#perso

tina@diaspora.psyco.fr

On a mangé la galette avec les voisins. :)

Y'en a plus. Même pas un petit bout, même froid, pour le quatre-heures. Goinfres !...

La recette est ICI. :)

(alors attention, j'ai écrit "rhume" au lieu de "rhum", comme me l'a fait remarquer un étranger du Quercy membre de la Société de Protection des Fèves). ^^

#perso #cuisine #galette

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Drôle de temps... On est plongés aujourd'hui dans la brume et la fraîcheur, comme s'il y avait des entrées maritimes, alors qu'hier était resplendissant de bleu et de jaune, et si doux... :)

Première balade de l'an, par beau temps.


— Les jardins partagés, en bas du village.


— L'abbaye, et son clocher.

— La rivière de l'Argent Double.
— Un petit passage mène à sa rive.
— Vraiment au bord.

— Une clématite des haies, tout ébouriffée...

— Les sculptures en marbre rose,
— sur l'Esplanade de l'Europe.

— Et pour @alaincognito@diaspora-fr.org,
— avec qui on parlait lavoirs et fontaines,
— voilà celui du village, toujours en activité. :)

#perso #balade #Caunes

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Mais si, c'est un très bon endroit, pour faire sécher le linge !... Déjà, au XVIIème siècle, mon arrière-arrière-arrière grand-mère... ^^ D'ailleurs, elle chantait en faisant sa lessive.

#perso #insolite

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Ça fait trois propositions de forums, journées de, séminaires... que PE m'envoie et à quoi je ne peux pas assister. :/
Pourquoi ? Parce qu'ils demandent systématiquement un pass sanitaire pour pouvoir y accéder.
Aujourd'hui j'ai envoyé un mail à mon conseiller PE pour lui dire mon impuissance, et aussi que je refusais "ce dispositif clivant et ségrégatif" qui m'empêchait de m'informer.

On verra bien ce que ça donne... :/

#perso #emploi #pass

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Mine de rien, une semaine de soupe (grosse cocotte, recette du pot-au-feu, mais sans viande et avec des champis, puis grossièrement moulinée), et j'ai perdu 1 kg !... oO'
Je finis ce soir ma dernière bolée. :/
Trop bon. Je vais en refaire la semaine prochaine. ^^

#perso #soupe

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Sur la route, en fin d'après-midi, il y a eu ce magnifique cadeau du ciel...
Je n'ai pas pu m'arrêter quand il était resplendissant, les couleurs claquantes, la lumière plus vive et les nuages plus sombres.
Ça... ça reste encore dans ma rétine, et mon souvenir. Et mon cœur. Une joie profonde qui monte, jubilatoire, inopinée. L'envie soudaine d'être un petit elfe avec un costume vert, d'aller danser dans le champ, nimbée de gouttelettes, heureuse, riant follement, et jouant avec mes doigts de ces rayons multicolores...
Non contents d'être splendides, les arc-en-ciels sont très utiles : ils révèlent votre côté infantile, farceur, iconoclaste et gai.
Les flaques d'eau font ça aussi (envie de sauter dedans à pieds joints).
Ou les sonnettes de portes. Les taches (pistache !) sur les pulls des amis.
Ou les flics planqués derrière les buissons sur le bas-côté (appels de phare).
Ce monde est dur. Il faut mettre tout notre humour dans la bataille. ^^

#perso #arc-en-ciel #joie

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Aujourd'hui j'ai eu la confirmation que le masque prive le cerveau d'oxygène, et nuit à la communication en société. 😑

J'avais vu un chouette petit miroir ancien pas cher, sur Lecoincoin, et je le voulais. Je contacte la nana, on discute via la messagerie et on convient d'un rendez-vous, tel jour, telle heure, tel endroit. Ok.
Mais comme je suis en train de changer de tanière, j'ai des imprévus qui se glissent dans le planning. Donc je la rappelle pour décommander le rencard. Ok. Elle me dit "prévenez-moi quand vous pourrez". Ok.
Quelques jours passent, en allées et venues, puis j'ai un créneau ; alors je lui laisse un message auquel elle répond, et on convient de se retrouver, même endroit, même heure, mais autre date, c'est à dire aujourd'hui.
J'y vais à pieds, me disant qu'au passage je m'arrêterai à la boulange, et que ça sera mon petit quart d'heure de marche sportive pour éliminer par avance la richesse du pain au chocolat. Tellement sportive que j'arrive en avance d'un gros quart d'heure.
Pas grave, dans mon sac de survivor, j'ai toujours un petit carnet de mots fléchés, alors je m'assois sur le parapet et je gribouille.
Le temps passe... Personne... L'heure prévue sonne, personne.
Je commence à me dire "Punaise, tu vas voir qu'elle m'a oubliée !". Et comme je n'ai pas internet sur mon smartphone, je ne peux pas savoir si elle m'a laissé un message. Bon. J'attends encore un quart d'heure. Ça m'aura fait une bonne demi-heure à me cailler les miches et à trouver 'circonvolution' en cinq lettres. Je rentre.
Je me fais un thé, je me connecte. Bim ! Message : "Il est 18h07, je vous attends". Quoi ? J'étais là, j'ai vu dégun, je suis partie à 18h14.
Je le lui explique, et là, la demoiselle au miroir me fait :
— Ah bon, c'était vous, assise sur le parapet en train de lire un livre ?"...

OO

Beh ma foi, oui... quand on se fixe rencard, la personne seule sur 20 mètres de circonférence, qui n'est pas en train de repeindre le lampadaire ou faire une session de hip-hop, c'est probablement la personne qui a 10 euros dans la poche pour toi...
Mais quand même, ça me turlupine, je n'ai vu personne, moi. Je le lui dis. (je ne vous ai pas vue). Elle me dit :
— C'est normal j'habite au-dessus du parking, je guettais par la fenêtre.

Ok.

Et que vient faire le masque là-dedans, au fait ?... Rien. Si il faut, elle n'en porte pas, elle est peut-être vasquinée, ou antipass, j'en sais rien, c'est juste une supposition gratuite. Je me dis seulement que ça doit pas aider, quoi. Si t'as pas le neurone frétillant au départ. Je veux dire, c'est conçu pour empêcher les micro-aérosols potentiellement infectés de faire la navette entre deux bouches, c'est pas un masque régénérant qui agirait par contact épidermique pour transporter une substance dopant les synapses.

Si c'était le cas, vous pensez bien qu'ils ne nous obligeraient pas à en porter...

#perso #brève-de-comptoir #rencard

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Aujourd'hui j'emmène Pépette chez son docteur, M. Koudkik. :/ Révision complète, du coup. Je ne sais pas ce qui s'est passé dans le garage (que la proprio m'avait prêté), mais je ne l'ai pas retrouvée comme je l'avais laissée, y'a quelques détails qui ne sont pas de ma façon. Et la durite d'essence fuit. À tous les coups, quelqu'un (je suspecte le frère de la proprio) l'a faite tomber et l'a remise sur béquille tant bien que mal. Je déteste ces péteux qui n'osent pas avouer leurs conneries, alors que s'il m'avait prévenue, j'aurais pu agir plus tôt. J'pense que je vais lui jeter un sort, celui des lacets qui se défont tout le temps, juste devant une marche ou une crotte.
😑

#perso #Pépette #homme-sournois-hiver-très-long

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Quand je débarque le matin pour lire le Flux comme un chouette journal, mon moment préféré après le café, et que les publis hystériques des anti-antivax de “l’autre côté de l’Atlantique” me sautent aux yeux, je cligne. Je suis obligée d’ouvrir une dosette de sérum physiologique.
Ça commence tellement à me niffler que je pense que je vais me sortir de leurs partages.
Je n’exagère pas en disant que c’est hystérique.
C’est pavé sur gros pavé, citation sur grosse citation, le tout suintant d’une rage que je ne comprends pas. À côté, les publis de ceux qui remettent en question cette crise soi-disant sanitaire ont l’air de cantiques.
Je ne comprends pas cette haine pure. Ce mépris. Certains vont même jusqu’à souhaiter une mort dans la souffrance à ceux qui refusent de se faire piquer.
Les mêmes qui “aww-aww” sur les petits chatons et qui disent vouloir un monde meilleur. Un monde idéal.

Custer n’est pas si mort que ça, finalement.

#perso #coup-de-gueule #stop-la-haine

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Le croûton au fromage, arme fatale...

Tout a commencé par un retour au cabanon, où à ma dernière visite j'avais laissé sans réfléchir un paquet de galettes, neuf, sur une étagère ; au milieu de quelques provisions "au cas où", deux ou trois conserves, une savonnette, des bougies, du café... enfin, des choses qu'on entrepose et qui peuvent dépanner, parce qu'on aura oublié de monter ceci ou cela.

L'étagère en question ressemblait au sol d'une fête foraine recouverte de confettis. Ah ! L’œuvre d'une souris, à coup sûr. Paquet de galettes largement grignoté, emballage blanc réduit à des fragments évanescents s'envolant au moindre souffle... Et même le couvercle de plastique d'un bocal de cornichons. Et même l'angle d'un carton de lait végétal à l'amande. Et même un coin de la savonnette. N'importe quoi.
Il y avait donc une souris dans la place. Un mini castor. Une petite machine à ronger, à faire des miettes et aussi des crottes, l'étagère étant parsemée de minuscules perles couleur réglisse.

La première nuit, alors que je me laissais glisser vers un bon sommeil —ici, sans électricité, on se couche comme les poules et on se réveille avec le coq— me voilà distraite par un petit bruit lancinant. Creutch creutch creutch... creutch creutch creutch...
Aucun doute. J'allume ma frontale, je me lève et je descend à grand bruit sur l'escalier en bois qui couine.
Comme cette fois j'avais mis à l'abri tout ce qui était comestible, je trouve une bougie sur la table, entamée par des quenottes. Je râle. Ma voix a du l'effrayer, car je vois une ombre se faufiler derrière un placard bas. Je tape un peu sur le meuble, et ma souris jaillit, cours, et va se percher sur des montants de bois que j'avais déposés là, en attendant de les bricoler. À deux mètres vingt de hauteur, donc, me surplombant.

— Tu ne m'auras pas, nananèreu... (moustaches tremblotantes, museau me humant).
— Possible, mais faut être un peu naze pour bouffer de la bougie, sérieux.
— Tu n'avais qu'à me laisser le reste des galettes, vieille radine !
— Je suis pas radine, j'ai mis des graines de tournesol dehors pour les oiseaux ; t'as qu'à aller dehors.
— Non non non... (patte sur le museau), j'ai envie de t'enquiquiner...

C'était clair. Cette nuit-là, je l'ai faite fuir et aller se planquer je ne sais où, mais les nuits suivantes ce fut le même scénario : creutch creutch creutch en pleine nuit, descente par l'escalier au risque de me vautrer, et en bas : plus personne. Nouvelle montée vers le plumard, glissement vers le sommeil, et soudain : creutch creutch creutch.
Tout y passait, hein, le manche en bois de la spatule, le bord du couvercle de la poubelle, la plaquette d'aspirine... J'avais beau laisser des miettes de pain dehors, nan ! Le plaisir de couper mon sommeil.
Sans compter les crottes, un vrai chemin balisé.

Jusqu'à ce que je m'équipe.
Non, pas d'une tapette à souris, quelle horreur. De quel droit ? Alors quoi, le matin je m'émerveille devant la splendeur de la nature, des abeilles, de la brise qui passe, et la nuit j'estramasse une petite créature ? Non non. Mais un petit piège avec une trappe. Une petite cage grillagée où il faut mettre un appât au fond, avec un mécanisme sensible. Un truc non violent, quoi, on n'est pas tous des irréductibles.
Le premier soir, rien.

Ce fut le deuxième soir. Tout d'un coup en pleine nuit, un ramdam métallique, comme si on secouait un godet de dés. Je descends, et qui je trouve dans le piège ? La souris, bien sûr. De près, elle était encore plus belle, la gourmande. Une belle robe caramel, un museau rose, des pattes délicates, de grands yeux noirs comme des billes...
Et elle était affolée... Bêtement, je n'y avais pas pensé. J'imaginais la trouver un matin, en descendant faire mon café, tranquillement installée dans le piège et m'attendant en se limant les ongles. Eh bien non, elle était complètement affolée de se trouver coincée là, et je pouvais sentir sa frayeur.
Et j'étais incapable de la laisser dans cet état. Il arrive que certaines petites bestioles fassent des arrêts cardiaques, figurez-vous.

Alors me voilà à une heure et demie de la nuit, en short de coton Hello Kitty (no comments, c'était un cadeau) et en sandales, avec la frontale sur la tête et la cage à souris (+ souris inside) à la main, descendant le chemin du bas... jusqu'au gué, quelques centaines de mètres plus loin. Près de ce gué, il y a des vergers de cerisiers, plein de caches possibles, et plus loin encore des cabanes, que sais-je... sûrement plein d'endroits à explorer pour les petites souris à robe caramel et à grandes dents.
J'ai posé la cage, je l'ai regardée un moment, elle m'a regardé aussi, je lui ai dit "Je peux prendre une photo ?", elle m'a dit "Oui, mais tu la mets pas sur facebook, steuplé", j'ai promis, pris la photo, puis j'ai ouvert la cage.
Pffrrrttt !... Elle est partie en trottinant vers de nouvelles aventures.

J'ai laissé le croûton sur le chemin.

...


La souris Caramelle, juste avant son relâcher. :)

Je crois que j'ai aussi des loirs, dans l'isolation sous le toit en bois... :/ Mais là, je vois pas comment faire.
À part des boules Quiès.
Ou un flûtiste qui connaîtrait un air spécial pour emmener les loirs ailleurs.

#perso #histoire #souris

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J'ai trouvé le terrier du renard. ^^
C'est bien ça, il y a deux autres entrées, et de discrets sentiers autour, on voit bien qu'il (ou elle) a l'habitude d'y trottiner. :) Et puis quelques reliefs (petits os), un peu plus loin.
Bon, juste trois photos et je me suis éclipsée, je ne veux surtout pas déranger. J'espère juste pouvoir l'apercevoir, peut-être... :)

#perso #renard

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Un bourdon sur un feu d'artifice bleu, un elfe à la frontière entre Lierreland et Fougèreland, et un mikado de bois flottés en pleine forêt.

Aussi, impossibles à attraper, un petit oiseau brun-taupe sur le ventre et vert-de-gris sur le dos, qui écorçait un pin en quête d'animalcules à déguster, une couleuvre d'un beau vert frais, sinueuse et fluide (et rapide), et une petite souris des champs grise me narguant de haut après avoir grignoté une partie du paquet de biscuits au graines de sésame.

#perso #forêt #week-end

tina@diaspora.psyco.fr

Petite marche dans les alentours, avec mon phototéléphone tout pourri. Puisqu'il y avait un (rare) rayon de soleil.


"Quand nous chanterons le temps des cerises, et gai rossignol et merle moqueur, seront tous en fê-hê-teu"... 🎵


Ça butine sec, près du ruisseau !... :D)) (je pense que ce sont des ancolies).


"Marquise Titi, par le parfum des acacias alléchée"... ^^ Ce gros pépère est immense, il embaume jusqu'au petit pont. J'ai pris 3-4 grappes, je vais voir si j'arrive à les faire en beignets, j'ai jamais essayé. Paraît que c'est délicieux.


Moutons roupillant.

Bon, voilà. Bol de soleil. Aujourd'hui il pleut de nouveau. Mi-mai : pull, chaussettes, chocolat chaud. N'importe nawak.

#balade #perso