéa : "Plus le capitalisme se développe, plus notre monde devient violent"

8 octobre 2023 - durée 35 minutes

C'est depuis un village des Landes où il vit depuis sept ans que le philosophe Jean-Claude Michéa poursuit sa critique d'un monde urbain qu’il estime aujourd’hui trop déconnecté. À l'occasion de la sortie de son dernier essai, il est "monté à Paris" pour s'entretenir avec Guillaume Erner.

#capitalisme #economie #alienation #decroissance #ecologie #EELV #ruralite #FranceCulture #GuillaumeErner #JeanClaudeMichea #journalLaDecroissance #gauche #wokisme #neoliberalismeCulturel

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Les Amish, la vie au passé | ARTE

Originaires de Suisse et d'Allemagne, les Amish ont émigré en Amérique du Nord au XVIIIe siècle. Ils sont aujourd'hui connus pour leur mode de vie singulier, marqué par le conservatisme religieux et par le rejet de la modernité.
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Dans les communautés amish aux États-Unis, notamment celles de Pennsylvanie, il n'est pas rare d'apercevoir des laboureurs accompagnés de chevaux de trait ou d'entendre les enfants entonner des chants religieux à l'école. Si de nombreuses technologies sont radicalement interdites à ses membres, certaines restent tolérées, notamment dans le cadre d'activités artisanales. Lors du "Rumspringa", les adolescents peuvent en outre explorer le monde extérieur et expérimenter des activités habituellement proscrites, comme fumer ou boire de l'alcool. À l'issue de cette période, ils choisissent de se faire baptiser ou de quitter définitivement la communauté.
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Documentaire de Barbara Völkel (Allemagne, 2022, 44mn)

Bon, l'aspect religieux est un peu rebutant.
Mais si on devait choisir entre ça et la start-up nation avec la 5G partout et la matrice Big Brother...

#Arte #Amish #USA #EtatsUnis #Chevaux #ChevauxDeTrait #Horses #DraftHorses #Pferde #Zugpferde #Decroissance #Sobriete #Trottinette #LowTech #Communautes #Agriculture #AgriculturePaysanne #AgricultureVivriere #TractionAnimale #Zugtieren #Animal-drawn #Caleche #VoitureACheval #

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Compte-rendu des « Rencontres Internationales Antiautoritaires » qui se sont déroulées cet été à Saint Imier, en Suisse.

document de 18 pages.
À lire, même rapidement en diagonal.

Bonjour,
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Voici notre dernière livraison : https://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/mes_vacances_a_saint-imier.pdf
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Moins ! , « Journal romand d’écologie politique » basé à Lausanne, s’affiche en gros titre « pour une écologie libertaire ». Son numéro d’été (n°65, juillet/août 2023) annonce en couverture des « Rencontres Internationales Antiautoritaires » célébrant le 151e anniversaire du congrès de fondation de l’Internationale antiautoritaire (1872), à Saint-Imier, dans le Jura suisse. Nos amis d’Outre-Léman publient à cette occasion un dossier d’une douzaine de pages où divers auteurs – certains plus anarchistes ou plus écologistes que les autres - s’expriment sur le sujet. Ils ne sont pas toujours d’accord mais sur le papier, ils restent polis. Ils ne parlent pas de ce qui fâche.
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Ils ne pouvaient évidemment parler d’avance de ce qui s’est réellement passé à Saint-Imier, lors de ces cinq jours de « rencontres antiautoritaires » (19-23 juillet). De ces meutes d’assaillants queer , agressant le stand de la Fédération anarchiste pour voler, déchirer, brûler des livres, insulter et frapper des compagnons de la F.A, sous le regard neutre et bienveillant des organisateurs. Sinon avec leur complicité tortueuse et bureaucratique - mais toujours polie. Pour un compte-rendu circonstancié, lisez ce qui suit. Il se trouve qu’on y était. Sinon, ne manquez pas le prochain numéro de Moins ! qui reviendra sans doute en détails sur ce moment « d’écologie libertaire » réelle et concrète.
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Merci de faire circuler,
Pièces et main d'œuvre

Extrait du document :

Récapitulons :
- Des livres déchirés.
- Des livres brûlés.
- Des bandes cagoulées qui renversent des livres et des gens.
- Un procès expéditif sans droit de la défense.
- Des jugements sur la base d’une appartenance biologique.
- Une expédition punitive.
- Des agresseurs transformés en « agressés ».
- Et des agressés sommés de faire leur autocritique.

#Anarchisme #Anarchie #FederationAnarchiste #CNT #PiecesEtMainDOeuvre #PMO #Tomjo #Mitou #decroissance
#Care #Bienveillance #TeamCare #Wokisme #SaintImier #Suisse #censure #betise #pudibonderie #connerie

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La yourte de la discorde (vidéo 15 minutes)

Pétition : https://chng.it/jfCzX5qV
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Pour le droit des maraîchers BIO de vivre sur leur terre dans des habitats réversibles, respectueux de l’environnement
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La Barrouette Paysanne (Jean-Denis Lods et Mélodie Halter, 34 ans), maraîchage biologique, est née aux Pilles en 2020.
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Depuis nous mettons toutes nos forces à exploiter cette terre dans le plus strict respect de la nature : serres non chauffées, utilisation exclusive de traitements confectionnés à base de plantes, arrêt de l’utilisation du tracteur, plantation de haies… dans le but de recréer un sol vivant et de favoriser la biodiversité. Pour ce faire notre présence sur place en permanence est indispensable.
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C’est pourquoi, lorsque le propriétaire de notre logement a refusé de renouveler notre bail, nous avons décidé de construire un logement sur nos terres. Par respect pour la vocation agricole de nos parcelles, nous avons fait le choix d’une résidence démontable, une Héliyourte. Sur pilotis, indépendante du réseau (système phytosanitaire, toilette sèches, panneau solaire), éco-construite et démontable rapidement, son emprise au sol est de moins de 40m2.
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Quelques mois après notre installation, la mairie nous a sommé de démonter notre yourte, et nous a dénoncé au Procureur de la République qui a engagé des poursuites pénales contre nous.
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La Mairie s’oppose à notre installation en invoquant deux motifs :
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- Construction en zone inondable (crue centennale)
- Interdiction de construire sur une zone agricole

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Cependant, la loi prévoit qu’une zone ne peut être déclarée inondable qu’à la suite d’une étude de risques (conseil d’État, 10 août 2005, n°260685 ). Or dans notre cas, aucune étude n’est venue confirmer l’inondabilité de la zone. Notre terre nous a au contraire été vendue comme non-inondable.
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De même, la loi prévoie que les agriculteurs ont le droit de construire sur leurs terres tous les bâtiments nécessaires à l’exploitation agricole (Article L111-4 du code de l’urbanisme).
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La question qui se pose et donc celle-ci : l’exploitation d’une terre de façon biologique, et selon les procédés de la permaculture nécessite-t-elle notre présence sur les lieux. La réponse est oui.
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Pourquoi avons-nous besoin de vivre sur notre terre ?
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La permaculture, par sa nature, impose une plus grande présence et vigilance de l’homme sur la terre puisqu’il ne s’appuie pas sur les produits chimiques ni la mécanisation.
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Notre exploitation est entièrement manuelle sans utilisation d'électricité, ni de serres chauffées (électricité ou fioul), ni de tracteur pour éviter le tassement des sols.
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Avec la crise alimentaire actuelle les vols se multiplient sur les exploitations sans aucune possibilité de sécuriser les lieux, qui sont nécessairement ouverts et sur une zone totalement isolée, loin de toute habitation.
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Par exemple à l’été 2020 on nous a volé 150 kg de tomates en une nuit. Plusieurs vols de matériel agricole ont d’ailleurs eu lieu sur la zone des Tuilières.
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Notre sur présence a un impact radical sur l'action des nuisibles grâce à la présence de nos animaux, chiens et chats, qui ne peuvent bien sûr pas être laissés sur place sans nous.
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Notre présence est enfin rendue nécessaire par les réalités météorologiques.
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Durant toute la période automne-printemps-hiver, les planches de culture doivent être couvertes et découvertes par des voiles de forçage plusieurs fois par jour, en fonction de l'évolution du temps, soleil-vent-pluie.
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De même dès la fin de l’hiver notre présence est nécessaire à un contrôle précis des températures en serres. Les serres, dépourvues de tout système électrique, mécanisme, et d'approvisionnement au fioul, doivent être ouvertes et fermées plusieurs fois par jour, avec une vigilance importance sur les montées, ou les chutes de températures (les écartes de température pouvant être extrêmement rapides et violents 10 à 50 ° en moins de 15mn).
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Les chaleurs records vécues ces deux dernières années imposent d’autant plus une présence constante et vigilante aussi bien pour adapter l'arrosage chaque jour, plusieurs fois par jour, que pour surveiller les serres et les voiles de forçage.
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Les restrictions d'eau du fait de la sécheresse nous imposaient par exemple cette année de commencer l'arrosage à 5h du matin au plus tard, pour le terminer avant 9h du matin, la journée de travail se terminant en été vers 22h.
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La localisation de la ferme est soumise à des variations de type micro-climats, très localisées : des orages ou des pluies peuvent ainsi se déclencher sur l'exploitation, mais pas au village. Si nous sommes au village, nous pouvons ainsi ne pas savoir que le vent ou la pluie nécessitent la fermeture immédiate des serres.
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Il s'agit là d'expériences concrètes, vécues durant notre période d'habitation près du village pendant les deux premières années. De nombreux dégâts de culture ou de matériel auraient ainsi été évités si nous avions avaient été sur place, et notre présence actuelle a permis une meilleure exploitation de la terre.
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Notre activité n’est pas vivable sans habiter sur place. La pérennité de notre exploitation maraîchère est directement menacée par l’opposition actuelle de la mairie.
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Notre situation est loin d’être isolée, de nombreux maraîchers en permaculture se heurtent actuellement en France à cette interprétation – restrictive et déconnectée des réalités de la terre – de la notion de nécessité.
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L’absence d’impact durable d’une résidence démontable et éco-responsable sur l’environnement en fait l’habitat idéal pour réconcilier la nécessité de vivre sur notre terre, et la volonté de la protéger de toute artificialisation.
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Si nous ne faisons rien pour aider les maraîchers bio à s’installer et vivre dignement, notre capacité à mener la transition écologique ainsi que l’auto-suffisance alimentaire de la France (dans moins de 10 ans 50% des agriculteurs partent à la retraite sans repreneur) seront compromis et c’est l’ensemble du pays qui en sera affecté.
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En soutenant notre démarche, vous soutenez tous ceux qui comme nous et avec nous tentent de transformer l’agriculture et notre rapport à la terre.
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Si vous souhaitez rejoindre le collectif de soutien, envoyez un mail à l’adresse csmp26110@hotmail.com, ou retrouvez-le sur facebook Collectif de soutien aux maraîchers des pilles
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Merci d'avoir pris le temps de lire ce texte.
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Nous vous invitons à diffuser massivement.

#yourte #heliyourte #maraichage #maraichageBio #permaculture #HabitatLeger #decroissance #simpliciteVolontaire #petition #LaBarouettePaysanne

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FNSEA, le pas de trop ?

D’abord, la présidente nationale d’un syndicat agricole, la FNSEA, appelant à dissoudre un mouvement citoyen – Les Soulèvements de la Terre – et remettant en cause l’existence syndicale de son concurrent – la Confédération paysanne. Ensuite, une section départementale de cette même FNSEA, demandant au préfet que la Confédération paysanne soit exclue de toutes les instances officielles et ne perçoive plus de subventions publiques. Les deux faits sont stupéfiants et marquent une rupture historique dans l’histoire du syndicalisme agricole et dans la relation du syndicalisme à la politique.
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L’appel à l’élimination de la Confédération paysanne s’est fait à la tribune du 77ème congrès de la FNSEA, le 30 mars à Angers. La lettre au préfet du Morbihan est datée du 31 mars. Le syndicat agricole majoritaire demande au gouvernement la suppression de son concurrent ! Un syndicat se sent assez fort, ou assez complice avec le pouvoir, pour dire sur un ton comminatoire à son ministre de tutelle ce qu’il a à faire (« Monsieur le ministre de l’Agriculture, sanctionnez ! »). Une telle erreur de rôle de la présidente de la FNSEA – et la faute politique qu’elle induit – révèle l’habitude de dicter hors micro la politique agricole au gouvernement. Le passage cavalier à l’affirmation ouverte, dictatoriale, s’explique peut-être par l’envie de se saisir du moment politique ouvert par le ministre de l’Intérieur et sa volonté de dissoudre non pas un parti mais un mouvement. La gageure darmaniesque a-telle induit une abolition des limites objectives du dialogue social en démocratie qui dessinent l’espace où les acteurs de différentes opinions peuvent débattre ? Cet espace politique surréaliste a-t-il eu raison de la raison d’un acteur social ? Ou sommes-nous devant un témoignage d’allégeance, une manifestation de servilité ajoutant du désir au désir du maître ? Ou d’une bouffée collective délirante, une verbalisation du rêve de se débarrasser du seul syndicat opposé fondamentalement au modèle agro-industriel de développement défendu bec et ongles par la FNSEA ?

article complet ici :
https://www.globalmagazine.info/meli-melo/2023/04/01/le-pas-de-trop-1680338297?fbclid=IwAR33zLOVOhZThZ907PZMvLVH5GTGgk2L5aGgGUD56fy5KI6t_AE1qWSY0rM

et en pièces jointes les courriers de la FDSEA56

#Global #GlobalMagazine #GillesLuneau #Morbihan #Bretagne
#ConfederationPaysanne #Decroissance #SoulevementsDeLaTerre
#FNSEA #FDSEA56 #JohannConan #Marie-AndreeLuherne #JA #JeunesAgriculteurs #Darmanin #Agro-business

sii@diaspora-fr.org

La récré est finie ! Le monde aux ressources finies s'impose à nous.
Le vieux monde est à déconstruire, mais nous aussi.

Arrêter de faire des boulots chiants qui n'ont pas de sens pour s'autonomiser (l'écologie passe beaucoup par l'autonomie).

Pendant le confinement, on a pris conscience de ce qui était vraiment important pour chacun d'entre nous.

https://www.youtube.com/watch?v=V8LxQP_XShM

#effondrement #ultrariches #economie #decroissance #ecologie #conformisme #findumonde #politique #societe

sii@diaspora-fr.org

Le bonheur dans une société est directement lié à la réduction des inégalités.

Le critère Number One pour qu'une société soit heureuse, c'est que les plus pauvres soient un peu plus riches et les riches un peu plus pauvres !
Si on veut augmenter le bien-être dans une société, on doit réduire les inégalités, pas le PIB...

Bezos ou Musk ont fait suffisamment de dégâts comme ça : pollution liée au e-commerce de Bezos, l'exploitation des salariés présentée comme un modèle...
Musk pollue l'espace, ses véhicules électriques sont une catastrophe environnementale en termes de production et non, ce n'est pas l'avenir... les matières premières s'épuisent.

Arrêter d'enrichir les hommes les plus riches du monde. Simple, basique, efficace.
#effondrement #ultrariches #economie #decroissance #ecologie #conformisme #findumonde #politique

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BIO VRAC EN BARQUETTES

Publication originale par Adrien Couzinier sur FB

Le bio en vrac qui est à la base une bonne pratique pour réduire les emballages est devenu un nom d'appel a la consommation.
Alors U Les Commerçants n'a rien trouvé de plus débile que de proposer du bio vrac mais emballé en barquette.
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Bravo pour votre stupidité U Les Commerçants

#U #ULesCommerçants #LesNouveauxCommerçants #Gorafi #RadioMogettes #GrandeDistribution #Capitalisme #Ecologie #Decroissance #Emballage #AB #AgricultureBiologique #Alimentation

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Réparation de sacs avec fermetures zip cassées


En ce moment j'ai deux soucis de fermetures zip cassées :
- fermeture d'une poche latérale sur une sacoche de vélo
- grande fermeture principale d'un sac à dos


Je suis allé dans deux commerces :
- cordonnerie : me dit que sacoche vélo irréparable et sac à dos 80 € (valeur à neuf du sac 35 €... il a 8 ans)
- couturière Rapid'Couture : me dit que sacoche vélo irréparable (il faudrait défaire toutes les coutures pour la mettre à plat), et sac à dos elle ne veut pas s'embêter avec ça (elle est déjà bien occupée par les réparations de vêtements... réparer un sac à dos ça a l'air assez compliqué à faire)


ça m'embête de les jeter. (et d'en racheter des neufs ! )
Je me dis que je vais peut-être tenter à la main avec du fil et une aiguille.


Auriez-vous des suggestions, des tuyaux à ces sujet ?


#DIY #Couture #Cordonnerie #Reparation #SacocheVelo #Zip #FermetureZip #SacADos #Recyclage #Decroissance #Sobriete
#FaireSoiMeme #Resilience #Anticapitalisme #CommentFaire #SystemeD #Artisanat #Commerce #MachineACoudre #Bagagerie #Randonnee #BikePacking #DoItYourself #CafeRepair #RepairCafe #Hacking #Autonomie

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BD

Le monde sans fin de Jean-Marc Jancovici et Christophe Blain

La rencontre entre un auteur majeur de la bande dessinée et un éminent spécialiste des questions énergétiques et de l'impact sur le climat a abouti à ce projet, comme une évidence, une nécessité de témoigner sur des sujets qui nous concernent tous. Intelligent, limpide, non dénué d'humour, cet ouvrage explique sous forme de chapitres les changements profonds que notre planète vit actuellement et quelles conséquences, déjà observées, ces changements parfois radicaux signifient. Jean-Marc Jancovici étaye sa vision remarquablement argumentée en plaçant la question de l'énergie et du changement climatique au coeur de sa réflexion tout en évoquant les enjeux économiques (la course à la croissance à tout prix est-elle un leurre ?), écologiques et sociétaux. Ce témoignage éclairé s'avère précieux, passionnant et invite à la réflexion sur des sujets parfois clivants, notamment celui de la transition énergétique. Christophe Blain se place dans le rôle du candide, à la façon de son livre "En cuisine avec Alain Passard" et de "Quai d'Orsay" signé avec l'expertise d'un coauteur : un pavé de 120 pages indispensable pour mieux comprendre notre monde, tout simplement !

Et ses critiques :
- par François-Xavier Martin
- par Stephane His
- par Antoine de Ravignan

En gros, Jean-Marc Jancovici est critiqué :
- pour enjoliver un peu trop le nucléaire (problème des déchets minorés, confiance dans la possibilité de réalisation rapide d'un nouveau parc de réacteurs types EPR)
- pour présenter certaines choses de façon simpliste toujours au détriment des EnR : les courbes de production/consommation d'énergies sont exprimées en énergie brute. Or, pour les combustibles fossiles, on perd environ 60% dans le process de transformation en énergie mécanique (moteur thermique). L'électricité qui sort d'une éolienne ou d'un panneau PV est utilisable avec très peu perte de transformation vers une énergie mécanique.

En deuxième partie de BD, je trouve le chapitre "climat" très bien fait.

#energie #climat #changementClimatique #energiesFosssiles #gaz #petrole #charbon #eolien #eoliennes #panneauxPhotovoltaiques #photovoltaique #panneauxPV #EnR #energiesRenouvelables #nucleaire #ecologie #decroissance #bandeDessinnee #avenir #agriculture #alimentation #transports #mobilite #sante #societe #politique #Jancovici #JMJancovici #JeanMarcJancovici #LeMondeSansFin #progrèsTechnique

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[[Arte] Le mystère des rivières volantes d'Amazonie](https://www.youtube.com/watch?v=0bBugJg31F4

Découvertes il y a une vingtaine d’années, les immenses masses de vapeur d’eau qui survolent l’Amazonie, baptisées "rivières volantes", fascinent les chercheurs. Leur devenir pourrait être intimement lié à l’évolution du climat.
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Poumon vert de la planète avec ses centaines de milliards d’arbres interconnectés, la forêt amazonienne est aussi, on le sait moins, un "océan vert" : depuis les racines des arbres jusqu’à la canopée, elle concentre la plus grande réserve d'eau douce de la Terre. Car la région sud-américaine est survolée par de gigantesques flux de vapeur d’eau, surnommées "rivières volantes", qui suscitent depuis une vingtaine d’années la curiosité des chercheurs. Inventeur du terme, le scientifique brésilien Antonio Donato Nobre a consacré sa carrière à étudier leur mécanisme, et à élucider le rôle complexe joué par la forêt dans le climat mondial. Deux grandes questions orientent ses recherches : pourquoi ne trouve-t-on pas de déserts sur le continent sud-américain, une exception à ces latitudes ? Et pourquoi les vents venus de l'hémisphère Nord parviennent-ils à traverser l'Équateur, qui sur le reste du globe agit comme un mur infranchissable ? Pour y répondre, le professeur Nobre s'est intéressé à la théorie récente de la "pompe biotique", selon laquelle les forêts, en créant une pression atmosphérique faible, déplacent l'air humide à l'intérieur des terres et aident à générer des précipitations. Autant de découvertes qui obligent à réécrire quelques chapitres des manuels scientifiques…
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Énigmes géographiques
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De la jungle amazonienne aux forêts boréales d’Europe du Nord, et jusqu’aux plus grands laboratoires et centres de recherche, ce film soulève de passionnantes énigmes géographiques pour révéler le fonctionnement de ces mystérieuses "rivières volantes" d’Amazonie, dont l'influence pourrait s’avérer majeure sur le climat mondial. Un argument supplémentaire pour préserver d’urgence cette région exceptionnelle, menacée par la déforestation.
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Documentaire de Pascal Cuissot (France, 2021, 54mn)
Disponible jusqu'au 11/01/2023

#rivieres #arbres #foret #amazonie #climat #pluies #secheresse #changementClimatique #rechauffementClimatique #agriculture #alimentation #deforestation #siberie #carbone #co2 #h2o #giec #cop27 #ecologie #decroissance #bois #ikea #symbiose #champignons #meteo #vents #eau #deserts #aridite #penurie #migration #AmeriqueDuSud #CordillereDesAndes #Bresil #SaoPaulo #Arte #science #russie #foretsprimaires #equateur #climatisation #pompeBiotique #soja #PascalCuissot

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Pétition · Contre l'expulsion de leur ferme de ces maraîchers bio

Sur la commune de Maché en Vendée, Adrien et Marine ont trouvé le terrain de leur rêve pour concrétiser leur projet de maraichage biologique. Un projet aujourd'hui fortement menacé.

En 2018, nous nous sommes installé, avec un accord oral du maire de l'époque, sur notre terrain, dans un bâtiment agricole fermé, à l'abri des aléas météo et des regards. Après un grand nettoyage des lieux, nous avons installé deux mobil home pour nous et nos deux enfants de 1 et 3 ans.

Depuis ce temps, nous avons minutieusement préparé notre projet agricole. En attendant que la terre, précédemment cultivée de manière conventionnelle, puisse passer en bio (délai légal de 3 ans), Adrien a enchainé formations (BPREA et stages) , stages préparatoires à la chambre d'agriculture, préparations administratives, étude de marché, achat de matériel, aménagement d'un local de vente à la ferme...

Depuis ces trois ans, nous constatons une amélioration constante de la biodiversité sur le terrain auparavant en monoculture. Hérissons, vers de terre, insectes,oiseaux et batraciens dans la mare que nous avons creusé pour notre phytoépuration.

Aujourd'hui en 2022, le projet vient d'être lancé. Adrien s'est installé comme chef d'exploitation le 10 janvier 2022 et a obtenu des aides européenes DJA ainsi qu'un prêt bancaire. Les ventes à la ferme ont démarré cet été, et rapidemment la ferme a trouvé sa clientèle. Un engagement est rapidemment trouvé avec 3 magasins Biocoop à proximité pour une livraison hebdomadaire, ce conforte les revenus de la ferme.

Mais voilà, la mairie lance des procédures contre notre habitat sur place, jugé illégal au vue du PLUIH local. Nos mobil home sont raccordés à l'eau potable et à l'électricité, ne se voient pas de l'extérieur (ils sont à l'intérieur d'un batiment et pas exposés à la route), l'assainissment est géré par une phytoépuration de nos eaux grises (l'eau en sortie est de bonne qualité, analyses disponiles dans les mises à jour) et nos toilettes sont sèches. Nos produits d'entretient sont écologiques, et nos dépenses en énergies limitées. Nous pourrions être un exemple de la fameuse sobriété énergétique pronée par nos élus.

Nous avons d'excellents rapport avec nos voisins qui nous soutiennent dans notre projet et notre souhait de vivre sur place.

Notre habitat sur place est garant de la réussite de notre projet professionnel : Surveillance du matériel et des installations, vente sur place, équilibre financier de notre ferme naissante, (ici tout était à faire, les lieux étaient auparavant destinés à l'élevage intensif de poulets) il a fallu du temps, de l'argent et du travail pour convertir la ferme en ferme maraichère.

En parrallèle ce mode d'habitat écologique et réversible correspond à nos valeurs personnelles, nous ne voulons pas participer un peu plus à l'artificialisation des sols en construisant une maison, ni dépendre d'aides au logement en bénéficiant d'un logement social, ni contribuer un peu plus à la pression foncière sur le territoire.

Aujourd'hui, alors que 45 % des 448 500 agriculteurs seront éligibles à prendre leur retraite sous dix ans, et que la profession peine à se renouveller, que la pression sur le logement atteint des sommets, et que nous sommes alertés sur l'urgence climatique, nous ne comprenons pas pourquoi notre installation pose problème.

Notre projet d'habitat sur place ne répond pas seulement à nos envie de mode de vie sobre et écologique, il répond à une vraie problématique sociétale.


Depuis le mois d'août nous savons désormais que la situation est régularisable :

Nous avons deux possibilités :

  • Apposer un pastillage STECAL sur la parcelle, ce qui autoriserait " l'implantation de résidence démontable à usage d'habitation permanente " selon le PLUIH de la communauté de commune Vie et Boulogne : c'est une décision qui doit être validée par le conseil municipal

  • Instruire et faire valider un dossier de déclaration préalable de travaux pour la création d'un logement de fonction sur la ferme.

Mais monsieur RAGER, maire de la commune de Maché, n'entend pas résoudre la situation par la voie du dialogue et ne nous a jamais proposé ces solutions, pourtant prévues dans les textes de loi nationaux et intercommunaux.

Le 8 août dernier, il nous a mis en demeure sous astreinte de quitter les lieux : Nous avons 3 mois à compter de cette date pour évacuer les mobil homes et détruire le système d'assainissement, qu'il juge polluant, sans avoir demandé d'analyses.

A partir du 8 novembre prochain, nous serons redevable si rien n'est fait, d'une astreinte quotidienne de 50€ par jour si nous ne donnons pas suite à ses demandes de quitter les lieux. Soit 1500€ par mois.

Nous mettre en demeure de trouver un autre logement en plein été et sous trois mois est mission impossible , surtout quand on considère l'ensemble de la situation : Nous avons deux enfants, deux chiens, des poules et des revenus mensuels de 400 à 750 € par mois, pour un volume horaire de 40 à 70h hebdomadaire.

*Il est totalement impossible pour nous d'envisager de quitter notre ferme pour vivre ailleurs, cela engendrerait des dépenses insurmontables pour nous et nous ferai vivre au crochet des aides sociales, ce que nous souhaitons éviter depuis le début. *

De plus, ce jugement est totalement arbitraire et est le fruit des seuls préjugés de monsieur le maire. Nous ne polluons pas, nous travaillons et gagnons notre vie grace à notre travail, et justifions de la nécéssité de notre présence quotidienne sur place. Notre mode de vie "léger" correspond tout à fait aux chartes GEE, objectifs ZAN horizon 2050, économies d'eau, de carburant, sobriété énergétique, et autres belles promesses présidentielles.

Les mots c'est bien, les actes c'est mieux !

Nous souhaitons que la loi évolue pour faciliter l'habitat léger pour les agriculteurs, tant qu'il respecte la nature et les voisins. Une charte ou des contrôles des installations seraient facile à mettre en place pour éviter la zizanie tant redoutée de nos élus. En France , on sait très bien déclarer, réglementer et taxer ! Nous sommes pour !

Un changement s'impose : Il n'est pas normal qu'on ait le droit de :

  • Détruire la biodiversité avec une agriculture intensive, polluante, consommatrice d'energie fossile et de pesticides,

  • De détruire le lien social en privilégiant une agriculture au circuits de vente longs et qui ne profitent pas à la population locale, avec des emplois pénibles et mal payés.

  • D'agraver encore la diminution du nombre d'agriculteurs en ne favorisant pas les nouvelles installations car trop compliqué administrativement et trop risquée financièrement.

    • De rendre malheureux les agriculteurs et leur famille qui s'installent dans le cadre légal d'aujourd'hui et qui croulent sous les charges.

Et qu'en outre on interdise aux nouveaux agriculteurs, souvent non issu du milieu agricole, de s'installer sur leur terre pour vivre décemment, heureux et proche de la nature.

Plus globalement, nous souhaitons informer les autorités nationales que l'habitat est une problèmatique majeure en France, qu'en pleine période de crise énergétique, sociale et au vu du risque de rupture d'approvisionnement des denrées alimentaires, il serait bon de se saisir du problème : l'habitat léger est une des solutions pour l'avenir !

=> SIGNEZ LA PETITION : https://www.change.org/p/contre-l-expulsion-de-leur-ferme-de-ces-mara%C3%AEchers-bio

#petition #maraichage #maraichageBio #agriculturepaysanne #mobil-home #habitatLeger #Macron #sobriete #decroissance

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