Primaire populaire : une signature et une aspirine !

#NatachaDEVANDA 15 NOVEMBRE 2021
#CharlieHebdo Édition 1529 DU 10/11

Plus il y a de candidats, moins il y a de chances de victoire pour l'un d'entre eux. Exemple avec la gauche française qui s'éparpille au lieu de songer à se rassembler.

#Mélenchon, #Hidalgo, #Jadot… À gauche, des candidats, il y en a plus qu’il n’en faut. Dans les sondages, aucun ne dépasse actuellement les 15 %. En clair, ça signifie une élimination au premier tour, et un boulevard pour #Macron et l’extrême droite. Par contre, si on additionne ces scores minables, ça peut porter la #gauche écologique devant un #Zemmour ou une Le Pen. Ce calcul de CM2, certains l’ont fait dès l’été, en ont parlé à tous les partis, allant de l’extrême au centre gauche. Ça leur a donné une idée : tout faire pour que les ego s’effacent derrière une candidature de rassemblement autour de la justice sociale et de l’ #écologie. Pour ce faire, comme c’est la mode, ils ont appelé ça « primaire » et lui ont accolé l’adjectif « populaire ».

Dans l’absolu, on ne peut qu’applaudir. Sauf que comprendre le fonctionnement de cette #primairepopulaire n’est pas une mince affaire. Il y a d’abord un socle commun et 10 mesures phares que le candidat désigné devra s’engager à respecter. Il y a encore la présélection de 10 personnalités politiques qui ont jusqu’au 30 novembre pour annoncer si elles souhaitent ou non participer. Enfin, il y aura un vote en janvier 2022 pour désigner celui ou celle qui devra être dans la course à l’Élysée. Pour l’heure, les organisateurs se lancent dans le recueil de signatures de citoyens. Avec l’espoir que plus il y aura de paraphes, moins les actuels sélectionnés pourront refuser de représenter le rassemblement. Mais, entre un Mélenchon qui se gargarise d’être le mieux placé et une Christine #Taubira qui n’a pour l’instant ­aucune velléité #présidentielle, autant dire que ce n’est pas gagné !

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