#normance

kcemorg@diaspora-fr.org

Laissons-les faire

Laissons-les faire
sortons du jeu
nid de vipères
pourrir entre-eux

Laissons-les faire
leurs coups juteux
au cimetière
des besogneux

Ho… Laissons-les faire
puisqu’ils ont tort
Ho… Laissons-les faire
puisqu’ils sont morts

Laissons les plaire
aux courtisants
sécuritaires
et consentants

Laissons les traire
les bien-pensants
gagne-misères
obéissants

Ho… Laissons-les faire
puisqu’ils ont tort
Ho… Laissons-les faire
puisqu’ils sont morts

Laissons-les braire
sous leur avoir,
qu’ils s’y enterrent ;
laissons-les choir.

Ho… Laissons-les faire
puisqu’ils ont tort
Ho… Laissons-les faire
puisqu’ils sont morts

#mywork #music #chanson #kunisme #normance

kcemorg@diaspora-fr.org

Laissons-les faire

Laissons-les faire
sortons du jeu
nid de vipères
pourrir entre-eux

Laissons-les faire
leurs coups juteux
au cimetière
des besogneux

Ho... Laissons-les faire
puisqu’ils ont tort
Ho... Laissons-les faire
puisqu’ils sont morts

Laissons les plaire
aux courtisans
sécuritaires
et consentants

Laissons les traire
les bien-pensants
gagne-misères
obéissants

Ho... Laissons-les faire
puisqu’ils ont tort
Ho... Laissons-les faire
puisqu’ils sont morts

Laissons-les braire
sous leur avoir,
qu’ils s’y enterrent ;
laissons-les choir.

Ho... Laissons-les faire
puisqu’ils ont tort
Ho... Laissons-les faire
puisqu’ils sont morts

#Music #Normance #mywork

kcemorg@diaspora-fr.org

L'intolérable

Après avoir tant tergiversé
après avoir tout fait pour oublier
Courir après l’amour pour oublier la vie

Courir après l’amour, à l’affût de l’amour
Je m’y plongeais. Ça remplace tout l’amour
Mais pas longtemps, mais pas la vie

Alors j’ai dû m’enfuir pour de bon
pour éviter le cru , pour éviter l’emprise
On a beau vouloir mourir...

La réalité s’infiltre partout
Et l’intolérable s’infiltre partout

Je suis au paradis, le soleil, la mer,
loin des autres, de leur vraie vie
Mais pas de la mienne

Toujours là. Toujours moi.
Un moi désormais vieillissant,

qui fatigue, qui fatigue et se lasse

Car la réalité s’infiltre partout
Et l’intolérable s’infiltre partout

A la haine d’être s’ajoute la laideur,

La chair qui pend, et la peur, immense
Que mon dernier amour se dessille d’un coup

Car la réalité s’infiltre partout
Et l’intolérable s’infiltre partout

#Music #Normance #mywork

kcemorg@diaspora-fr.org

J'ai des pulsions de désencombrement, comme d'autres ont des pulsions d'achat. C'est embêtant, parfois. Pour ce qui est du matériel, des papiers, livres, objets, etc, tout a brûlé. Bon. Toujours ça. Reste tout ce qui se trouve sur l'ordi. Je ne peux pas m'empêcher de jeter (et de vider la corbeille dans la seconde qui suit). C'est pour ça que j'en balance un maximum sur le net. La moitié de mes musiques ne se trouvent plus que sur YT… bref.

Il y a quelques années, ici, il y avait un poète (Julien Quittelier, de belgique) dont j'avais mis des texte en musiques.
Avant de les re-perdre, je viens de les rassembler :

#Music #Musique #Poesie #Quittelier #normance

kcemorg@diaspora-fr.org

Bon. Allez. Une petite dernière (de toute façon sont tous barrés en vacances. faut bien que quelqu'un remplisse un peu…). Après j'arrête. Jusqu'à demain. En plus ça commence à sérieusement me filer le cafard, ces conneries…

Ses yeux noirs

Elle arrivait lentement
et venait se planter là
devant lui, sans sourire
attendant qu’il poursuive
réagisse à ce geste
beaucoup trop téméraire

qu’il reprenne la balle
la sauve d’une situation
sur laquelle elle n’avait plus maîtrise
elle n’avait plus maîtrise
elle n’avait plus maîtrise

ses yeux noirs le fixaient
attendant qu’il parle
attendant qu’il se taise
lui dise ce qu’elle savait déjà
qu’il n’était pas besoin de dire
et les ondes s’enfonçaient
en silence dans leurs corps
tétanisés

Il levait la tête, souriait
« Je peux t’offrir quelque chose ? »
en désignant la chaise en face de lui…
Elle s’asseyait pull sous les fesses
sa tête de poussin émergeant
d’une grosse écharpe de laine noire

et, entre l’écharpe de laine noire
et ses cheveux noirs
et, entre l’écharpe de laine noire
et ses cheveux noirs

ses yeux noirs le fixaient
attendant qu’il parle
attendant qu’il se taise
lui dise ce qu’elle savait déjà

qu’il n’était pas besoin de dire
et les ondes s’enfonçaient
en silence dans leurs corps
tétanisés
(sample : "Aïssa" J-C Vannier)

#normance #song #Sesyeuxnoirs