#états-unis

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« L’affaire #Assange au regard du droit : 14 ans de persécution judiciaire »
https://nitter.poast.org/ComiteAssange/status/1784870530538959079
Jeudi 16 mai 2024 à 19h30 – Salle Olympe de Gouges, #Paris 11e (métro Père Lachaise)

L’événement aura lieu quelques jours avant l’audience décisive du 20 mai à Londres qui tranchera quant à la possibilité d’un ultime appel du fondateur de #WikiLeaks au #Royaume-Uni pour empêcher l’extradition vers les #États-Unis. Ce sera donc aussi un rassemblement de #soutien, l’extradition étant une menace réelle et imminente en cas de réponse négative de la Haute Cour britannique.

Les intervenants seront :
-- Christophe Marchand, avocat de Julian Assange depuis 2015, il le représente devant la Cour européenne des droits de l’homme ( #CEDH) ;
-- Deepa Driver, observatrice juridique (elle a suivi toutes les audiences d’extradition) et universitaire dans le domaine de la réglementation financière et de la responsabilité des entreprises et des États ;
-- William Bourdon, avocat pénaliste spécialisé dans le droit des #médias et la défense des lanceurs d’alerte ;
-- Éric Alt, magistrat et administrateur de l’association de #lutte contre la #corruption #Anticor.

La #conférence commencera à 19h30 mais les portes ouvriront dès 18h30, avec les stands des différents partenaires et une buvette.

#FreeAssange #UK #USA #Journalism

bliter@diaspora-fr.org

Le #PlanMarshall ? une corde qui a pendu l' #Europe.

Il n'est pas besoin d'être mort pour se souvenir du "Plan Marshall". Il évoque des #Américains gentils venant, en #dollars, au #secours de l'Europe meurtrie par la #guerre. Charité bien ordonnée... Avec son "aide" la priorité de #Washington était de continuer de faire turbiner son #industrie. Désormais privée de ce grand #marché qu'était la guerre. (Jacques-Marie BOURGET)

L' #historienne #AnnieLacroix-Riz a découvert des kilos d' #archives montrant l'incroyable #cynisme des #États-Unis.
Liste de diffusion d'Annie #Lacroix-Riz - www.historiographie.info

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Oh ! qu’ils sont gentils les Américains, charitables et bienfaisants, certes ces dernières 30 années les #guerres #étasuniennes ont provoqué la #mort de plus de trois millions de #pauvres #gens. Mais on ne construit pas la #démocratie sans un bon tas de #cadavres pour l’asseoir. Je radote mais ne me lasse pas de la réponse faite par #MadeleineAlbright, Secrétaire d’état de la #Washington coloniale, à une question de #journaliste « 500 000 enfants sont morts à cause des sanctions privant l’Irak de nourriture, médicaments et matériel médical. Est-ce que ça en valait la peine ? Je pense que c’est un choix très difficile. Mais que cela en valait la peine ». Le #pays dont la #liberté éclaire le #monde est entre autres celui de la guerre au #Vietnam, de #Guantanamo, de la peine de mort, du non à l’ #avortement et de la chaise électrique promise à #Assange. Comme #aide #mémoire je vous propose la #lecture du Talon de fer écrit en 1908 par Jack London et de L’Amérique Empire, un résumé des horreurs « made in USA », décrites par Nicola Mirkovic.

Ajoutons, par amour du détail, que Washington reste sous le feu de la rampe – de lancement – avec ses livraisons explosives qui pulvérisent les familles et le béton de #Gaza. Pour #Israël comme pour les #EU, tout ce qui tombe du ciel est béni, même les shrapnels. Bon. L’auteur du présent libelle abuse ! C’est un portrait écrit en noir, en triste, alors qu’on a compté à la Maison-Blanche des types rigolos comme Nixon ou Trump. Tout n’y est pas mauvais et il fallait être le mauvais coucheur De Gaulle pour refuser d’assister aux cérémonies du débarquement de Normandie. .....

Document intégral : https://we.tl/t-oh2wqtA0Lc
Date d'expiration : 23 avril 2024

#histoire #politique #géopolitique #pdf #livre #UE

bliter@diaspora-fr.org

La #France en #guerre - Le grand retour du #général #DeGaulle - #Histoire de l' #Empire

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Après une brève présentation de l’ #origine des #documents #secrets servant de #source à la majeure partie de cette #vidéo, je révèle, dans cette première partie consacrée à la #présidence de #CharlesDeGaulle, les dessous de son arrivée au #pouvoir, de ses #rapports avec Dwight #Eisenhower et John Fitzgerald #Kennedy ainsi que de ses grandes décisions #internationales.

https://www.youtube.com/watch?v=l-5iSiu1pqM
#politique #géopolitique #États-Unis

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Le monde doit imposer la paix à Israël

Par Gideon Levy

Arrêt sur info — 20 février 2024

#États-Unis auprès de l’ #ONU, Linda #Thomas-Greenfield, a été la seule à voter contre la résolution de l’Algérie sur le cessez-le-feu au Conseil de sécurité mardi. (UN Photo/Manuel Elías)
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L’ambassadrice des #États-Unis auprès de l’ #ONU, Linda #Thomas-Greenfield, a été la seule à voter contre la résolution de l’Algérie sur le cessez-le-feu au Conseil de sécurité mardi. (UN Photo/Manuel Elías)

Le moment est venu pour les #USA et dans leur sillage la communauté internationale, de prendre une décision : le cycle sans fin de la #violence entre #Israël et les #Palestiniens va-t-il se poursuivre ou allons-nous tenter d’y mettre un terme ? Les USA vont-ils continuer à armer Israël et à déplorer ensuite l’usage excessif de ces armements, ou sont-ils enfin prêts à prendre des mesures concrètes, pour la première fois de leur histoire, afin de changer la réalité ? Et surtout, l’attaque israélienne la plus cruelle contre #Gaza deviendra-t-elle la plus inutile de toutes, ou l’occasion qui s’est présentée à sa suite ne sera-t-elle pas ratée, pour une fois ?

Il ne sert à rien d’en appeler à Israël. Le gouvernement actuel, et celui qui le remplacera probablement, n’a pas et n’aura jamais l’intention, le courage ou la capacité de générer un changement. Lorsque le Premier ministre répond aux propos américains sur la création d’un État palestinien par des mots indiquant qu’il « s’oppose aux mouvements forcés » ou qu’ « un accord ne sera conclu que par le biais de négociations» tout ce que l’on peut faire, c’est rire et pleurer.

Rire, parce qu’au fil des ans, le Premier ministre Benjamin #Netanyahou a fait tout ce qu’il pouvait pour faire échouer les négociations ; pleurer, parce que c’est Israël qui emploie la coercition – la nature de sa politique à l’égard des Palestiniens est une coercition mise en œuvre dans une grande démarche unilatérale, violente, agressive et arrogante. Tout à coup, Israël est contre les actes de coercition ? L’ironie se cache la tête dans la honte.

Il est donc inutile d’attendre du gouvernement israélien actuel qu’il change de caractère. Il est tout aussi vain d’attendre d’un gouvernement dirigé par Benny #Gantz, Gadi #Eisenkot ou Yair #Lapid qu’il le fasse. Aucun d’entre eux ne croit en l’existence d’un État palestinien dont le statut souverain et les droits seraient égaux à ceux d’Israël. Tous les trois, ensemble et chacun séparément, accepteront tout au plus, dans un très bon jour, la création d’un bantoustan sur une partie du territoire. Une véritable solution ne sera pas trouvée ici. Il vaut mieux laisser Israël se complaire dans son refus.

Mais le monde ne peut pas se permettre de laisser passer cette occasion. C’est le monde qui devra bientôt reconstruire, avec ses fonds, les ruines de la bande de Gaza, jusqu’à la prochaine démolition par Israël. C’est le monde dont la stabilité est compromise tant que l’occupation persiste, et qui l’est encore plus chaque fois qu’Israël se lance dans une nouvelle guerre. C’est le monde qui reconnaît que l’occupation est néfaste pour lui, mais qui n’a jamais levé le petit doigt pour y mettre fin. Aujourd’hui, l’occasion de le faire se présente. La faiblesse et la dépendance d’Israël à la suite de cette guerre doivent être exploitées, dans l’intérêt d’Israël également.

Assez de mots. Assez des cycles de négociations futiles organisés par le secrétaire d’État américain Antony #Blinken et des mots durs prononcés par le président Joe #Biden. Ils ne mènent nulle part. Le dernier président sioniste, peut-être le dernier à se soucier de ce qui se passe dans le monde, doit agir. En guise de prélude, on pourrait s’inspirer des paroles étonnamment simples et vraies du responsable de la politique étrangère de l’Union européenne, Josep #Borrell, qui a déclaré : « Eh bien, si vous pensez que trop de gens sont tués, peut-être devriez-vous fournir moins d’armes [à Israël] ».

Toutefois, la question n’est pas seulement de mettre fin à la guerre, mais surtout de savoir ce qui se passera une fois qu’elle sera terminée. Si cela dépendait d’Israël, sous n’importe quel gouvernement, nous retournerions dans le giron chaleureux de l’ #apartheid et nous reviendrions à la vie par le sabre. Le monde ne peut pas accepter cela plus longtemps et ne peut pas laisser le choix à Israël. Israël a parlé : c’est Non. Le temps est venu de trouver une solution semblable aux accords de #Dayton. Il s’agit d’un accord forcé et imparfait conclu en #Bosnie-Herzégovine qui a mis fin à l’une des guerres les plus cruelles et qui, contrairement à toutes les prévisions, a tenu pendant 29 ans. L’accord a été imposé par la coercition.

Un État palestinien n’est peut-être plus une solution viable en raison des centaines de milliers de colons qui ont ruiné les chances d’en créer un. Mais un monde déterminé à trouver une solution doit proposer un choix clair à Israël : des sanctions ou la fin de l’occupation ; des territoires ou des armes ; des colonies ou un soutien international ; un État démocratique ou un État juif ; l’apartheid ou la fin du sionisme. Lorsque le monde se montrera ferme, en posant ces options de cette manière, Israël devra prendre une décision. Le moment est venu de forcer Israël à prendre la décision la plus fatidique de sa vie.

#GideonLevy

Article original en anglais #Haaretz – 18/2/2024
Traduit par #Tlaxcala

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L'interview de V. #Poutine par T. #Carlson sur #Telegram, en français
https://t.me/RTFrance_unc2/11667

01:16 - l'origine des relations de la #Russie avec l'Ukraine ;

24:31 - sur le nouveau système de sécurité en Europe ;

25:56 - « L'Occident a plus peur d'une Chine forte que d'une Russie forte » ;

32:44 - sur le soutien de l'Occident au séparatisme dans le Caucase du Nord ;

38:12 - sur l'expansion de l' #OTAN à l'Est ;

44:08 - sur les raisons du coup d'État en Ukraine et l'implication de la CIA ;

49:43 - sur les accords de Minsk : « Ils nous ont embobinés » ;

54:05 - sur les néo-nazis en #Ukraine ;

01:10:17 - qui a fait exploser #NordStream ? ;

01:25:28 - sur les perspectives de rétablissement des relations avec les #États-Unis ;

01:35:20 - sur #Zelensky et les néo-nazis ;

01:47:25 - sur Elon #Musk et l'intelligence artificielle ;

01:50:10 - sur le journaliste américain Evan #Gershkovich arrêté en Russie ;

02:04:15 - sur la guerre civile et les Ukrainiens qui se sentent russes.

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###Guerre contre Gaza : le Hamas propose un cessez-le-feu de 135 jours en trois étapes avec Israël

Selon une proposition dont #MiddleEastEye a eu connaissance, le #Hamas a répondu au plan de cessez-le-feu d’Israël par une série d’exigences de grande portée, notamment la reprise des services humanitaires de l’ #UNRWA.

Photo : Ceasefire Now ! - Rallye pour la Palestine, Dunedin, NZ, samedi 4 novembre 2023 © Mark McGuire

Le Hamas a proposé mardi [6 février] un accord de #cessez-le-feu en trois phases qui durerait 135 jours, conduirait à la fin de la #guerre d’ #Israël contre #Gaza et à l’échange d’ #otages israéliens contre des prisonniers palestiniens.Selon une ébauche de la proposition vue par Middle East Eye, la contre-offre du Hamas envisage trois phases de cessez-le-feu, chacune d’une durée de 45 jours.Toutes les femmes israéliennes, les enfants de moins de 19 ans, les personnes âgées et les malades seraient libérés de Gaza au cours de la première phase de 45 jours, en échange de la #libération de toutes les #femmes #palestiniennes, des #enfants, des #malades et des personnes #âgées de plus de 50 ans des prisons israéliennes.En outre, Israël libérerait 1 500 prisonniers #palestiniens, dont 500 condamnés à perpétuité.Tous les otages israéliens de sexe #masculin, y compris les #soldats, seraient libérés au cours de la deuxième phase en échange d’un nombre de prisonniers palestiniens à déterminer ultérieurement.La première phase verrait les forces israéliennes se retirer des zones peuplées de Gaza, permettant aux Palestiniens de circuler librement dans toute la bande de Gaza, ainsi qu’aux personnes déplacées de revenir du sud vers le nord. Par ailleurs, les #NationsUnies seraient autorisées à installer des #campements de tentes.Cette phase verrait également la cessation de toute forme d’activité aérienne au-dessus de Gaza, y compris la reconnaissance, pour la durée de la période.
La proposition prévoit "une #cessation temporaire des opérations #militaires, une cessation de la reconnaissance aérienne et un repositionnement des forces israéliennes loin des zones peuplées dans l’ensemble de la bande de Gaza".
Au cours de la deuxième phase, les otages masculins restants seraient libérés et les dépouilles des captifs décédés seraient échangées au cours de la troisième phase.
À la fin de la troisième phase, le Hamas s’attend à ce que les parties soient parvenues à un accord sur la fin de la guerre.La trêve permettrait également d’accroître le flux de l’aide, notamment alimentaire, vers le territoire assiégé, où deux millions de Palestiniens sont confrontés à la faim et à de graves pénuries de produits de base.Dans l’annexe de l’ébauche, le Hamas a également demandé la fin des violences israéliennes contre la mosquée #Al-Aqsa, exigeant un retour au statut de sécurité de la mosquée tel qu’il existait avant 2002.Une autre demande concerne la "reprise de tous les services #humanitaires offerts à la population, dans toute la bande de Gaza, par les Nations unies et ses agences, en particulier l’UNRWA".
L’UNRWA est une ressource vitale pour le peuple palestinien et soutient quelque six millions de réfugiés qui vivent à l’intérieur et à l’extérieur des territoires occupés.Fondée il y a 75 ans, elle fournit une assistance directe aux Palestiniens, notamment en matière de scolarisation, de soins de santé primaires et d’autres services sociaux.Mais ces dernières semaines, les responsables israéliens ont cherché à plusieurs reprises à discréditer l’organisation et ont prétendu que 12 des plus de 13 000 employés de l’agence à Gaza étaient impliqués dans les attaques du 7 octobre contre le sud d’Israël.Des pays de premier plan, dont les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Allemagne et le Japon, ont retiré leur soutien financier à l’organisation la semaine dernière, mais selon un dossier obtenu par MEE, qui ne fait que six pages, Israël n’a fourni aucune preuve que les 12 hommes étaient membres du Hamas ou d’autres groupes armés, et n’a pas mentionné le rôle qu’ils auraient pu jouer dans les attaques du 7 octobre." Généralement positive "La proposition de mardi fait suite à un plan présenté la semaine dernière par les médiateurs qataris et égyptiens et soutenu par les États-Unis et Israël.Mardi, lors d’une conférence de presse dans la capitale qatarie, Doha, le premier ministre du Qatar, Sheikh Mohammed bin Abdulrahman bin Jassim Al Thani, a qualifié de "généralement positive" la réaction du Hamas à la proposition d’accord de trêve avec Israël, sans donner plus de détails.La guerre en cours à Gaza a commencé lorsqu’un assaut mené par le Hamas contre Israël a tué au moins 1 140 Israéliens. Israël a riposté en bombardant sans relâche l’enclave palestinienne et en lançant une invasion terrestre, tuant au moins 27 700 Palestiniens et détruisant de larges pans de l’infrastructure civile de la région.Les responsables israéliens ont déjà fait part de leur intention de poursuivre la guerre jusqu’à ce qu’ils soient en mesure de vaincre le Hamas de manière décisive, affirmant que même la Cour internationale de justice (CIJ) ne les arrêterait pas.Israël est actuellement accusé d’avoir enfreint la Convention sur le génocide devant la CIJ, en réponse à une plainte déposée par l’Afrique du Sud. Dans son arrêt, la Cour a ordonné à Israël de prendre des mesures pour prévenir les actes de génocide à Gaza et permettre l’acheminement de l’aide humanitaire.Dans une déclaration publiée mercredi, l’ #ArabieSaoudite a réfuté l’affirmation de l’administration Biden selon laquelle elle normaliserait ses relations avec Israël avant l’obtention d’un cessez-le-feu à Gaza, soulignant également son insistance sur la création d’un État palestinien indépendant.La #Chine, quant à elle, a accusé les #États-Unis d’attiser les tensions au #Moyen-Orient en raison de leur "incapacité à mettre en œuvre un cessez-le-feu" à Gaza et de leurs récentes frappes de représailles contre des groupes soutenus par l’Iran en Irak et en Syrie.
Traduction : AFPS
https://www.france-palestine.org/Guerre-contre-Gaza-le-Hamas-propose-un-cessez-le-feu-de-135-jours-en-trois

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Saviez-vous que les parcs naturels sont basés sur un mythe ?
Les premiers #ParcsNaturels du monde ont été créés aux #États-Unis au 19e siècle dans des territoires autochtones, en expulsant les peuples #autochtones et sous l'idée fausse qu'il s'agissait d'espaces "sauvages" et "vides". Le parc de #Yellowstone, par exemple, était situé dans une région où plusieurs groupes autochtones ont vécu ensemble pendant 11 000 ans. Aujourd'hui, 27 peuples autochtones des États-Unis ont des liens historiques avec ce territoire uniquement ouvert au tourisme.
L'apparente "nature sauvage" de Yellowstone était en fait le résultat d'une stratégie étatique visant à réorganiser les terres conquises en Amérique du Nord, en séparant les peuples autochtones de la #nature, physiquement et épistémologiquement.
Après 150 ans, ce mythe continue de justifier les expulsions violentes des #PeuplesAutochtones de leurs terres au nom de la conservation de la nature.
Il est temps de décoloniser la conservation de la nature. #DecolonizeConservation

#Histoire #civilisation #extermination
https://svlint.org/decoloniser.

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#Souvenir - Un cadeau #nucléaire des #États-Unis à l' #Espagne
Il semble que les militaires et tout ce qui tourne autour soient les plus grands pollueurs de la Terre et des humains. Je vous laisse chercher pour toutes les bombes qui dorment dans les fonds marins....

Accident nucléaire de #Palomares

L'accident nucléaire de Palomares, survenu le 17 janvier #1966, est la conséquence d'une collision entre un Boeing B-52G du Strategic Air Command et un KC-135 Stratotanker de l'US Air Force, au cours d'un ravitaillement en vol. L'accident se produit à 9 450 mètres d'altitude au-dessus de la mer Méditerranée, au large des côtes espagnoles, à proximité du village de Palomares (province d'Alméria).

https://fr.wikipedia.org/wiki/Accident_nucl%C3%A9aire_de_Palomares

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Emmanuel #Todd, La défaite de l’Occident :

« Essayons d’avoir une vision #géopolitique : la #Russie, en réalité, n’est pas le problème principal. Trop vaste pour une population décroissante, elle serait bien incapable de prendre le contrôle de la planète et ne le désire nullement ; c’est une puissance normale dont l’évolution n’a rien de mystérieux. Aucune crise russe ne déstabilise l’équilibre mondial. C’est bien une crise occidentale et plus spécifiquement américaine, terminale, qui met en péril l’équilibre de la planète. Ses vagues les plus périphériques sont allées buter sur un môle de résistance russe, sur un État-nation classique et conservateur. »

#USA #États-Unis #crise

magdoz@diaspora.psyco.fr

La #police américaine est-elle #raciste ?
12min https://www.arte.tv/fr/videos/112597-014-A/la-police-americaine-est-elle-raciste/
#Reportage ARTE Info Plus - Disponible du 16/02/2023 au 15/02/2024

Les affaires de #ViolencesPolicières contre les #Afro-américains, ce n'est pas nouveau aux Etats-Unis. #TyreNichols, un homme de 29 ans, a été roué de coups par plusieurs #policiers de #Memphis le 7 janvier 2023. Il en est mort. Et une fois de plus, des milliers d' #Américains sont descendus dans la rue pour dénoncer ces actes racistes. Mais s'agit-il de #racisme ? La police américaine est-elle raciste ? On en parle.

À 6min50 #USA :

C'est une #Nation qui s'est fondée sur un #Génocide, tout d'abord, et puis dans son #histoire moderne aussi, sur l' #esclavage...
Charlotte #Recoquillon Spécialiste des Violences Policières aux #États-Unis - Institut Français de Géopolitique

C'est #ColineSerreau qui disait que « les USA sont construits sur 2 génocides, celui des #Africains et celui des #Amérindiens ». Je suis satisfait de voir que le propos est aussi validé par une experte de la question.
#Esclavagisme #GeorgeFloyd #GeorgeFloydAct #Violences #BlackLivesMatter

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« L’épicentre de la corruption de Biden et de #Burisma se trouve en #Ukraine »

Le célèbre politicien ukrainien Andriy #Derkatch, qui a été le premier à présenter des preuves de corruption internationale et de trafic d’influence de Joe #Biden en Ukraine, a accordé sa première interview exclusive après une longue pause liée à des raisons de sécurité. Malgré cette pause dans la communication avec les médias, Derkatch a profité de ce temps pour mener son travail d’enquête et rassembler de nouvelles preuves.

Jeudi 11 janvier, la journaliste américano-italienne Simona #Mangiante a publié sur sa page du réseau social X une interview de l’ancien député ukrainien Andriy Derkatch, avec de nouveaux détails sur les liens de corruption entre les élites ukrainiennes et la famille du président américain Joe Biden.

Andriy Derkatch est devenu connu dans les médias mondiaux après une série de révélations de #corruption retentissantes concernant la « trace ukrainienne » dans les activités de Joe Biden pendant son mandat de vice-président des États-Unis de 2014 à 2017.

Parmi les preuves présentées par #Derkatch, qui auraient pu mettre fin depuis longtemps à la carrière politique de Joe Biden sans la résistance de la direction démocrate des États-Unis, figuraient les recettes occultes de la famille Biden grâce à la protection des intérêts de l’entreprise minière ukrainienne Burisma; le camouflage #politique d’un schéma international de corruption utilisant une structure développée d’organisations ukrainiennes de subventions, qui détournait l’aide financière fournie par les contribuables américains; l’externalisation de milliards de dollars en raison du passage de l’Ukraine aux livraisons inverses de gaz naturel; la soumission des organes de sécurité ukrainiens à l’ambassade des #États-Unis dans l’enquête sur d’importants dossiers criminels, le chantage direct du président ukrainien Petro #Porochenko pour le licenciement du procureur général Viktor #Chokine, qui s’était trop approché des Biden dans l’enquête sur l’affaire Burisma.

suite---> https://www.mondialisation.ca/lepicentre-de-la-corruption-de-biden-et-de-burisma-se-trouve-en-ukraine/5685130

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Le gouverneur de Floride, Ron #DeSantis, candidat républicain à la présidence des #États-Unis, a affirmé qu' #Israël devait être soutenu jusqu'au bout dans ses décisions concernant #Gaza, et a appuyé les déclarations de certains députés israéliens selon lesquelles les Palestiniens de Gaza devraient être réinstallés dans d'autres pays.
"Si je deviens président, je ne voudrais pas qu'ils fassent une telle chose, mais s'ils doivent le faire pour éviter un second Holocauste, je pense que des pays comme l'Arabie saoudite et l'Égypte devraient accueillir des Arabes palestiniens”, a-t-il dit.
🔗 Retrouvez notre article sur le site internet de Nouvelle Aube - lien en bio.
#US #USA #ÉtatsUnis #RonDeSantis #Palestine #Gaza #Génocide #genocie #Israel #Israël

magdoz@diaspora.psyco.fr

#États-Unis : ce #pays qui marie ses #enfants
Disponible du 01/12/2023 au 19/11/2026
https://www.arte.tv/fr/videos/114926-000-A/etats-unis-ce-pays-qui-marie-ses-enfants/

près de 300 000 mariages d’enfants ont été célébrés dans le pays entre 2000 et 2018. Plus de 80% étaient des #filles, la plus jeune avait 10 ans, les maris étaient le plus souvent des adultes.
Aux États-Unis, des mineures peuvent encore être mariées dans 40 États, soit les 4/5e du pays. Cinq états ne fixent même aucune limite d’âge, dont la #Californie.

Magnifique.... #US #USA #Liberté #Mariage
J'hallucine...

magdoz@diaspora.psyco.fr

#États-Unis, la #guerre intérieure
https://www.arte.tv/fr/videos/116714-000-A/etats-unis-la-guerre-interieure/

Après le coup de force des partisans de Donald #Trump au #Capitole en 2021, retour sur la #radicalisation des #vétérans de l’ #armée et leur implication dans les milices d’ #extrêmedroite. Une plongée glaçante dans la #violence latente de la démocratie américaine.

Le 6 janvier 2021, des partisans de Donald Trump prennent d'assaut le Capitole, à Washington, afin d'empêcher le Sénat et la Chambre des représentants de confirmer formellement la victoire de Joe #Biden à l’élection présidentielle. Le bilan est lourd : 5 morts et une centaine de blessés. Environ 15 % des assaillants s’avèrent être d'anciens membres de l'armée ou de la #police américaines, souvent organisés en #milices d'extrême droite hostiles à l'État. Cette statistique étonnante soulève une question importante : pourquoi est-ce précisément ceux qui ont fait le serment de protéger la démocratie qui l'attaquent ? En marche pour la violence Si la fumée au-dessus du Capitole s'est dissipée, le problème demeure : la #société américaine apparaît profondément divisée et les risques d’affrontements sanglants restent élevés. Tous deux anciens #militaires, le réalisateur américain Charlie Sadoff et son coauteur et producteur Kenneth Harbaugh ont pu aisément s'immerger dans le monde des vétérans de l’armée américaine. Ils ont eu accès à l’univers violent de l'extrême #droite et de ses milices antiétatiques, comme les Proud Boys, les Three Percenters et les Oath Keepers, organisés et dirigés par des ex-militaires bien formés et motivés. Avec l'aide de témoins exclusifs – un ancien agent du #FBI, un vétéran, un membre des Proud Boys, un chasseur de #nazis ainsi que des experts de l’extrémisme de droite –, le film remonte jusqu'à l’origine de ces groupes et analyse leur radicalisation croissante, alors que Donald Trump a repris sa marche pour un second mandat à la #Maison-Blanche.

#Documentaire #ProudBoys #ProudBoy #ThreePercenters #OathKeepers #KKK #Racisme #Néonazi #US #USA #Documentaire

harryhaller@diaspora.psyco.fr

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Venezuela : L’accaparement d’un territoire par Exxon Mobil et le Pentagone

par María Páez Victor

«Le-Venezuela-veut-envahir-le-Guyana !». L’internationale médiatique inverse (une fois de plus) les rôles pour occulter une énième stratégie états-unienne contre le Venezuela. Exxon Mobil et le Pentagone, après avoir acheté le gouvernement du Guyana, déploient un plan médiatico-militaire pour tenter de s’emparer de l’Esequibo – zone riche en pétrole, qui fait historiquement partie du Venezuela. Le Guyana affirme que ce territoire lui appartient, et a officiellement exprimé son intention d’y établir des «bases militaires états-uniennes». «Nous devons protéger nos intérêts nationaux», a déclaré le vice-président du Guyana, Bharrat Jagdeo, «nous travaillons avec nos alliés pour mettre au point un plan pour toutes les éventualités et nous aurons la visite de deux équipes du ministère états-unien de la défense la semaine prochaine, puis plusieurs visites en décembre et une représentation de haut niveau». Les grands médias inversent les rôles, mais qu’attendre d’autre de leur part ? N’ont-ils pas relooké les violences d’extrême droite de ces dernières années en «manifestations-populaires-réprimées-par-Maduro» ? N’ont-ils pas occulté le blocus pétrolier et les sanctions de l’Occident pour imputer l’exode de population à «l’échec-du-socialisme-bolivarien» ? Ou sacré le putschiste d’extrême droite Juan Guaido «président du Venezuela» ?
*

Explications de María Páez Victor, sociologue et Docteure en philosophie d’origine vénézuélienne vivant au Canada.

Les attaques des États-Unis et de leurs alliés contre le Venezuela comprennent 930 sanctions illégales qui excluent le pays des financements internationaux et l’empêchent d’acheter des médicaments, de la nourriture, de produire ou de vendre son pétrole. Il y a également eu un soutien direct et indirect à des tentatives de coup d’État, des violences de rue entraînant des meurtres et des blessures, des cyberattaques sur le réseau électrique, le sabotage du pétrole et des infrastructures, le financement de bandes criminelles, la corruption de fonctionnaires, des tentatives d’assassinat contre le président et son cabinet. Mais aussi la mise en place d’une fausse présidence, l’appropriation de la compagnie pétrolière CITGO et de milliards d’actifs vénézuéliens dans les banques, l’impossibilité pour le pays d’obtenir des vaccins Covid-19 en cas de pandémie, ainsi qu’une attaque brutale contre la monnaie. On estime qu’au moins 100 000 Vénézuéliens ont perdu la vie à cause des sanctions illégales1. Il semble que cela n’ait pas suffi. Les États-Unis, par l’intermédiaire de leur créature Exxon Mobil, et main dans la main avec leur allié impérial, la Grande-Bretagne, s’apprêtent à réaliser le plus grand accaparement de terres depuis que les États-Unis se sont emparés d’un quart du Mexique, au moyen d’un tour de passe-passe judiciaire.

Des problèmes de longue date : la terre et l’or

Toutes les anciennes cartes du Venezuela, depuis l’époque où il a été cartographié pour la première fois sous la domination espagnole, montrent que sa frontière orientale est le fleuve Esequibo (en rouge sur la carte ci-dessous, le Rio Esequibo limitrophe avec le Guyana).

De l’autre côté du fleuve se trouvait un territoire revendiqué plus tard par l’Angleterre et qui est devenu la Guyane britannique. C’est un endroit que les explorateurs assoiffés d’or ont envahi à la recherche du mythe de l’El Dorado, qu’ils n’ont pas trouvé, mais ils ont trouvé de l’or et l’or sucré de la canne à sucre. Grâce à une campagne de désinformation délibérée, impliquant la cartographie bidon de R. Schomburgk, dès 1835, l’Empire britannique a pénétré sur le territoire vénézuélien. Après que la Grande-Bretagne a donné son indépendance à la Guyane britannique, qui est devenue le Guyana, ces incursions n’ont pas cessé. Le territoire à l’ouest du fleuve ainsi revendiqué par le Guyana et qui fait l’objet du litige, mesure 159 542 km², soit un territoire plus grand que le Portugal et les Pays-Bas réunis.

La controverse de longue date a atteint son paroxysme lorsqu’en 1899, un tribunal arbitral a été convoqué à Paris pour régler la question – sans la présence d’un seul Vénézuélien ! Les juges étaient britanniques, américains et russes. Les États-Unis, invoquant une quelconque raison d’être présents en raison de leur propre doctrine Monroe, ont présumé représenter le Venezuela. La sentence, à la surprise générale, a profité à la Grande-Bretagne.

Le Venezuela a continué à lutter contre ce vol judiciaire étonnant de la terre qui avait toujours fait partie du Venezuela2, et après de longues luttes diplomatiques, l’accord de Genève de 1966 a été accepté par les deux parties. Il déclarait catégoriquement nulles et non avenues les actions du Tribunal de Paris de 1899 et stipulait que les deux parties – le Venezuela et le Guyana – étaient obligées de négocier à l’amiable et de bonne foi pour résoudre toutes les questions concernant l’Esequibo. En outre, compte tenu de cet accord, les deux parties ont accepté en 1980 le mécanisme de bons offices des Nations unies, selon lequel une personne nommée conjointement aiderait à mettre en œuvre les négociations.

Le sujet du jour : L’or noir

En 2014/15, la société pétrolière la plus sinistre et la plus prédatrice du monde, Exxon Mobil, ennemie déclarée du Venezuela, a découvert du pétrole sur terre et en mer dans le territoire contesté. Cela a mis fin à toutes les négociations à l’amiable en cours entre le Venezuela et le Guyana, car la prospérité d’Exxon Mobil a pris le dessus sur le gouvernement du Guyana. L’actuel premier ministre, par exemple, a reçu 18 millions de dollars en échange de son refus de poursuivre les négociations, de sa dénonciation de l’accord de Genève de 1966 et de sa demande d’application de la décision du tribunal de Paris de 1899 par l’intermédiaire d’une nouvelle équipe de juges partiaux de la Cour internationale de justice, qui n’a en fait d’autre compétence que son propre mandat élargi. En juin dernier, la journaliste Amy Westervelt, du site états-unien The Intercept, a rédigé un rapport intitulé «How Exxon Captured a Country Without Firing a Shot» (Comment Exxon s’est emparé d’un pays sans tirer un coup de feu), faisant allusion au Guyana, et alertant par ailleurs sur le grave risque environnemental que représente le refus de la Exxon Mobil de laisser contrôler ses activités extractivistes.

Mais le plus dangereux, c’est que la société pétrolière exhorte le Guyana à provoquer agressivement le Venezuela pour qu’elle puisse se présenter au monde comme une «victime» du Venezuela. L’objectif est de provoquer une guerre frontalière afin que la flotte navale du commandement sud des États-Unis – désormais commodément postée dans les mers adjacentes – puisse ensuite intervenir militairement et envahir le Venezuela. Depuis 2015, le Guyana effectue des manœuvres militaires avec le Southern Command des USA, avec le Venezuela comme cible.

Il n’y a rien que les États-Unis souhaitent davantage qu’une «cause», réelle ou non, pour envahir le Venezuela et mettre la main sur le pétrole, le gaz et les minerais précieux qui y abondent. Comme ils ne peuvent plus compter sur les gouvernements de droite de la Colombie et du Brésil, ils manipulent maintenant le Guyana pour qu’elle devienne leur suppléant dans la guerre. La flotte du commandement sud des États-Unis est déjà stationnée dans les eaux au large de l’Esequibo et, en fait, les États-Unis ont une présence militaire au Guyana même.

Cependant, le Venezuela comprend clairement cette ruse. Il a rappelé n’être jamais entré en guerre pour envahir un autre pays comme le montre l’histoire de la république du Venezuela, enracinée dans l’épopée de Simon Bolivar. Si l’armée vénézuélienne a bataillé au XIXe siècle en Colombie, au Pérou, en Bolivie et en Équateur, ce fut toujours pour les libérer de l’empire espagnol. Le Venezuela recherche une issue pacifique.

Les habitants de l’Esequibo

Le Guyana est l’un des pays les plus inégaux et les plus pauvres de la région. Ses entreprises d’extraction sont aux mains de sociétés étrangères, et les revenus qu’elles procurent au pays n’ont pas eu l’impact correspondant sur les indicateurs de santé et de bien-être de la population. La première tentative de mesure de la pauvreté a eu lieu en 1992-93, puis en 2006. Un universitaire a conclu : «L’histoire économique du Guyana est celle de l’esclavage, de l’indignation, du colonialisme et d’une stratification sociale basée sur la couleur de la peau»3. Les premières élections libres ont eu lieu en juin 1953, mais elles ont été suivies en octobre de la même année par une invasion britannique avec des troupes et des navires, soutenue par les États-Unis, qui a renversé le gouvernement populiste élu de Cheddi Jagan et de Forbes Burnham.

La société guyanaise souffre d’accusations de corruption, d’inefficacité et de brutalité policière. Elle compte environ 78 500 autochtones, soit 10% de la population, qui ont été malheureusement et historiquement négligés par le gouvernement guyanais, mais qui défendent aujourd’hui leurs droits par le biais de leurs propres mouvements, car depuis 1990, l’exploitation multinationale des ressources s’est accrue et a mis en évidence l’incapacité du gouvernement à reconnaître et à garantir les droits des autochtones4. [De nombreux autochtones de l’Esequibo se considèrent comme des Vénézuéliens, ou du moins comme ayant une double nationalité. Depuis le gouvernement Chávez, le Venezuela propose des projets conjoints qui profiteraient aux deux pays, en particulier à la population de l’Esequibo, tout comme il exploite efficacement et à l’amiable le gaz avec Trinité-et-Tobago sur les mers partagées.

Le référendum

La position du Venezuela sur l’Esequibo est fondée sur les frontières qu’il a toujours eues depuis qu’il était une capitainerie générale de l’empire espagnol, comme l’indique clairement l’article 10 de la constitution vénézuélienne. Par conséquent, le 6 décembre 2023, le peuple vénézuélien sera invité à répondre par «oui» ou par «non» à un référendum de cinq questions : s’il rejette l’arbitrage de Paris de 1899, s’il approuve l’accord de Genève de 1966 comme seul mécanisme contraignant pour résoudre le problème, s’il accepte de ne pas reconnaître la compétence de la Cour internationale de justice, s’il s’oppose à l’appropriation unilatérale des eaux territoriales de l’Esequibo par le Guyana. La cinquième question clé demande aux électeurs s’ils acceptent la création d’un nouvel État, appelé Guayana Esequiba, sur le territoire contesté, l’octroi de la citoyenneté vénézuélienne à ses habitants et la mise en œuvre de programmes sociaux accélérés.

Cette dernière question est d’une importance politique cruciale car elle offre aux habitants d’Esequibo tous les avantages, les droits, l’égalité, les services et la prospérité que le gouvernement et les institutions vénézuéliens peuvent aujourd’hui offrir à leurs citoyens. Cette question est si cruciale que le Guyana et Exxon Mobil ont immédiatement demandé à la Cour internationale de justice d’intervenir dans le litige pour faire quelque chose d’impossible : interdire à la nation vénézuélienne d’organiser un référendum pour ses propres citoyens ! Autrement dit, intervenir directement dans les affaires intérieures d’un pays souverain et violer sa Constitution. Telle est la crainte qu’ils éprouvent à l’égard de la voix du peuple.

La CIJ n’est pas compétente sur cette question, parce que toute demande de cette nature doit être formulée par les deux parties, et que le Venezuela n’a pas accepté l’implication ou la compétence de cette cour. Pourtant, Exxon Mobil a payé les frais de justice considérables du Guyana devant ce tribunal. Le 1 décembre, la CIJ n’a pas donné de suite concrète à la demande du Guyana d’empêcher les électeurs vénézuéliens de s’exprimer via le référendum.

Mobilisation populaire des vénézuélien(ne)s pour défendre l’appartenance de l’Esequibo au territoire du Venezuela.

Le processus électoral vénézuélien – considéré par l’ancien président américain Jimmy Carter comme le meilleur au monde – procède toujours à un vote d’essai afin de s’assurer que tout fonctionne correctement. Ce vote d’essai du 19 novembre avait eu un résultat surprenant : la participation a été trois fois plus importante que lors de tout autre vote d’essai, plus de 3 millions d’électeurs s’étant déplacés ! C’est une indication claire du grand intérêt que les Vénézuéliens portent à l’Esequibo. En fait, l’Esequibo est la question unificatrice la plus importante au Venezuela aujourd’hui. Gouvernement, artistes, oppositions, ONG, syndicats, secteur privé, éducateurs, etc., il semble que le pays tout entier se lève pour défendre l’Esequibo. Les résultats de ce scrutin, organisé le 3 décembre, ont confirmé la reconnaissance très majoritaire de la population, tous signes politiques confondus, à l’appartenance historique de l’Esequibo au Venezuela :

#ENVIVO | El #CNE informa que se obtuvieron los siguientes resultados:

Primera pregunta SI 97.83%
Segunda pregunta SI 98.11%
Tercera pregunta SI 95.40%
Cuarta pregunta SI 95.94%
Quinta pregunta SI 95.93%#ElEsequiboEsNuestro#VenezuelaToda

👉https://t.co/tqMKHfl0b4 pic.twitter.com/vL8ytSuimi
— teleSUR TV (@teleSURtv) December 4, 2023

Mais il y a un facteur, en dehors des cartes, du droit judiciaire et du référendum, qui aura un impact sur cette question : il s’agit d’Exxon Mobil et des millions qu’elle distribue aux politiciens, aux avocats et aux médias pour obtenir cet accaparement de terres.

Exxon Mobil est peut-être la compagnie pétrolière la plus criminelle au monde. Pendant des décennies, ses ingénieurs connaissaient parfaitement les effets des combustibles fossiles sur le climat, mais non seulement ils ont étouffé cette information, mais ils ont payé des écrivains, des scientifiques et des médias pour qu’ils nient l’existence du changement climatique5. Elle a violé les droits de l’homme d’innombrables populations rurales et indigènes ; et en Indonésie, sa collaboration avec un gouvernement brutal lui a valu d’être accusée de génocide.6

Il semble que partout où elle opère, elle commette des écocides, des crimes contre la nature. L’un de ses pires crimes a été la catastrophe écologique causée par son pétrolier, l’Exxon Valdez. En 1989, il a déversé 10,8 millions de gallons de pétrole brut en Alaska, provoquant la mort de 100 000 à 250 000 oiseaux marins, de centaines de loutres, de phoques, d’aigles, d’orques et d’innombrables poissons. Exxon Mobil a passé des années à se battre devant les tribunaux, à nier sa culpabilité et à tenter de se soustraire au paiement des dommages causés. En fin de compte, après 20 ans de litiges, elle a versé à l’État d’Alaska la somme dérisoire de 507 millions de dollars, soit un dixième du coût des dommages causés par sa marée noire7. [Si elle peut faire cela à l’Alaska dans son propre pays, imaginez le peu de protection environnementale que les habitants, la flore et la faune vierges de l’Esequibo obtiendraient de cette société irresponsable.

C’est ce monstre qui a acheté le Guyana et qui s’attaque aujourd’hui à la souveraineté du Venezuela8. Il ne s’agit pas simplement d’un différend territorial entre deux pays, mais plus encore, ce qui est en jeu, c’est la validité du droit international, l’intégrité de l’accord de Genève de 1966, l’intégrité des bons offices des Nations unies et l’honnêteté de la Cour internationale de justice (si elle existe). En fin de compte, il s’agit d’une lutte entre la démocratie d’une nation latino-américaine et les intérêts rapaces d’une puissante société pétrolière au service de l’empire américain.

Cependant, le Venezuela a déjà vaincu un empire…

source : Popular Resistance via Venezuela Info
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Alfred de Zayas, «Former UN rapporteur on Human rights : US Sanctions Have Killled More Than 100,000 Venezuelans», March 2020, https://orinocotribune.com/former-un-rapporteur-on-human-rights-us-sanctions-have-killed-more-than-100-thousand-venezuelans ;
Centre for Economic and Policy Research, April 2019, «Report Finds US Sanctions on Venezuela are responsible for tens of thousands of Deaths», April 2019, https://cepr.net/press-release/report-finds-us-sanctions-on-venezuela-are-responsible-for-tens-of-thousands-of-deaths ;
Maria Paez Victor, «Disease as a Weapon : has the US Blocked vaccines fro Venezuela ?», Counterpunch, 18 June 2021, https://www.counterpunch.org/2021/06/18/disease-as-a-weapon-has-the-us-blocked-vaccines-for-venezuela
Pour un résumé historique très pédagogique, avec cartes à l’appui, réalisé par le journal vénézuélien Ultimas Noticias : https://twitter.com/UNoticias/status/17079
John Gafar, Guyana : «From State Control to Free Markets», 2003, https://books.google.ca/poverty-and-inequality-un-Guyana
Jean La Rose,Fergus MacKay, «Our Land, Our Life, Our Cultures : The Indigenous Movement in Guyana», 2 April 2010, Cultural Survival https://www.culturalsurvival.org/our-land-our-life-our-culture-indigenous-movement-guyana
Ein Beitrag von Joe McCarthy, global Citizen, 23 August 2017 https://www.globalcitizen.org/exxon-mobil-lied-about-climate-change
Business & Human rights resource Centre, «Trial in US Lawsuit against ExxonMobil over alleged complicity in torture & beatings by military in Indonesia could start after 20 years», https://www.business-humanrights.org/trial-in-us-lawsuit-against-exxonmobil-over-alleged-complicity-in-torture-beatings-by-military-in-indonesia-could-start-after-20-years
https://en.wikipedia.org/Exxon-Valdez-oil-spill
Sur la longue liste d’attaques de la part d’Exxon Mobil contre le Venezuela : https://misionverdad.com/el-extenso-historial-de-las-agresiones-de-exxonmobil-contra-venezuela, et sept articles de Mision Verdad sur ce thème https://misionverdad.com/seis-trabajos-de-mision-verdad-en-torno-la-guayana-esequiba

https://reseauinternational.net/venezuela-laccaparement-dun-territoire-par-exxon-mobil-et-le-pentagone/

#venezuela #exxonmobil #guyana #usa #eua #états-unis

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Trois palestiniens visés par des tirs en pleine rue

Trois jeunes #Palestiniens, Hisham Awartani, Tahseen Ali et Kenan Abdulhamid, originaires de Ramallah, en Cisjordanie, résident aux #États-Unis dans le cadre de leurs études universitaires.

Dimanche 26 novembre, à #Burlington dans l’État du #Vermont, les trois hommes ont été visés par des tirs en pleine rue alors qu’ils se rendaient à un dîner familial pour la fête de Thanksgiving. Ils portaient des #Keffieh, le foulard traditionnel palestinien.

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