#venezuela

tord_dellsen@diasp.eu

And we have the audacity in the US to challenge for electoral fraud, not the [expletive] that we fund, but the people that have gone over and above everything in order to try to guarantee the honesty and fairness and freedom of their elections. It's the turning of the world on its head the people that actually participate in electoral fraud are not the Chavistas it is the opposition.

--- Carlos Garrido, source

#Venezuela #elections #CarlosGarrido

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Pourquoi l’extrĂȘme droite mondiale rĂȘve de revanche au Venezuela

Vijay PRASHAD

Le 28 juillet, le peuple vĂ©nĂ©zuĂ©lien se rendra aux urnes pour participer Ă  la sixiĂšme Ă©lection prĂ©sidentielle depuis l’approbation par les Ă©lecteurs de la nouvelle Constitution bolivarienne de 1999. Les deux Ă©lections prĂ©cĂ©dentes (2013 et 2018) ont Ă©tĂ© remportĂ©es par NicolĂĄs Maduro Moros, le prĂ©sident sortant. Celui-ci brigue un troisiĂšme mandat, qui dĂ©buterait en 2025 et durerait six ans. Le prĂ©sident actuel est Ă  la tĂȘte d’une large alliance de partis de gauche et de partis dĂ©mocratiques qui se sont unis pour dĂ©fendre la rĂ©volution bolivarienne, en cours depuis prĂšs de 25 ans. Depuis la victoire Ă©lectorale de Hugo ChĂĄvez en dĂ©cembre 1999, le Venezuela a organisĂ© 35 Ă©lections en 24 ans, dont un rĂ©fĂ©rendum sur la nouvelle Constitution. Le chavisme a perdu deux Ă©lections nationales. La transparence du systĂšme Ă©lectoral vĂ©nĂ©zuĂ©lien, Ă  double vĂ©rification, Ă©lectronique et imprimĂ©e, a fait dire dĂšs 2012 Ă  Jimmy Carter qu’« en le comparant aux 92 processus Ă©lectoraux que j’ai observĂ©s dans le monde entier, c’est le meilleur du monde ». Les Ă©lections les plus rĂ©centes (2021) ont Ă©tĂ© validĂ©es par l’ensemble des observateurs internationaux. (1)

Maduro a dĂ» diriger Ă  la fois le Venezuela et le processus rĂ©volutionnaire bolivarien depuis la mort d’Hugo ChĂĄvez, la figure lĂ©gendaire qui a brisĂ© la mainmise de l’oligarchie sur la politique vĂ©nĂ©zuĂ©lienne. Il l’a fait depuis l’effondrement des prix du pĂ©trole en 2015, ainsi que depuis l’étouffement croissant des États-Unis pour dĂ©truire l’agenda bolivarien, qui ont privĂ© l’État et les services publics de 95% de leurs ressources comme le rappelle l’économiste Rafael Correa. Maduro a sans aucun doute l’une des tĂąches les plus difficiles de la planĂšte, puisqu’il doit succĂ©der au charismatique ChĂĄvez et diriger le navire dans les eaux turbulentes crĂ©Ă©es par les États-Unis. Tout porte Ă  croire que M. Maduro l’emportera dimanche, en grande partie Ă  cause du caractĂšre abominable de l’opposition.

Le terrible candidat de l’extrĂȘme droite

Maduro affronte Edmundo GonzĂĄlez Urrutia, le candidat de l’extrĂȘme droite, prĂ©sentĂ© comme un grand-pĂšre, bien qu’il n’ait que 13 ans de plus que Maduro (il est nĂ© en 1962, alors que GonzĂĄlez est nĂ© en 1949). Cette image de doux grand-pĂšre donnĂ©e Ă  GonzĂĄlez masque un projet politique fĂ©roce, plus encore que celui de Milei en Argentine, ainsi que ses antĂ©cĂ©dents personnels. GonzĂĄlez dirige la Plataforma Unitaria, crĂ©Ă©e en 2021 par Juan GuaidĂł. Il convient de rappeler que GuaidĂł est l’homme politique que les États-Unis ont arrachĂ© Ă  l’obscuritĂ© pour en faire un prĂ©tendant Ă  la prĂ©sidence en 2019 (selon un modĂšle qui avait rĂ©ussi aux États-Unis en Ukraine, lorsque le gouvernement Ă©tats-unien avait placĂ© Arseniy Petrovych Yatsenyuk au poste de premier ministre de l’Ukraine), et qui, avec l’appui des occidentaux, a organisĂ© le vol Ă  trĂšs grande Ă©chelle de nombreux actifs de l’État vĂ©nĂ©zuĂ©lien.

La Plataforma Unitaria, ou PU en abrĂ©gĂ©, rassemble des politiciens d’extrĂȘme droite qui ont Ă©tĂ© financĂ©s et formĂ©s par les États-Unis (comme MarĂ­a Corina Machado et Leopoldo Eduardo LĂłpez Mendoza). En privĂ©, les membres du PU disent qu’ils ne peuvent pas gagner d’élections au Venezuela ; malgrĂ© les privations causĂ©es par les sanctions des États-Unis et de l’Union EuropĂ©enne (qui les ont tous deux reconduites en mai dernier pour tenter d’influencer le vote), l’emprise du chavisme sur les masses est indĂ©lĂ©bile. C’est pourquoi Corina Machado et LĂłpez s’appuient sur les États-Unis pour renforcer leur arsenal contre le Venezuela.

C’est aussi pourquoi le PU a choisi GonzĂĄlez comme candidat, mais au cours de la campagne, ni GonzĂĄlez ni ses alliĂ©s n’ont prĂ©sentĂ© un vĂ©ritable projet alternatif au chavisme. En fait, leur seule affirmation est qu’ils ne sont pas Maduro et qu’ils pourraient amĂ©liorer l’économie en cĂ©dant aux exigences Ă©tats-uniennes. M. GonzĂĄlez a largement dissimulĂ© son propre passĂ©, qui a Ă©tĂ© enterrĂ© derriĂšre des affirmations selon lesquelles il n’était qu’un simple diplomate. Ceux qui se souviennent de son mandat en tant que fonctionnaire d’ambassade au Salvador ont des choses diffĂ©rentes Ă  dire sur cette figure de grand-pĂšre (2). En juillet 1981, GonzĂĄlez est affectĂ© Ă  l’ambassade du Venezuela au Salvador, oĂč il travaille directement sous les ordres de l’ambassadeur Leopoldo Castillo. Pendant son sĂ©jour – rapporte la diplomate colombienne MarĂ­a Catalina Restrepo PinzĂłn de Londoño – il Ă©tait directement rattachĂ© Ă  l’ambassadeur Leopoldo Castillo, et a collaborĂ© avec les escadrons de la mort contre les guĂ©rillas de gauche. L’une des dirigeantes de cette guĂ©rilla, Nidia DĂ­az, rappelle dans son autobiographie (« Nunca estuve sola ») que lorsqu’elle Ă©tait en prison, il y avait des VĂ©nĂ©zuĂ©liens parmi ses tortionnaires. DĂ­az ne dit pas que GonzĂĄlez l’a torturĂ©e directement, mais il faisait certainement partie de ceux qui ont participĂ© Ă  l’opĂ©ration. VoilĂ  ce que cache la figure du doux « grand-pĂšre » devenu aujourd’hui le candidat fantoche de l’extrĂȘme droite contre Maduro. Malade, Ă©vanoui plusieurs fois dans ses rares meetings tenus ces derniĂšres semaines, il a Ă©tĂ© imposĂ© par la candidate d’IsraĂ«l et des États-Unis : l’oligarque Maria Corina Machado. Proche du Likoud, elle a Ă©crit Ă  Netanyahou pour lui demander de l’aider Ă  changer le rĂ©gime, et a participĂ© depuis 2002 Ă  tous les coups d’État et violences contre les prĂ©sidents Ă©lus Chavez et Maduro (violences relookĂ©es par les mĂ©dias en 2014 et en 2017 en « rĂ©voltes-populaires-contre-la-dictature »). Machado compte bien, en cas de victoire de son « poulain » en sursis vital, passer rapidement de la vice-prĂ©sidence Ă  la prĂ©sidence pour appliquer un programme copiĂ©/collĂ© de son proche alliĂ©, l’argentin Milei : dĂ©truire l’État et les services publics, privatiser les entreprises publiques, les centres de santĂ©, revendre les millions de logements construits par la rĂ©volution, remettre l’armĂ©e sous contrĂŽle des États-Unis et leur offrir le pĂ©trole, sans oublier l’accord sĂ©curitaire signĂ© avec IsraĂ«l, en cas de rĂ©sistance des mouvements sociaux.

Les mĂ©dias ont occultĂ© les 930 sanctions contre le #Venezuela pour imputer la « crise » et les exodes Ă  la rĂ©volution. Le Washington Post admet aujourd’hui que ces sanctions ont causĂ© « une contraction Ă©conomique trois fois plus forte que la Grande DĂ©pression aux USA ». Et que Washington applique actuellement des sanctions unilatĂ©rales illĂ©gales contre un tiers des pays du monde, dont 60 % des nations les plus pauvres. Ces sanctions Ă©tats-uniennes, appliquĂ©es pour la premiĂšre fois en 2005 pour renverser le gouvernement d’Hugo ChĂĄvez, dĂ©finissent l’économie vĂ©nĂ©zuĂ©lienne. Il fut un temps oĂč l’État vĂ©nĂ©zuĂ©lien dĂ©pendait des revenus du pĂ©trole pour 90 % de ses finances. À la mi-2014, le boom pĂ©trolier a pris fin avec l’effondrement des prix du pĂ©trole brut, amplifiĂ© par l’augmentation des sanctions amĂ©ricaines et les menaces d’attaque armĂ©e contre le Venezuela. L’impact des sanctions secondaires contre les institutions financiĂšres et les compagnies maritimes a assĂ©chĂ© les revenus du Venezuela et poussĂ© l’État Ă  prendre des mesures d’urgence pour maintenir les besoins de base du projet bolivarien. »

Lors de plusieurs visites entre 2014 et 2024, j’ai Ă©tĂ© impressionnĂ© Ă  la fois par l’impact impitoyable des sanctions et par la mobilisation politique du gouvernement Maduro pour expliquer la situation Ă  la population. Les privations ont provoquĂ© une angoisse Ă©norme, entraĂźnant une baisse de l’alimentation et des migrations massives. J’étais Ă  Caracas en fĂ©vrier 2021 lorsque la rapporteuse spĂ©ciale des Nations unies, Alena Douhan, a donnĂ© une confĂ©rence de presse sur l’impact des sanctions. Ses conclusions Ă©taient claires : « Le manque de machines, de piĂšces dĂ©tachĂ©es, d’électricitĂ©, d’eau, de carburant, de gaz, de nourriture et de mĂ©dicaments, la pĂ©nurie croissante de travailleurs qualifiĂ©s, dont beaucoup ont quittĂ© le pays Ă  la recherche de meilleures opportunitĂ©s Ă©conomiques, en particulier le personnel mĂ©dical, les ingĂ©nieurs, les enseignants, les professeurs, les juges et les policiers, ont un impact Ă©norme sur toutes les catĂ©gories de droits humains, y compris les droits Ă  la vie, Ă  l’alimentation, Ă  la santĂ© et au dĂ©veloppement ». Le Center for Economic and Policy Research (CEPR, Washington) estime qu’elles ont entrainĂ© la mort de 100.000 patients, privĂ©s de mĂ©dicaments. La situation s’est amĂ©liorĂ©e depuis 2021, en grande partie grĂące Ă  l’accord de la Barbade signĂ© en octobre 2023 entre le gouvernement vĂ©nĂ©zuĂ©lien et l’opposition, et Ă  l’entrĂ©e d’autres pays (tels que la Chine, l’Iran, la Russie et la Turquie) dans les Ă©changes commerciaux avec le Venezuela. Mais le chemin Ă  parcourir est long et difficile.

DĂ©jĂ , lors des Ă©lections prĂ©sidentielles de 2020, les sanctions ont occupĂ© le devant de la scĂšne. Elles restent le principal enjeu de ces Ă©lections. Contrairement aux autres partis en lice (37 au total), l’extrĂȘme droite a annoncĂ© qu’elle ne reconnaitrait que « ses propres rĂ©sultats »  Si les Ă©lections sont considĂ©rĂ©es comme Ă©quitables par les centaines d’observateurs internationaux prĂ©sents sur place, l’accord de la Barbade pourrait conduire Ă  un assouplissement des sanctions par les États-Unis. Les États-Unis aimeraient voir plus de pĂ©trole vĂ©nĂ©zuĂ©lien entrer sur le marchĂ©, non pas pour aider le peuple vĂ©nĂ©zuĂ©lien, mais pour fournir de l’énergie Ă  l’Europe, compte tenu des sanctions imposĂ©es Ă  la Russie. Mais les contradictions sont trop nombreuses. Les États-Unis nieront sans doute la lĂ©gitimitĂ© des Ă©lections en cas de victoire de Maduro et permettront que les sanctions empĂȘchent le pĂ©trole vĂ©nĂ©zuĂ©lien de soulager les EuropĂ©ens.

Le narratif de la « fraude de Maduro » est martelĂ© depuis longtemps par l’extrĂȘme droite et par sa grande alliĂ©e : l’homogĂ©nĂ©itĂ© mĂ©diatique. Il a suffi que Nicolas Maduro dise redouter « un bain de sang » (vu l’expĂ©rience de 24 ans) en cas de retour de l’extrĂȘme droite raciste au pouvoir, pour que de CNN Ă  Globo ou au Figaro, un chƓur parfait entonne que « Maduro-menace-d’un-bain-de-sang-en-cas-de-dĂ©faite » (3) ! Si l’extrĂȘme droite perd, les bots seront activĂ©s pour neutraliser l’opinion mondiale sur le thĂšme « Maduro le dictateur fraude pour rester au pouvoir« , et pour lĂ©gitimer des violences voire une agression depuis l’extĂ©rieur. Le plan est prĂ©visible, dĂ©jĂ  vĂ©cu, et dangereux. Le politologue espagnol Juan Carlos Monedero, ex-dirigeant de Podemos, observe que « curieusement alors que les courants progressistes occidentaux s’élĂšvent contre l’extrĂȘme droite partout dans le monde, ils ne le font pas au sujet du Venezuela. »

InvisibilisĂ©s par les mĂ©dias (car ils dĂ©truiraient son narratif de « dictature »), les nombreux meetings de campagne de M. Maduro Ă  travers le pays ont Ă©tĂ© enthousiastes et massifs. Les chavistes l’encouragent, leurs chemises rouges luisant de sueur sous le ciel chaud du Venezuela. « Nous allons gagner », affirme le prĂ©sident, ancien chauffeur d’autobus et syndicaliste du transport public, dont les discours humoristiques ne cachent pas les dĂ©fis. Pas de faux-fuyant. Maduro est clair : le Venezuela est mis Ă  l’épreuve. Le peuple vĂ©nĂ©zuĂ©lien poursuivra-t-il le processus bolivarien ou reviendra-t-il au terrible passĂ© de l’oligarchie ?

Vijay PRASHAD

Source : https://www.revistadefrente.cl/venezuela-enfrenta-una-prueba-este-domi...

Traduction : Thierry Deronne
»» https://venezuelainfos.wordpress.com/2024/07/27/pourquoi-lextreme-droi...

hudsonlacerda@diasporabr.com.br

Saiba como se vota na #Venezuela

https://www.brasil247.com/blog/saiba-como-se-vota-na-venezuela

"A maior prova de que as eleiçÔes venezuelanas são limpas reside no fato da oposição ter conquistado maioria no parlamento em 2015", escreve Álvaro Nascimento

30 de julho de 2024, 14:45 h

Álvaro Nascimento — Jornalista (UFF 1979), Doutor em SaĂșde PĂșblica (UERJ 2007), escritor e se define como um socialista

  1. Só após o chavismo chegar ao poder as eleiçÔes na Venezuela passaram a contar com Justiça eleitoral (não havia antes), cadastro de eleitores (não havia antes), circunscriçÔes eleitorais (não havia antes) de modo a impedir fraudes. Até então, os eleitores tinham seu dedo polegar marcado com tinta (que deveria durar dias no dedo de cada um) para evitar que votasse de novo!

  2. A maior prova de que as eleiçÔes venezuelanas sĂŁo limpas reside no fato da oposição ter conquistado maioria no parlamento em 2015, alĂ©m de NicolĂĄs Maduro ter vĂĄrios governadores e prefeitos eleitos que se colocam publicamente contra seu governo. Parlamento, governadores e prefeitos estes que lhe fazem renhida oposição 24 horas por dia em todos os campos. SĂł lembrando, Maduro venceu as eleiçÔes de 2013 (apĂłs a morte de Hugo ChĂĄvez) com 50,61% dos votos contra 49,12% de Henrique Capriles, governou com minoria no parlamento e se viu obrigado a negociar diariamente com a oposição cada medida de governo que necessitaria de aprovação parlamentar. Isso nos lembra de alguma conjuntura, digamos, “mĂĄs cerca”? Se as eleiçÔes fossem fraudadas, Maduro abriria mĂŁo de maioria parlamentar, apoio de vĂĄrios governadores e de prefeitos de cidades importantes a troco de que?

  3. Nas eleiçÔes deste 28 de julho, Maduro enfrentou outros nove candidatos a Presidente tentando impedir, nas urnas, sua reeleição. Vale a pergunta: todos estes nove seriam “amigos de Maduro” e contariam com o seu beneplĂĄcito, concorrendo em eleiçÔes fraudulentas? Raciocinemos: as eleiçÔes na Venezuela sĂŁo realizadas em um Ășnico turno. Logo, aquele que recebe mais votos na “primera vuelta” toma posse para um mandato de seis anos. Sendo claro que hĂĄ candidatos que sĂŁo ferrenhos opositores histĂłricos do chavismo, porque Maduro cometeria a idiotice de lançar candidatos “simpĂĄticos” a ele, se suas presenças na corrida presidencial sĂł faria diminuir os seus prĂłprios votos, abrindo espaço para a vitĂłria da oposição?

  4. Sobre as eleiçÔes “fraudulentas”, os eleitores venezuelanos votam em urnas eletrĂŽnicas semelhantes Ă s brasileiras em quase tudo, menos num quesito. LĂĄ o sistema imprime – e entrega ao eleitor quando ele ainda estĂĄ no interior da cabine eleitoral - um comprovante de votação apĂłs a digitação e inserção de seus candidatos no sistema eletrĂŽnico. Com o comprovante do voto na mĂŁo com a descrição de seus candidatos, cada eleitor, entĂŁo, confere se o seu voto foi registrado de forma correta pelo sistema, deixa a cabine e deposita este comprovante em uma urna fĂ­sica, para eventual recontagem dos votos. Onde estaria localizada exatamente a fraude apontada pela mĂ­dia imperialista se tanto o sistema eletrĂŽnico como o comprovante impresso asseguram a inviolabilidade e eventual recontagem dos votos? Ainda sobre este sistema, o Conselho Nacional Eleitoral diz que a Venezuela â€œĂ© o primeiro paĂ­s do mundo a adotar esse tipo de mecanismo”, o que Ă© feito hĂĄ mais de 20 anos, desde 2003, tendo sido fiscalizado em cada pleito por vĂĄrios organismos internacionais. É famosa a declaração do insuspeito ex-Presidente estadunidense Jimmy Carter atestando a correção e a legalidade dos pleitos venezuelanos: "O processo eleitoral na Venezuela Ă© o melhor do mundo".

  5. Em relação Ă  ex-deputada ultraliberal MarĂ­a Corina Machado vale esclarecer que ela teve a candidatura vetada pela Justiça Eleitoral meses atrĂĄs por estar inabilitada a ocupar cargos pĂșblicos por 15 anos por seu apoio a tentativas de golpes contra a democracia venezuelana. Entre outros fatos gravĂ­ssimos, ela foi apoiadora inconteste das manifestaçÔes violentas quando, anos atrĂĄs, atĂ© bazucas foram usadas pela extrema direita para explodir e incendiar prĂ©dios de ministĂ©rios da ĂĄrea social. AlĂ©m disso, a ex-deputada respondeu a processo no Tribunal Superior de Justiça (TSJ) venezuelano (iniciado em 2015) por "inconsistĂȘncia e ocultação" de ativos na declaração de bens que ela deveria ter apresentado Ă  Controladoria-Geral da RepĂșblica (CGR) enquanto foi deputada na Assembleia Nacional (2011-2014). A CGR confirmou, em 2023, que MarĂ­a Corina estava inabilitada para ocupar cargos pĂșblicos por 15 anos, apresentando novas provas ao processo. Por isso ela estĂĄ inabilitada. Uma outra Corina (a Yoris) foi escolhida para concorrer em seu lugar, mas nĂŁo se inscreveu no prazo legal alegando problemas no site do Conselho Nacional Eleitoral (o TSE deles), sendo que todos os demais nove candidatos de oposição a Maduro se inscreveram. Perguntada do porquĂȘ nĂŁo foi pessoalmente Ă  sede do Conselho se inscrever (hĂĄ esta opção) ela declarou que nĂŁo sabia ser possĂ­vel fazĂȘ-lo. Na verdade, o partido dela sequer estava habilitado segundo as regras eleitorais a que todos os demais estĂŁo submetidos, como em qualquer paĂ­s do mundo, inclusive no Brasil. Onde estĂĄ, portanto, o tal “golpe” na oposição? O que hĂĄ Ă© um “show” mal produzido da mĂ­dia imperialista em relação a um fato tĂŁo ridĂ­culo quanto aquele que fez naçÔes submetidas ao impĂ©rio considerar, anos atrĂĄs, Juan GuaidĂł Presidente da Venezuela. Guardadas as devidas proporçÔes, o veto a MarĂ­a Corina Machado na Venezuela se assemelharia Ă  situação criada no Brasil caso Jair Bolsonaro, inelegĂ­vel por Lei e por decisĂŁo do nosso TSE por tudo o que fez, tentasse se inscrever para concorrer Ă s eleiçÔes presidenciais de 2026. Aos progressistas que eventualmente achem que Ă© atestado de falta de democracia o veto Ă  Corina na Venezuela, vale o velho ditado de que “pimenta nos olhos dos outros Ă© refresco”.

Para alĂ©m das questĂ”es relativas ao formato e legalidade das eleiçÔes, vale lembrar que a Venezuela e nada menos de 718 de seus dirigentes sĂŁo, hoje, um paĂ­s e um conjunto de autoridades bloqueados tanto pelo impĂ©rio estadunidense como por vĂĄrios paĂ­ses a ele aliados, atravĂ©s de centenas de absurdas sançÔes. O mesmo ocorre com mais de 150 empresas venezuelanas e navios petroleiros. Estas 718 autoridades tiveram revogados os seus vistos de entrada em paĂ­ses subordinados aos ditames imperialistas. AlĂ©m disso, a Venezuela teve roubadas todas as suas reservas internacionais depositadas em bancos europeus e teve embargados desde compra de armas ao acesso a seguro obrigatĂłrio de seus petroleiros, de forma a evitar que cruzassem tanto ĂĄguas internacionais como a de outros paĂ­ses, na tentativa imperialista de impedir que comercializasse seu petrĂłleo. Estas sançÔes obrigaram a Venezuela a navegar com navios prĂłprios sob bandeira russa. O maior petroleiro venezuelano, o “Ayacucho”, precisou ser “rebatizado” com o nome de “MĂĄximo Gorki” para poder acessar uma seguradora internacional.

Nunca serå demais ressaltar que mesmo sob tantos ataques patrocinados pelo império estadunidense (cuja preocupação obviamente não é o bem estar dos venezuelanos, mas sim o petróleo, que faz com que a Venezuela seja o país com maiores reservas no planeta) a democracia venezuelana é um exemplo para o mundo.