Guerre en Ukraine : une mère et sa fille racontent deux semaines de viols et de terreur à #Boutcha
Le courage de parler, la jeune femme le puise dans sa colère. Contre les Russes, mais aussi contre les autorités ukrainiennes et le maire de Boutcha. "Personne n'est venu me demander si j'avais besoin d’aide. Le maire, il a été le premier à déguerpir lorsque les Russes nous ont envahis. Et c'est le premier qui est revenu jouer les héros devant les caméras lorsqu'ils ont fui. Auparavant, je soutenais le président. Plus maintenant."
Aujourd'hui, certains hommes du quartier murmurent. Laissent parfois entendre qu'elle aurait peut-être pu éviter ce qui lui est arrivé. "Je n'ai pas honte de ce qui m’est arrivé. J’ai plus honte pour ceux qui ont fui en abandonnant leurs parents âgés derrière eux", réplique Ekaterina.
À peine une dizaine de jours après sa libération, elle a pu enfin passer une expertise médicale et veut déposer plainte. C'est extrêmement rare: la plupart des femmes ne réussissent pas à dénoncer ce qu'elles ont enduré.
Sur place, une psychologue membre d'une cellule d'urgence commence à avoir une vue d'ensemble de la situation, et confirme qu'elle reçoit toujours plus de cas, notamment de viols d'une violence inouïe de mineurs, garçons et filles.
Certains sont encore hospitalisés à Kiev. "La plupart des femmes et des enfants qui ont subi ces viols ne parleront malheureusement jamais", estime la psychologue. Et parmi ses patientes, certaines parlent non pas de porter plainte, mais de suicide.
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Note : Si Poutine n'avait pas lancé cette invasion de l'Ukraine sous un faux prétexte, tout cela ne serait pas arrivé ! Il faut le rappeler sans cesse !