Vague de révolte féministe en Iran.

Suite à la mort de Mahsa Amini.

Le général Hosseim Rahimi a assuré qu’aucune négligence ou comportement inapproprié de la part des policiers n’ont été établis, d'après une vidéo qui a été fournie.
Mais Amjad Amini, le père de la victime, affirme que la vidéo a été coupée. Le média Iran International a rapporté les images d’un scanner du crâne de Mahsa Amini qui démontrent une fracture osseuse, une hémorragie et un œdème cérébral, accréditant l’idée d’une mort dûe à de fortes violences.

En mesures protestataires, sur les réseaux sociaux, des femmes iraniennes se sont filmées à visage découvert, brûlant leur hijab ou se coupant les cheveux. Entre lundi et mercredi, une quarantaine de villes, dont Téhéran, la capitale, et la deuxième ville du pays, Ispahan, ont été gagnées par la contestation.

Selon Azadeh Kian, le caractère inédit de ces manifestations réside dans l’élévation de nombreuses voix de femmes, dans une mesure qui n’avait pas été atteinte depuis longtemps. Beaucoup de jeunes hommes soutiennent également les voix de ces jeunes femmes qui se battent pour leurs droits.

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