(je suis pas sûr d’avoir déjà poster ce texte ici, mais bon dans le doute …)


L’essentiel, c’est d’arrêter de croire de #Orwell ou #Huxley étaient des dystopies. Peut importe quel était l’empire mafieux qui invente la bombe atomique, il fallait de toute façon qu’elle soit lancée au nom du bonheur des humains, de la non-violence et de la paix dans le monde, au nom du #Progrès : il fallait que toute montée d’un cran dans le niveau de #violence soit compensée par une montée d’un cran dans la mystification, pour maintenir la supportabilité des masses dans un monde d’autant plus insupportable, pour que la course en avant dans l’horreur puisse continuer.

La nation la plus coupable n’est que la nation la plus avancée techniquement : les vertus et les vices des États ne sont que leur faiblesse ou leur force technique, seul paramètre de la variation dans l’intensité d’une violente dont elles partagent la substance. Si les #Japonais n’ont pas atomiser les #États-Unis , c’est seulement faute de moyens. Si les États-Unis ont lancé la bombe sur #Hiroshima , c’est seulement parce qu’ils l’ont inventés en premier. Il n’y a pas de Japonais, il n’y a pas d’Américains, il n’y a que les bombes, il n’y a que la guerre, ses enjeux et ses moyens de plus en plus perfectionnés. Le peuple qui les accepte n’est plus qu’un instrument et l’humain le rouage de la machine à faire le mal.

À qui la faute ? Au pilote de l’avion ? Il n’a pas lancé la bombe. Au bombardier ? C’est le pilote qui l’avait mené. Aux ouvriers ? Le travail était trop divisé et ils ignoraient qu’ils fabriquaient la bombe. Au général ? Il ne faisait qu’exécuter un ordre supérieur et justement ce jour-là, il était malade : c’est un sous-ordre qui … Au président Truman ? C’était Roosevelt qui avait mis les choses en marche, et il était bien obligé d’obéir aux volontés de l’État profond américain. L’État profond américain ? Il défend mécaniquement son intérêt objectif.
La chose s’est faite automatiquement. Qui peut-on qualifier de responsable ? Tous ceux qui n’ont pas voulu devenir responsables.

Si Turin à finit en Italie et pas en France, c’est (au regard de l’histoire de l'histoire franco-italienne et du positionnement des Alpes) seulement faute de moyens. Si Moscou ne prend pas Kiev et si Kiev ne prend pas Moscou, c’est seulement faute de moyens. Il n’y à pas d’Ukraine ni de Russie, il n’y à que l’État, ses mafias locales, leurs conflits d’intérêts économiques et historiques.
Il n’y à pas d’OTAN ni d’OCS, il y a le progrès de la crise du marché mondial, ses mafias mondiales et leurs conflits d’intérêts, son humanité-marchandise sous contrôle et ses boucheries finales automatiques.
Il n’y à pas de russes ni d’ukrainiens, pas de français ni d’italiens, pas d’américains ni d’iraniens, pas israéliens ni de palestiniens, il n’y à que la révolution et la contre-révolution.
Derrière toutes les mystifications guerrières il n’y à qu’une seule guerre, et c’est la guerre de classe contre l’État et le capitalisme, pour l’émancipation de l’humanité, dont chaque âme humaine est une bataille.

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